ANGLICISATION

Le recul du français ?

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« Le nombre de familles montréalaises qui parlent français à la maison est désormais sous la barre de 50 %. »


Simon Jolin-Barrette, le ministre responsable de la Langue française, nous annonce un plan « costaud » pour la protéger, qui consisterait entre autres à assujettir les entreprises de compétence fédérale à la loi 101.


Dans ma tendre enfance lorsque j’accompagnais ma mère chez Eaton, rue Sainte-Catherine, je m’adressais à elle en anglais, car j’étais honteuse de révéler ma faiblesse, c’est-à-dire que j’étais francophone. Bien sûr, cela agaçait ma mère. Par contre, à l’adolescence, le français est devenu pour moi un combat définitif.


En 2020, hélas, je dois toujours « radoter » sur le même thème. Aujourd’hui, à Montréal où je suis née, les chiffres démontrent noir sur blanc que le français fout le camp. Il ne recule pas, il régresse. Que cela soit bien clair.


Nous souhaitons que le ministre Jolin-Barrette, qui a subi dans le passé quelques revers en raison de sa fougue entêtée, retrouve sa combativité passionnée pour reprendre le combat même si, à long terme, il s’annonce perdu d’avance.








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Démographie


La démographie ne joue pas en faveur des francophones. Et ce ne sera pas avec la mairesse Sourire de Montréal, devenue écrivaine d’une bande dessinée à la guimauve gauchiste, qui adore faire des discours en anglais croyant qu’elle parle en français, que le bilinguisme actuel va disparaître.


Le nombre de familles montréalaises qui parlent français à la maison est désormais sous la barre de 50 %. D’ailleurs, les francophones ne sont plus majoritaires à Montréal. Même des Français immigrés dans Le Plateau-Mont-Royal parlent anglais au quotidien. Ça fait branché et vachement nord-américain pour eux.


Il faut davantage qu’un plan gouvernemental « costaud ». Il est impératif de sensibiliser les jeunes générations élevées dans un relativisme qui les amène à croire que la langue française et, par extension, la France sont des réalités qui n’ont plus de poids dans la mondialisation. Car les jeunes croient trouver leur identité diluée dans un planétarisme linguistique où l’anglais est leur mot de passe.




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