Pas de murs infranchissables
Le 20 octobre prochain à Montréal va se dérouler un évènement de grande
importance pour le mouvement souverainiste. Le RIQ (Rassemblement pour
l’Indépendance du Québec) convie tous les indépendantistes à une réunion
sur l’avenir du projet de pays et la manière pour y arriver.
« À ce happening indépendantiste, rien ne sera exclu, surtout pas la
création d’un parti foncièrement indépendantiste et démocrate. Un parti qui
n’est ni de droite, ni de gauche, ni du centre, ni social-démocrate. »
Beaucoup de militants ne croient tout simplement plus à la capacité du
Parti québécois de réajuster sa stratégie lors du prochain congrès. Car
même si ce congrès devait accoucher d’un programme clair, cohérent et axé
sur la souveraineté, rien n’oblige le chef à le respecter, sinon la faible
menace de désertions marginales dans sa clientèle acquise.
Autrement dit, rien de comparable aux considérations d’un chef devant un
groupe organisé, avec des représentants, dont l’adhésion dépend de son
attitude.
Pensez-y. L’Union des Forces Progressistes et Option citoyenne se sont
jointes en un nouveau parti politique souverainiste, Québec-solidaire. Cette
jeune formation engendre une grande inquiétude pour la fracture qu’elle
provoque en nos rangs, mais elle vient en même temps briser le monopole qui
alimente la dynamique à l’intérieur du PQ.
Deux partis souverainistes, plutôt mollassons, se partagent dorénavant la
scène et ils ne s’uniront pas de sitôt. Il s’agit d’une opportunité
considérable pour les indépendantistes déçus de réaligner la politique
nationaliste grâce à leur pouvoir de négociation. En jouant les partis l’un
contre l’autre ils peuvent espérer une compétition entre les deux partis
pour s’accaparer la force militante.
Voilà une alternative intéressante à la création d’un nouveau parti dont
on sait qu’il divisera encore plus le vote nationaliste, négocier leur
adhésion. L’assemblée du RIQ offre une occasion extraordinaire pour fonder
une association de militants insatisfaits qui craignent de voir le PQ
sombrer encore plus dans l’attentisme, pour discuter entre eux du plan
d’action qu’ils souhaitent voir adopter par un parti voué à l’émancipation
nationale et décider comment marchander leur soutien à un des partis.
Lequel présente les candidats les plus dévoués à l’indépendance et le
programme le plus cohérent? Lequel adopte le ton le plus ferme quand à la
question nationale? Quels sont les points litigieux à changer avec les
partis? Mieux organisés, les mécontents deviendront des militants à
courtiser plutôt que des purzédurs à museler.
On pourrait objecter que QS ne constitue pas un choix sérieux à cause de
la minuscule place qu’il occupe sur l’échiquier politique. Sans être le
premier choix, devant un PQ qui se montrerait intransigeant, ne vaut-il pas
la peine d’étudier l’hypothèse de rejoindre QS avant de fonder un autre
parti? Recommencer à zéro pour que trois partis souverainistes s’affrontent
sur la scène provinciale demeure une décision lourde de conséquences qu’il
faut bien évaluer. D’ailleurs, le faible poids politique de QS devrait
permettre une certaine ouverture à l’endroit des revendications d’un
regroupement souverainiste, en théorie du moins. Il peut, en effet, y
trouver l’appui nécessaire qui lui manque pour effectuer une percée
remarquée.
Seulement des obstacles à surmonter
On peut principalement répartir en trois communautés ces militants qui ne
se reconnaissent plus dans le PQ. La première opte pour l’application de
gestes de souveraineté dès l’élection d’un gouvernement souverainiste. La
seconde souhaite aussi des gestes significatifs dès le début d’un mandat,
ainsi que la rédaction d’une constitution de pays soumise plus tard au
peuple par référendum (le cadre stratégique de Robert Laplante pour
remplacer le référendum classique). La dernière veut plutôt une élection
référendaire où l’élection d’un gouvernement indépendantiste suffit pour
déclarer le Québec un pays souverain.
Malgré leurs différences, ils se retrouvent tous unis dans leur désir d’un
PQ qui ne se laisse pas tenter par la gestion provinciale en attendant les
conditions gagnantes, l’assurance morale de gagner le prochain ou la
prochaine expression à la mode.
La première tâche du regroupement consisterait à établir des contacts avec
les principales organisations indépendantistes qui représentent ces
tendances dans le but de les réunir à cette coalition ou d’obtenir leur
appui.
Le MES (Mouvement pour une élection sur la souveraineté), l’Action
nationale, la SSJB (Société Saint-Jean Baptiste) et les éditions du
Québécois pourraient, par exemple, s’intéresser à une coalition visant
précisément à augmenter leur influence au sein du principal parti politique
souverainiste et à éviter le fractionnement de ce dernier en lui donnant
une dernière chance de démontrer à tous ceux qui prônent la création d’un
nouveau parti qu’il dispose encore de la volonté nécessaire à la
réalisation de notre projet.
L’union des différentes associations accomplirait la base nécessaire à une
campagne d’adhésion pour atteindre le membership maximal et en évaluer le
poids politique réel. On saura enfin s’il s’avère vrai que les « purzédurs
» ne forment qu’une force négligeable tel que beaucoup voudraient le faire
croire.
Ensuite, tous les membres doivent connaître et appliquer le mot d’ordre :
aucun financement, ni renouvellement de carte de membre tant que les
négociations continuent. Tous les partis ont besoin d’argent. Donc une
proposition pourrait comporter un volet où les membres de la coalition
achètent en bloc leur carte après un accord.
Tous ces éléments mis en place, les membres se choisiront des
représentants chargés de joindre le PQ et QS pour négocier selon un mandat
précis décidé démocratiquement.
Finalement, au terme du processus, il reste à réunir les membres pour
trancher. Choisir l’une des offres, soit celle du PQ soit celle de QS, ou
convenir qu’elles demeurent insuffisantes et alors fonder un parti.
Mathieu Taillefer
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
Moment historique
Mieux organisés, les mécontents deviendront des militants à courtiser plutôt que des purzédurs à museler
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6 commentaires
Archives de Vigile Répondre
4 août 2007Vous avez tout à fait raison monsieur Bousquet. Il est clair que je suis un
social-démocrate et que si je n'étais pas indépendantiste, je voterais
pour Thomas Mulcair qui me semble le meilleur candidat fédéraliste en
lice. Vous voyez comment le débat sur la souveraineté nous prive de gens
exceptionnels qui mériteraient d'être élus soit à l'Assemblée nationale
comme à la Chambre des communes. Cela nous prend une énergie folle. Ça nous
épuise à la longue!
Permettez-moi de vous tirer un peu la pipe. Quelle différence y a-t-il
entre les gens de gauche et ceux de droite? Les gens de droite ont des
intérêts; les gens de gauche ont des convictions. Sans rancune!
Bon, je suggère de mettre fin à ce cercle vicieux en fondant un nouveau
parti dont la seule loyauté irait à l'édification du pays Québec. Je pense
qu'on peut se mettre d'accord. Non?
Il sera toujours temps de relancer les hostilités un coup l'indépendance
réalisée. Personnellement, je n'aurais aucune difficulté à militer avec des
gens de droite et de centre pour faire du Québec, mon pays. Pour cela, il
nous faut un nouveau véhicule et ce nouveau véhicule, c'est le Parti
Indépendantiste. Je vous y invite!
Denis Julien, Lotbinière
Archives de Vigile Répondre
31 juillet 2007M. Denis Julien Lothbinière écrit : Où mon opinion diffère de la votre, c’est que moi, je ne désire plus continuer de tourner en rond avec la gestion du Québec province qui nous a conduit dans un cul-de-sac.
On est d'accord ensemble sur l'erreur du PQ de vouloir gouverner le Québec province dans le Canada. Je l'ai écrit plusieurs fois. C'est aussi la position de M. Louis Bernard, du RIQ et de plusieurs autres.
Vu qu'on est aussi d'accord que la souveraineté n'est pas un concept de gauche ou de droite, il est assez correct que le PQ ne soit au centre le plus possible pour viser une clientèle autonomiste la plus large possible.
Je pense que que les politiques de Québec-solidaire sont à l'extrème gauche des autres partis québécois mais pas communiste vu que ce Québec-solidaire endure les capitalistes en autant qu'ils soient plus taxés. Je pourrais changer le terme pour très à gauche.
Je ne méprise personne sauf les partis politiques qui nous endettent et les générations qui suivront. Pas de problème avec la gauche ou la droite quand elle ne nous endette pas davantage.
Pour se choisir une constitution, un parti carrément fédéraliste, un parti autonomiste et un souverainiste me semble suffisant au Québec. Pas besoin d'être un espion péquiste, libéral ou adéquiste pour l'affirmer.
Les Péquistes, qu'ils soient ou non intellectuels, qui ont abandonné le PQ ne peuvent pas trop s'en plaindre maintenant. Vaut mieux se battre à l'interne que de lâcher dans un parti démocratique.
Jacques Bergeron Répondre
31 juillet 2007Monsieur, je viens de lire votre article paru sur Vigile.Même si nous pouvons être très sympathique à l idée de nous rallier à un autre parti ou à en créer un autre , nous aurons toujours la conviction que si les indépendantistes veulent vraiment se donner un pays indépendant, ils doivent revenir à la source de l'objectif pour lequel nous voulons nous donner un pays,celui de se donner un pays «indépendant de langue française» en terre des Amériques, pouvant devenir le «foyer» de tous les locuteurs de notre langue sur ce continent «anglo-saxon», continent inhospitalier pour notre langue, ou toute autre langue qui voudrait y prendre place et forme.Tant que cet objectif sera oublié, aucun autre parti ne pourra s'avérer l'outil dont nous avons besoin pour faire la promotion de notre idéal.Il est même illusoire de vouloir convaincre nos concitoyens du bien-fondé de cet idéal,si nous continuons à le fondre dans un tout économique et social, que tous les partis peuvent leur offrir. D'ailleurs, les résultats des élections de 2003 et de 2007 dervraient nous convaincre, si besoin était, du besoin d'axer notre démarche sur le seul motif qui peut unir tous les indépendantistes, celui de se donner d'un pays de langue française,capable de promouvoir notre culture et d'attirer tous les locuteurs de notre langue vivant en terre des Amériques, sur le sol fécond que sera le Québec, lorsqu'il se sera émancipé du joug colonial anglo-saxon qui le prive de sa liberté depuis 1763.Je suis certain, comme je le disais à notre permier ministre en début d'année 2002, que si nous nous mettons sur le même pied que nous adversaires en faisant la promotion de l'indépendance à partir de l'économie,nous risquons que nos concitoynes croient que tous les partis sont aussi bons les uns que les autres dans ce domaine, la seule chose les différenciant étant le programme qu'ils présenteraient. Comment le peuple pourrait-il croire que les autres partis ne sont pas aussi compétents que le nôtre en économie, s'il se place sur le même pied qu'eux, alors qu'en axant sa démarche sur la promotion du Québec indépendant de langue française, il sera seul à promouvoir l'idéal de millions de Québécois. Roland Béguelin, un des «pères» du canton du Jura indépendant de Berne depuis le référendum de 1974 et son accession définitive à l'indépendance en 1977, s'était vite rendu compte que seule la langue «française» pouvait unir ses concitoyens dans leur démarche pour se donner un «Canton» indépendant de celui de Berne dans lequel il faisait parti. Dès ce moment il a axé sa démarche sur ce seul motif , en invitant tous les partis indépendantistes à s'unir dans une vaste coalition,( appelé aussi mouvement populaire) seul outil capable de réunir ses concitoyens dans une même démarche.Tant que nous ne pourrons faire de même,il sera inutile de fonder un nouveau parti politique indépendantiste qui sera toujours un obstacle à notre démarche.
Archives de Vigile Répondre
31 juillet 2007Puis-je vous poser une question monsieur Bousquet? Faites-vous parti des instances du Parti Québécois? Plusieurs d'entre nous pensont que vous êtes en mission télécommandée par le PQ dans vos interventions.C'est peine perdue monsieur Bousquet, vous ne réussirez pas à réformer le vieux PQ.Il faut tourner la page.Ce parti est rendu au bout du rouleau. Il est usé à la corde. IL tourne dans le beurre!Il n'a plus rien d'autres à offrir aux québécois qu'amertune et désillusions.Nous sommes déjà passés à autres choses!
Dans un autre ordre d'idées,je tiens à vous faire remarquer que dès que j'effectue des mises au point sur vos prises de positions méprisantes à l'égard de la gauche; vous devenez muet. Encore une fois, vous versez dans la démagogie et l'insulte.
Encore une fois, je sens le besoin de faire la mise au point suivante sur cette dernière intervention. D'abord quelle ignorance lorsque vous déclarer d'emblée que Québec-Solidaire est d'extrême- gauche. L'extrême-gauche monsieur Bousquet ; c'est la tranche des gens de gauche qui sont à l'extrémité du spectre politique. Ce sont les communistes pures, les maoïstes, et tous les gens membres de groupuscules qui ont même disparus en France au moment où j'écris ces lignes. Même Françoise David croit à l'économie capitaliste mais elle croit tout autant que cette économie peut fonctionner autrement, qu'un monde meilleur est possible, qu'il y a place pour un peu plus de partage de la richesse. Surtout lorsqu'on pense qu'un chef d'entreprise puisse gagner 200 fois plus que ce que gagne le salarié moyen dans son entreprise. Le néolibéralisme monsieur Bousquet, ce n'est plus du capitalisme, c'est de la rapacité et on en voit à tous les jours les conséquences sur le tissu social ainsi que sur l'environnement. Ce n'est pas moi qui le dit. Il y a des spécialistes qui écrivent tous les jours sur le sujet voilà pourquoi certains d'entre eux parlent de développement durable. Il est vrai que le développement durable sonnait creux dans la bouche d'André Boisclair. On avait l'impression d'un slogan vide. Bon, la page est tournée et c'est tant mieux!
Non monsieur Bousquet, le Parti Québécois n'est pas un parti social-démocrate du moins, il ne l'est plus. Il est un parti social-démocrate de salon et lorsque ça l'arrange. Il a accepté de reconnaître à son corps défendant,le SPQ-Libre, un club politique en son sein, pour se donner une visibilité de gauche utile.Je le répète: utile. Par contre, il y a un véritable parti social-démocrate au Québec et c'est Québec-Solidaire et leurs membres ont droit au respect ne vous en déplaise.
Par contre, je dois vous donner raison lorsque vous pensez que la souveraineté n'appartient pas ni exclusivement aux gens de droite, de centre ou de gauche. Qu'elle appartient au peuple québécois et j'en suis. Où mon opinion diffère de la votre, c'est que moi, je ne désire plus continuer de tourner en rond avec la gestion du Québec province qui nous a conduit dans un cul-de-sac. En effet, lorsquele PQ gouvernait trop à gauche, il s'handicapait sa clientèle de droite et lorsqu'il pratiquait une gestion trop à droite, il se mettait à dos les électeurs de gauche. Vous voyez le cercle vicieux qui n'en finit plus depuis.Le Québec doit d'abord devenir un pays, un pays normal puis c'est après coup que des partis de droite, de centre et de gauche seront appelés à gérer le Québec selon leurs principes comme dans tous les pays normaux. La gouvernance du Québec province nous empêche systématiquement de réaliser le Québec pays. Il faut sortir de cette problématique.
Pour cela, il nous faut fonder un véritable parti politique dont l'unique loyauté ira à faire la promotion de ce pays que nous souhaitons tant toutes et tous. Dès la prise du pouvoir,il doit y avoir promulagation de l'indépendance du Québec à L'Assemblée Nationale par un vote à la majorité des voies. Y sera promulguer la première constitution du Québec qui aura été élaborée avant la prise du pouvoir par une vaste consultation populaire.Ce nouveau parti demandera pour une période temporaire, la formation d'un gouvernement de transition qui verra à la gestion de l'état québécois. Ce gouvernement aura le mandat de règler toutes les questions inérantes à nos liens avec le Canada. Cette période permettra la création de partis politiques qui seront par la suite appelés à donner aux québécois, par la voie électorale, le premier gouvernement d'un Québec indépendant. En bout de ligne,c'est le peuple québécois qui décidera s'il veut d'un gouvernement de gauche, de centre ou de droite.Faire l'indépendance, c'est cela le projet emballant monsieur Bousquet et pour cela il faut avoir du courage.La grande erreur du Parti Québécois, c'est d'avoir fait passer la négociation avec le Canada anglais avant l'indépendance. La négociation, c'est d'égal à égal qu'elle doit se faire et pour être l'égal du Canada, il faut d'abord être indépendant. On ne négocie pas en position de faiblesse. On négocie debout!
Denis Julien Lotbinière.
Denis Julien Lotbinière
Robert Bertrand Répondre
30 juillet 2007L'essentiel dans la démarche POUR LE PAYS, c'est de parler du PAYS.
Qu'est-ce qu'il sera dans la réalité de tous les jours.
La 15e, 16e ou 17e puissance économique mondiale.
D'une "province pauvre" qui dépend de la péréquation (les miettes qui tombent de la table) on est un PAYS RICHE.
Fini aux autres d'administrer notre "butin".
Toute l'énergie qui est dépensée pour créer d'autres organisations politiques devrait s'orienter vers un travail pédagigique.
Un groupe de représentants férus de données sur le Québec devrait parcourir le Québec. Montrer un certain degré d'unanimité dans nos présentations.
Jacques Parizeau a parcouru les CÉGEPS. Bernard Landry a fait un travail en parallèle. La dernière campagne électorale s'est faite en parlant d'un processus : LE RÉFÉRENDUM. C'était à nous "écoeurer".
Qu'est-ce que cela va nous donner de plus d'avoir un PAYS ?
Est-il besoin d'ajouter ?
Quand on travaillera "ENSEMBLE" pour faire le travail pédagogique essentiel, les politiciens de tous les partis politiques répondront aux nécessités ainsi présentées et comprises par la population du Québec.
Robert Bertrand, rédacteur,
Québec un Pays
Archives de Vigile Répondre
30 juillet 2007Québec-solidaire est avant tout de l'extrème gauche et un tout petit peu indépendantiste. "ils ont beaucoup hésité avant de se déclarer pour cette option constitutionnelle".
Le PQ est social-démocrate "plus ou moins à gauche selon le moment" et souverainiste selon leur programme. "ils y ont même enlevé l'associaton ou le partenariat". L'idée pour le PQ a toujours été : Le pays du Québec associé ou en partenariat avec l'autre pays, le Canada. "À part quelques légères faiblesses de beaux risques en chemin qui ont été vite corrigées." L'indépendance à 100 % ça n'existe pas.
Rien n'empêche entre-temps le R.I.Q ou les nombreux autres organinismes souverainistes comme le SSJB de faire de l'éducation populaire en faveur de la souveraineté et ils le font. Plusieurs auraient avantage à se fusionner comme le Conseil de la souveraineté du Québec qui ne semble pas faire grand chose. Malgré cela, il manque de souverainistes convaincus pour faire 50 % plus 1 dans une élection et/ou un référendum. Un troisième parti indépendentiste y changera peu de choses.
Le Québec-pays sera si et quand les Québécois le voudront en assez grand nombre.
La seule erreur du PQ "assez importante quand même" est de vouloir gouverner le Québec-province dans le Canada ce qui va le discréditer pour faire éventuellement la souveraineté. Vaut mieux qu'il reste dans l'opposition, comme le suggère M. Louis Bernard et le RIQ, tant que les indépendantistes seront minoritaires au Québec.
Tout le reste n'est qu'une perte de temps tant qu'un leader charismatique "un joueur de concession politique" ne se sera pas révélé qui refusera de gouverner le Québec-province.
Les chefs du PQ ne durent pas très longtemps. Comme le PQ a peu de chances de gagner la prochaine élection, un nouveau chef honnête avec les caractéristiques mentionnées pourra prendre la relève selon le désir des membres actifs.