Allégations d’inconduites et d’agressions sexuelles

L’État-major des forces canadiennes fortement ébranlé

Une partie de golf entre « amis »

Tribune libre

 


Décidément, les allégations d’inconduites et d’agressions sexuelles auprès de hauts gradés des forces armées canadiennes ne cessent de faire les manchettes depuis quelques mois. Henri Marineau, Québec

Or dès 2015, une ex-juge de la Cour suprême, Marie Deschamps, publiait pourtant un rapport dévastateur sur des affaires d’inconduite et d’agression sexuelle au sein des forces canadiennes et sur la culture machiste qui entachait l’institution. Le rapport préconisait notamment la mise en place de mécanisme de plainte totalement indépendant et externe pour les victimes. Mais ce mécanisme n’a jamais été mis en place, à cause, dit-on, de la résistance à l’interne et parce que le gouvernement canadien n’aurait pas osé aller à l’encontre de cette résistance.

De son côté, le ministre de la Défense, Harjit Sajjan, allègue qu’il n’a pas eu le temps de mettre cette proposition à exécution même si cela fait pourtant six ans qu’il est en poste. Et Justin Trudeau, qui ne cesse de se dire féministe et qui promettait pourtant de nettoyer l’armée canadienne de cette gangrène, n’a pas cru bon d’insister auprès de son ministre pour qu’il procède à la mise en place de ce mécanisme

Six ans plus tard, devant la tourmente, Justin Trudeau a décidé de confier à Louise Arbour, ex-juge de la Cour suprême du Canada et ancienne haut-commissaire des Nations unies aux droits de la personne, la mission d’examiner l’ensemble des procédures et politiques actuellement en place au sein des Forces canadiennes et du ministère de la défense pour traiter les cas de harcèlement, inconduite et agression de nature sexuelle.


Le rapport de Louise Arbour est attendu dans 15 à 18 mois. Les attentes sont élevées. La gangrène a déjà fait des ravages dévastateurs, notamment chez des femmes œuvrant dans l’armée. À mon avis, tant et aussi longtemps qu’un organisme externe ne sera pas responsable d’examiner les plaintes, les forces armées canadiennes ne pourront jamais retrouver leurs lettres de noblesse


Une partie de golf entre « amis »

https://www.lapresse.ca/actualites/2021-06-14/partie-de-golf-avec-jonathan-vance/mike-rouleau-quitte-son-poste-de-vice-chef-d-etat-major-de-la-defense.php…



Henri Marineau, Québec


 


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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