L’omniprésence de la question référendaire dans le programme du Parti québécois (PQ) place la formation dans une situation «sans issue» pour espérer un jour former le gouvernement, croit le chef caquiste François Legault.
À l’entrée du caucus des députés de la Coalition avenir Québec (CAQ), jeudi, à Drummondville, M. Legault a estimé que trop de militants péquistes ne pensent qu’au référendum, ce qui place la formation politique dans un «cul-de-sac».
Le chef caquiste invite les militants du PQ à entreprendre une réflexion similaire à celle qu’il a eue en 2009, avant de quitter les rangs péquiste, et de se joindre à la CAQ, qu’il a décrit comme un «parti nationaliste moderne».
M. Legault est même allé jusqu’à dire qu’il était prêt à accueillir dans ses rangs Jean-François Lisée, Bernard Drainville et Pierre Karl Péladeau — s’il vend ses actions de Québecor — au sein de son parti si les trois ténors souverainistes finissent par en avoir marre du dossier référendaire.
Le chef de la CAQ a également reconnu que le parti devra être en mesure de s’enraciner dans certaines régions, comme la Gaspésie, la Côte-Nord, l’Abitibi-Témiscamingue ainsi que l’Outaouais pour espérer gonfler son équipe de 22 députés lors du prochain scrutin provincial, dans quatre ans.
Selon M. Legault, il est impossible pour les caquistes de devenir l’alternative au sein de la sphère politique sans une «bonne» équipe de bénévoles sur le terrain dans les régions de la province.
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