Le paradoxe de Mountain Equipment Co-op

Anglicisation du Québec


par Patrick Lagacé, Caroline Touzin et Émilie Côté

La coopérative d'équipement de plein air Mountain Equipment Co-op (MEC) continue à se demander si elle ne doit pas franciser son nom, quatre ans après son implantation à Montréal.
On est l'exemple d'une francisation impeccable, sauf pour notre nom», dit la directrice marketing français de l'entreprise, Louise Arbique. En 2004, MEC a gagné le grand prix de l'Office québécois de la langue française pour sa contribution à la promotion du français au travail. L'année suivante, l'Office lui a décerné une mention pour son apport remarquable au français langue des affaires pour sa publication du dictionnaire illustré LE PETIT MEC, un dictionnaire anglais-français de ses articles en magasin.
La coopérative fondée à Vancouver il y a 35 ans a investi 2 millions de dollars pour se franciser. Mais changer le nom de ses deux magasins au Québec, ce serait encore plus dispendieux. «Le dossier n'est pas fermé. On en discute encore, mais il faut faire attention à nos dépenses en tant que coopérative», explique Mme Arbique. Parmi ses 300 000 membres québécois, certains font des remarques ici et là sur le nom anglophone de l'entreprise. Pas de plaintes officielles, toutefois. Et puis, MEC, «ça veut dire quelque chose en français au moins», ajoute Mme Arbique.
Noms anglais, même au Québec : des exemples
Best Buy

Future Shop

Foot Locker

Payless ShoeSource

East Side Mario's

Second Cup

Toys'R'Us

Golf Town


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