Presse Canadienne (PC) - La communauté anglophone de la région métropolitaine veut prendre plus de place.
Dans cette optique, le Quebec Community Groups Network (QCGN) demande que les soins médicaux visant les anglophones soient mieux financés par Santé Canada, qu'un plus grand nombre d'entre eux soient embauchés dans la fonction publique, et que les cours de français soient améliorés et rendus plus accessibles.
Dans le cadre du projet Greater Montreal Community Development Initiative, le regroupement a tenu différents forums à Montréal, Longueuil et Laval, dans les derniers mois, afin de mieux connaître les préoccupations des citoyens de langue anglaise.
Dans son rapport, qui doit être publié ce matin mais que certains médias, dont La Presse, ont déjà pu consulter, le QCGN constate qu'«au cours des 30 ans qui ont suivi l'adoption de la loi 101, la communauté anglophone du grand Montréal a subi des changements spectaculaires». Et ceux-ci ont donné lieu à l'émergence de défis.
L'un de ces défis serait d'intégrer plus facilement le marché du travail. Apparemment, le risque d'être sans-emploi chez les anglophones est 24 pour cent plus élevé que chez les francophones.
Le réseau soutient que les anglophones, qui représentent le quart de la population active, n'occupent que 9 pour cent des postes dans la fonction publique.
Autre enjeu: l'absence de services de santé en anglais dans certains secteurs de Montréal serait problématique. Le QCGN appelle Ottawa à l'aide pour obtenir des fonds de soutien aux services en anglais.
L'organisme assure que ses demandes ne sont pas incompatibles avec la promotion et la protection du français. Il dénonce d'ailleurs le fait que les jeunes qui fréquentent les écoles anglaises maîtrisent très mal la langue de Molière.
Montréal
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