Le Soleil-2009 03 09-Opinion-Carrefour-Jacques Levasseur-
De Rabaska à la Romaine
Le comédien Roy Dupuis, un des grands défenseurs de l'intégrité de la rivière Romaine
Archives La Presse
La recette est dorénavant la même. D'un côté, des citoyens motivés qui préparent des semaines à l'avance leurs arguments et plaidoyers. D'un autre, les promoteurs avec leurs experts grassement payés. En toile de fond, les chambres de commerce, certains élus municipaux et les associations de constructeurs de route qui, attirés par les entrées d'argent, applaudissent le promoteur et dénigrent les opposants. Et au centre, des commissaires qui écoutent poliment.
Le problème est que la réponse aux audiences est fixée à l'avance dans l'esprit des commissaires. Reste seulement à doser un nombre suffisant de recommandations et à jauger un nombre minimal de mesures de compensation pour rassurer le bon public. L'essentiel du débat n'a jamais lieu. Avant la tenue des audiences un ministre ou haut fonctionnaire aura déjà annoncé les couleurs du décideur ultime. Et les commissaires goberont sans les vérifier toutes les justifications et scénarios jovialistes des promoteurs.
Le résultat est donc aussi toujours le même: la décision rendue par le BAPE est favorable au projet, et les chambres de commerce se félicitent puis insultent encore un peu les opposants avant d'aller festoyer dans les anti-chambres du pouvoir. De Rabaska à la Romaine: qui voudra demain faire l'effort de plaider sa cause devant le BAPE ?
Jacques Levasseur, Lévis
Note de Luc A. :
Le docteur Levasseur sait de quoi il parle. Chef de file des opposants à Rabaska, il a cru un temps au processus enclenché et présidé par le BAPE...
Le BAPE n'a plus aucune crédibilité.
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7 commentaires
Archives de Vigile Répondre
13 mars 2009@ M. L. P.
Je répète, vous n'avez pas écrit « ceusses », c'est pourquoi ne ne l'ai pas mis entre les parenthèses qui vous citaient... vous n'avez pas besoin de lunettes...
NON pas, jusqu'à il y a ± moins de dix ans, les glaciers ne reculaient pas... ils étaient stationnaires. Or leur fonte est palpable, mesurable. Dire que l'activité humaine n'a rien à voir avec ce phénomène « naturel », est bien se ranger du côté de Bush et ce ceux qu'il défend quand il prétend que les écologistes ont tort d'y voir le résultat de l'activité humaine.
« Le calculs de écologistes sont théoriques et invérifiables. »
Faux. La fonte des glaciers est mesurable, plusieurs autres mesures sont vérifiables, trou dans la couche d'ozone, etc. Ce qui ne l'est pas, c'est ce que cela pourra engendrer en terme de catastrophes planétaires, et surtout, quand aura été franchi le point de non retour.
Et, oui, la science n'explique pas tout, oui la science repose sur des théories à valider. Par contre un certain nombre de choses sont expliquées par la science, des lois de la physiques, de la chimies, de la biologies sont admises, parce que vérifiées « scientifiquement » d'autre sont toujours sous théories. Certes, même les lois admises et prouvées scientifiquement, peuvent être par la suite invalidées. Le principe de précaution que vous admettez doit donc, sous réserve de distingué ce qui est ou pas scientifique, indique que l'activité humaine a à voir avec un réchauffement de la planète dont la fonte des glaciers aux pôles et dans les montagnes sont l'un des indices probants. Le principe de précaution indique donc bien qu'il nous faut transformer cette activité humaine pour stopper son emprunte écosystémique néfaste. Si jamais le réchauffement n'est pas dû à l'activité humaine, si elle n'a rien à y voir, si elle ne contribue pas à son accélération éventuellement catastrophique à plusieurs égards, il sera toujours temps de retourner à l'âge du charbon, histoire de vider la terre de charbon...
Et, oui, les écologistes sont encore optimistes. Ils pensent que nous pouvons encore renverser la vapeur et trouver ce qu'il faut inventer pour stopper le processus, si tant est que nous y soyons pour quelque chose, comme la science actuelle nous montre que les probabilités à cet égard sont accablantes. OUI, le principe de précaution vaut aussi pour les théories scientifiques, qu'elles qu'elles soient, y compris celles qui disent que l'activité humaine n'y est pour rien...
Le fait que nous avons déjà cru que le terrer était plate ne relevait pas de la science, du moins pas d'une science capable de vérifier ses théories pour les valider par des expériences valides. Il ne faut pas mélanger de telles croyances avec le fait que nous pouvons maintenant vérifier le fait que la terre n'est pas plate...
Personne n'a vécu de galciation, mais les carottes et autres forages nous permettent de le déduire et prouver... Nous pouvons donc mesurer précisément un certain nombre de choses, ce que nous ne pouvons encore préciser, c'est ce qui se passe dans le temps présent et très récent... effectivement les variations observées peuvent être cycliques... et oui, l'industrialisation en terme d'espace temps est l'équivalent d'une fraction de seconde en terme d'heure d'une journée en ce qui concerne l'âge de la vie sur terre... dans 25 ou 30 ans nous en saurons davantage... Mais en attendant, le principe de précaution exige de ne pas attendre jusque là avant de réagir, parce qu'il pourrait être trop tard... Simple bon sens...
Celui des artistes me semble bien être de ceux-là... une précaution... et... il sera toujours temps de les harnacher nos rivières, elles ne disparaîtront pas... le charbon non plus.
D'autant que nous pourrions entretemps être de ces pays développés qui sont les chefs de file d'une société sophistiquée capable de grandes innovations techniques, technologiques et sociétales qui la font capable de consommer moins avec plus de confort et d'efficacité, moins de pollutions et d'effets pervers sur la santé et la sécurité de ses citoyens. Ça c'est du vrai développement, économique, sociétal, culturel ( artistique, éducationnel, technologique, technique, scientifique ) et politique qui nous transporte de la marge des pays fournisseurs de matières ou d'énergies premières, au sommet, en concurrence avec les nations les plus développées de la planète. Pour peu que nous nous servions d'Hydro Québec comme levier de développement collectif du Québec au lieu de vendre au privé notre énergie éolienne... au lieu de faire comme la CDPQ qui a décidé de cesser d'investir au Québec... Tout cela se tient... Déboires de la CDPQ et faillite du moteur roue et démission collective à l'égard de notre énergie éolienne... La Romaine est le symbole même de notre démission collective qui nous fait vendre du fer à .01$ la tonne... C'est la grande noirceur Duplessiste qui est de retour... Charest aidant ! Rabaska compris !
Archives de Vigile Répondre
12 mars 2009Je lis encore ma première intervention et n'y vois pas le mot ¨ceusse¨ J'ai peut-être besoin de lunettes. En ce cas, après vérification réécrivez-moi car j'ai besoin d'être rassuré avant d'aller chez ¨l'optométrice¨ . Ce mot n'a jamais fait parti de mon vocabulaire, pas plus que les expressions que j'ai entendues à la télé hier telles que ¨c'est quoi ton nom¨ ¨c'est quoi ça¨.
Le glaciers reculent depuis 12000 ans que Bush soit d'accord ou pas.
Le calculs de écologistes sont théoriques et invérifiables. Je ne dis pas qu'ils sont faux mais qu'il faut les prendre avec prudence et discernement. Le problème de la propagande des moyens de communication ou d'un vice-président américain c'est la répétition continue qui convertit subitement les théories en dogmes: Darwin. Freud, Malthus, Einstein dont la cohérence des systèmes est imparfaite aux yeux de la science qui progresse et demandent des corrections... Même si elles contiennent de nouvelles connaissances il ne faut pas les prendre ces théories pour des absolues. Des théories expliquant le monde , quantas et tutti quanti, pour faire un calembour, il s'en est succédées des centaines dans l'histoire de l'humanité.
Toutes les autres questions que vous abordez sont intéressantes mais je ne voudrais pas m'éparpiller dans tous ces sujets tel les forêts qu'il faut exploiter avec mesure et prudence. Je dis qu'il ne faut pas perdre notre esprit critique face aux théories: le marxisme ou la planisphère de la terre sont devenus des devenus dogmes dans beaucoup de milieux universitaires à divers siècles. Nos ancêtres y ont cru aveuglément.
Je dis comme vous qu'il faut prendre des mesures par principe de précaution avec Kyoto mais tout cela reste mystérieux encore et comme nous ne pouvons pas dire que nous sommes sûrs que les résultats couronneront nos espérances restons critiques. Personne n'a vécu de déglaciation et de réchauffement climatique pour pontifier. Ça fait seulement trois ans que la mesure de la température complètes de la planète existe au moyens de satellites: atmosphère, océans et terre. C'est sur plusieurs événements disait un prof environnementaliste de McGill que nous pourrons dégager des tendance: 25 à 50 ans.
Donc concluons que je suis favorable à la protection de l'environnement, et des éco-systèmes mais que je regarde toutes les théories intéressantes qui émergent comme des théories justement. L'arrêt du développement de l'hydro par nos artistes me fait rire et la recherche règlera bien des problèmes de pollution si nous y ajoutons notre effort avec les pays en émergence: Chine etc.
Archives de Vigile Répondre
11 mars 2009@ M. L. P.
Bien évidemment vous n'avez pas écrit « ceusses » ce pourquoi je ne l'ai pas inséré dans les parenthèses...
Il ne s'agit pas de faire de « l'apocalyptisme ». Il s'agit de questionner les pratiques qui nous ont fait être menacé par ce que l'humain est capable d'engendrer par sa démesure. Nous n'avons pas besoin d'apocalypse pour nous rendre compte que nous avons provoqué des bouleversements dans l'écosystème qui produisent des effets catastrophiques, déjà. Rien que ceux-là...
Votre argument de la fonte des glaciers depuis 12 000 ans... est un argument du déni de l'impact humain dans les bouleversements climatiques et autres provoqué par l'activité humaine... C'est vraiment ce que vous soutenez... !? Ce que soutenait George Bush !?
Faux, les écologistes basent leur calcul de développement durable sur les gains à faire en terme de gestion saine de nos énergies. Cela équivaut à x fois ce que l'on s'apprête à harnacher. Au moins... Sans parler des sources alternatives d'énergie... Ils réclament de tels programmes d'économie d'énergie.
Il ne s'agit pas d'arrêter le développement... il est question de fonder la vie sur autre chose que le développement. Paris ne peut plus se « développer » tout le territoire est occupé, cela n'empêche pas Paris de vivre... Mais ça... faudra attendre une autre culture... pour que ça s'impose... de force... Et oui, un jour, nous aurons épuisé les ressources fossiles... Ce n'est pas que nous ne pouvons pas pallier ce fait, ce n'est que parce qu'il est plus facile d'attendre qu'elles n'existent plus... Ce n'est qu'une affaire de culture du laisser faire et de la facilité...
Sur l'Île de Pâques aussi ils disaient qu'il était impossible que la forêt disparaisse.... Pourtant, une civilisation fondée sur la rivalité entre des clans pour la construction de sculptures monumentales de plus en plus nombreuses ont décimé les forêt qui étaient nécessaires pour construire ces monstres qui étaient essentiels à la survie de cette civilisation, jusqu'à ce que sa survie même soit menacée, au point que cette ile florissante est devenu depuis un caillou... et depuis, il n'y a toujours plus de forêt...
Votre démonstration « écologiste » ne tient pas la route... pour dire le moins, elle est en contradiction avec l'ensemble de ce à quoi les écologistes en arrive... et ce n'est pas parce qu'ils sont contre le « développement », mais bien contre un « développement » du laisser-faire et de l'affairisme délétère dont la logique mous mène droit sur un mur... Mais vous avez raison... on a encore un peu de temps avant que cela devienne complètement irrécupérable... Le problème c'est qu'on ne sait pas quand cela va se produire, si ce n'est déjà fait...
Soit dit en passant, on aura beau faire du Québec un immense réservoir, cela ne suffira pas à faire de l'emprunte écologique des États-Unis une empreinte neutre. Soyons sérieux...
Archives de Vigile Répondre
11 mars 2009Je n,ai jamais écris ¨CEUSSES¨dans mon texte. Celà mis au point je trouve qu'aujourdHui on cultive ¨ l'apocalyptisme¨ sous diverses formes. Après la menace communiste ce fut le malthusianisme qui ne colla pas et enfin aujourd'hui la menace environnementale éminente. Personne ne peut prédire ce qui arrivera dans un siècle ou 50 ans, même certains écologistes qui pontifient à coeur de semaine. La menace de manquer d'énergie est très éloignée même s'il faut prévenir sereinement et l'énergie propre renouvelable doit être privilégiée bien entendu. Pour y parvenir, Charest augmente de façon faramineuse le prix du kwh appauvrissant la population. Il a remplacé l'impôt par l'hydro. Aucun programme d'isolation thermique des maisons n'existe à ma connaissance et on entend aucun organisme en réclamer.
Nous pouvons doubler notre production d'énergie propre en hanarchant toutes nos rivières au Québec et ainsi fournir de l'énergie propre aux entreprises américaines, le temps qu'elles se recyclent elles aussi en énergie peu polluantes, 10 fois moins, tel du charbon au gaz. Ainsi la pollution industrielle de l'air qui nous vient du sud pourrait diminuer de moitié. Les petits générateurs récemment mis au point peuvent fonctionner avec de petites chutes d'eau de 6 à 8 pieds et pourront offrir de l'énergie à partir des réservoirs Mercier et autres qui ne font que stocker actuellement. Puis les petits générateurs dans le courant des rivières viendront s'ajouter au solaire et à la géothermie pour ajouter encore à la capacité d' Hydro-Québec. En dernier les éoliennes pourront venir détruire le paysage dans la cour des plus convaincus. De l'énergie Kyoto, PROPRE et RENOUVELABLE en abondance pour notre chauffage en hiver et notre développement, que l'on se chauffe avec la Manicouagan ou avec le Romaine.
À l'hydroélectricité on peut ajouter l'économie d'énergie qui se développe avec des lampes néon, des fours micro-ondes, des thermostats programmés et biens d'autres inventions à venir. Il faut y ajouter d'autres formes d'énergie à discipliner tel le charbons dans les aciéries -le coke est la seule forme d'énergie pouvant fondre les métaux lourds - que la recherche est à mettre au point. Les réserves de charbon sont dix fois plus abondantes dans le sous-sol que le pétrole donc l'énergie bien utilisée ne risque pas de manquer et les nouvelles mesures de contrôle des émissions viendront couronner le tout.
Les prévisions pessimistes n'améliorent rien et l'arrêt du développement ne convient personne. Les interventions positives seules apportent des résultats. L'hydro en est une, la recherche une autre. Exemple: on produit dix fois plus de biens agricoles avec dix fois moins de main-d'oeuvre qu'en 1945. Alors les prévisions pessimistes de l'alimentaire sont fausses , il n'y a pas de difficulté de production, seulement de distribution équitable. La recherche et l,innovation technologique ont amené la prospérité. Et malgré toutes les mesures qu'on prendra les glaciers continueront peut-être de reculer comme ils le font depuis New York depuis 12000 ans. Personne ne sait ni ceux qui veulent garder exclusivement certaines rivières à leur nom, ni les prophètes de l'apocalypse de la peste verte qui ne créent rien de valable. Mais pourquoi Kyoto laissait-il les pays en développement polluer sans entrave?
Marcel Haché Répondre
11 mars 2009Et pourquoi pas le nucléaire ? Cela garderait intactes les rivières. Cela nous éviterait d’indisposer les premières nations et de réveiller leurs quarterons d’avocats.
Outre le seul aspect écolo., l’aspect économique serait loin d’être négligeable. L’industrie nucléaire est une industrie importante et créatrice d’emplois. Des emplois de haut calibre, bien payés, nécessitant en grande quantité un savoir universitaire. C’est une filière immense.
Malgré que l’hydro- électricité fut un choix de société, il n’est écrit nulle part que le Québec a tourné le dos pour toujours à la forme d’énergie nucléaire. Pourquoi Hydro-Québec ne diversifierait-il pas radicalement ses procédés en direction du nucléaire ? Parce que la filière nucléaire serait trop coûteuse, pas assez écolo., dangereuse peut-être ? Peur d’avoir peur….du changement.
Si on ne remet jamais en cause cette politique énergétique---une simple politique énergétique !---on laisse la même gang (du Nord, du gouvernement Charest !) qui fabrique des barrages depuis 40 ans, et sa contrepartie, qui s’oppose aux harnachements, dominer les débats.
Vrai que bâtir une centrale est bien différend que de bâtir un barrage. C’est un domaine bien moins connu aux valeureux « bâtisseurs du Québec ».
Ici comme ailleurs, au Québec, les tenants et les opposants sur les projets font la fortune de leurs adversaires. Le gouvernement, libéral ou du P.Q., est en retrait et favorise les oppositions. Il les alimente. Il les gère. Et son action, « gouvernementale », laisse croire que tout lui est dicté par « le bien commun », qu’il serait lui-même au dessus de la mêlée. Le public n’y trouve pas toujours son compte.
Parfois, un simple pêcheur à la ligne peut être un observateur aussi valable, que bien des experts intéressés.
Archives de Vigile Répondre
10 mars 2009@ L.P.
Que je sache on ne se chauffe pas avec l'énergie de La Romaine, ni avec le gas russe ( hypothétique ) de Rabaska !
La question que pose ceux que vous appelez abusivement les ceusses « qui bloquent systématiquement la création d’énergie propre et durable avec leurs obstructions continuelles ».
Il ne s'agit pas de bloquer le développement. Il s'agit de réfléchir à la manière de le produire. Ce que nous n'avons pas fait ! La preuve... la question climatique...
Ce n'est pas parce que c'est propre qu'il ne faut pas pour autant refuser de questionner la croissance exponentielle de besoin énergétiques qui nous ont amenés à détruire l'écosystème de la Terre. Ça ne prend pas plus d'une 4e année B pour comprendre ça...
Ce que les écologistes disent c'est que nous devons étudier la question dans son ensemble y compris questionner notre effréné appétit de consommation énergétique, chauffer le dehors compris...
Il n'y a pas que la pêche à protéger... Si on ne questionne pas notre appétit, qu'est-ce qu'on fera une fois harnachées toutes nos rivières, une fois épuisé toutes les ressources fossiles, pourquoi ne pas tenter maintenant de se questionner, avant que tout cela ne dérègle définitivement tout l'écosystème de la planète... et provoque ce qui menace de survenir plus vite qu'on pense...
Ce n'est pas nous qui refusons le développement, c'est vous qui refuser d'en questionner la fin... qui est bel et bien le commencement de notre fin à tous et toutes... Les partisans de cette réflexion ont prouvé que des moyens alternatif nous permettent au moins de prendre le temps de réfléchir avant de tout détruire... d'ici là... la rivière est toujours là et il sera toujours temps de l'harnacher, si vraiment nous n'avons vraiment plus d'autre choix pour chauffer des maisons écoénergétiques... on est loin du compte... Et votre obscurantisme débilitant ne nous y engage pas le moins du monde, au contraire, c'est la fuite en avant... Stupide et suicidaire ! On se calme, on respire par le nez... et on prend le temps de fouiller la question...
Ce que ne fait vraiment pas le BAPE ! D'aucuns se sont penché sur la question et c'est leur conclusion. Je suis de ceux-là. J'ai vu de mes yeux vu à quel point le BAPE n'a pas et ne se donne pas les moyens d'étudier vraiment la question. C'est une scandale...
Archives de Vigile Répondre
10 mars 2009Doctorat ou 4e année, je ne parviens pas à suivre la logique de ceux qui bloquent systématiquement la création d'énergie propre et durable avec leurs obstructions continuelles. Les rivières n'appartiennent pas plus aux dogmatistes, aux riches québécois qui vont en avion pêcher à la Baie D'Hudson qu'aux américains. Les forêts d'éoliennes hallucinantes -leur invention- détruisent le paysage et produisent peu quand il vente... Avec un programme de protection de l'environnement, je ne vois pas pourquoi Hydro Québec n'anarcherait pas toutes les rivières à une certaine distance des villes pour nos besoins d'énergie au nom de Kyoto. Je vais pêcher en haut et en bas des barrages et ça mord souvent. Mais de quoi se chauffent ces objecteurs de conscience en l'hiver?