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L’effondrement de la gauche souverainiste

Le mouvement souverainiste doit sortir du politiquement correct

Chronique vidéo d'Alexandre Cormier-Denis

Malgré la dégelée électorale du PQ, la gauche souverainiste semble incapable d’opérer une mise à jour idéologique. Le progressisme systémique sépare de plus en plus le mouvement souverainiste de sa base électorale identitaire et nationaliste. S’il n’opère pas un changement de paradigme rapidement, il sera relayé au rang de bibelot historique.



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1 commentaire

  • Éric F. Bouchard Répondre

    11 août 2019

    La réalité est que le souverainisme québécois est progressiste par essence, il est de gauche, multiculturel et post-national. Il a définitivement pris la place du souverainisme canadien-français lorsque le PQ a absorbé le RN en 1968, condamnant ainsi les nationalistes de droite à la marginalité.


    Blanchet et Ouellet sont loin d’être délirants, ils sont d’actuels héritiers du souverainisme québécois, lui qui est porteur d’une appartenance citoyenne, de l’idée  d’un peuple pluraliste servi par un État du Québec francophone (et anglophone) au service des diversités de tous genres.


    Le délire, c’est de croire que la québécitude peut être de nature identitaire, voire simplement de droite. Car un conservateur québécois ne fera jamais mieux que de défendre une certaine prédominance du français et une relative réhabilitation du patrimoine canadien-français, un parmi d’autres. Une niche bien confortable dont certains tirent depuis longtemps profit.


    En fait, prétendre que le souverainisme québécois a pour raison d’être la pérennité de la nation canadienne-française, tout comme établir un lien mensonger entre le nationalisme de Groulx et celui de Lévesque, c’est un déni de réalité qui nous maintient dans le cul-de-sac identitaire et politique qui est le nôtre, un cul-de-sac dans lequel nous dépérissons chaque jour davantage.


    Le nationalisme québécois « de souche », c’est en somme la position de l’idiot utile depuis 50 ans.


    Vous espérez l’établissement d’un État français en Amérique? Eh bien, il n’y a pas d’autre manière pour y arriver que de faire renaître le nationalisme canadien-français qui nous a si longtemps fait vivre.


    Ça vous tente?