L'annonce des résultats du référendum britannique a laissé une grande partie de la planète bouche bée. Après 43 ans, le Royaume-Uni a choisi par une mince marge de quitter l’Union européenne. Pour les partenaires de l’Europe, dont le Canada, cette nouvelle donne bouscule d’importants calculs économiques et commerciaux.
La première réaction des grandes capitales non européennes était d’ailleurs entendue : reconnaissance du droit démocratique des Britanniques de décider de leur avenir, respect du résultat et réaffirmation des liens d’amitié avec les uns et les autres. Le premier ministre Justin Trudeau n’a pas fait exception.
Pour le gouvernement canadien, cette onde de choc arrive au mauvais moment, lui qui espérait ratifier d’ici le 1er janvier prochain l’Accord économique et commercial global (AECG) conclu entre le Canada et l’Union européenne. Rien n’indique que l’entente soit remise en question par l’UE, mais ses pays membres doivent terminer leur processus d’approbation et certains ont des réserves. Le Royaume-Uni (RU), en revanche, était un des premiers supporteurs de l’accord, un fait important puisque le RU est le premier marché du Canada en Europe et le troisième partenaire commercial du Canada après les États-Unis et la Chine.
L’AECG ne fait pas l’unanimité au Canada, mais le gouvernement libéral en fait une priorité, avec ou sans la Grande-Bretagne. Il l’a dit durant le référendum et doit le rappeler aux autorités européennes afin qu’il ne se perde pas dans le tumulte à venir. De son côté, l’UE aurait avantage à réitérer son intérêt. Ce serait un gage de continuité qui rassurerait ses partenaires commerciaux.
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