Le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, aurait voulu projeter l’attention médiatique sur son parti qu’il n’aurait pas trouvé de situation plus propice que l’exclusion de la députée de la CAQ dans le comté d’Iberville, Claire Samson, pour avoir effectué un don de 100$ au PCQ.
Nonobstant la popularité d’Éric Duhaime, notamment dans la région de la Capitale nationale, est-il pertinent de penser qu’un parti de droite au Québec a sa place sur l’échiquier politique? Le parti de droite sort de l’ombre avec une personnalité publique aux commandes. Est-ce que l’effet PCQ pourrait se limiter seulement à Québec, ou risque-t-il d’atteindre d’autres régions dans la province?
Par ailleurs, lors de son élection comme chef du PCQ, l’ancien animateur de radio a remporté 96 % des voix, près de 10 000 personnes ayant voté lors de ces élections, un résultat sans équivoque sur sa popularité chez les partisans du PCQ. De plus, au contraire des nouveaux partis qui tentent leur chance sur la scène politique provinciale, les outils que possède Éric Duhaime représentent des avantages sur la ligne de départ, soit de l’argent, des membres et une certaine reconnaissance.
Quoi qu’il en soit, le nouveau chef se dit motivé à gagner sa place à l’Assemblée nationale afin de représenter une «réelle» opposition. Lors de sa conférence de presse qui a suivi son élection, il a dit représenter un «nouveau conservatisme» qui rejoint «une bonne partie de la population».
Depuis quelques années, la droite politique représente «les méchants» dans l’arène publique. Éric Duhaime espère briser cette tendance. Pour ce faire, je suis d’avis qu’il empruntera une avenue populiste lors de sa campagne électorale, une stratégie basée sur le fait qu’en politique, il n’existe ni de droite ni de gauche mais seulement le peuple contre les élites. Une histoire à suivre….
Henri Marineau, Québec
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