«L’autre vote ethnique», c’est le titre d’un texte de Michel Hébert, paru dans le Journal de Montréal le 25 sept dernier. 142 commentaires à sa suite, à 99% admiratifs. Un texte «historique» qui mérite de figurer tout à côté de la tout aussi historique chanson de Loco Locass, «Libérez-nous des Libéraux!»
J’en présente et commente ici quelques extraits.
«Ils le paieront, les libéraux, cet aveugle parti-pris multicuturel heurtant la majorité des Québécois. Les francophones de souche sont peut-être d’une bonne pâte mais pas totalement dépourvus de ressort, du moins espérons-le... Le choix du gouvernement Couillard de courtiser sans vergogne le vote immigrant ne sera pas sans conséquence politique. Ça se sent. C’est comme une lourdeur atmosphérique avant l’orage. Les provinciaux de souche sont peut-être divisés et, d’une certaine façon, neutralisés mais, avant de disparaître dans les limbes de l’histoire en habit de colonisé, ils feront savoir leur mécontentement. Ce sera une variante inhabituelle du vote ethnique... Ça commencera dans la circonscription de Louis-Hébert, à l’élection complémentaire du 2 octobre. Le PLQ aura droit à sa fête du mouton. La candidate soldée, le dernier nom du tirage au sort, la conscrite de la onzième heure, Ihssane El Ghernati sera bientôt libre de défendre le voile intégral.»
Quelle perspicacité, n’est-ce pas? C’est exactement ce qui est arrivé! Déconfiture totale du parti libéral!
Abordant ensuite la commission sur le racisme et la discrimination systémique, Hébert ajoute : «À ce moment-là, ils sauront, nos invraisemblables libéraux, ce que les gens pensent de cette foutue commission sur le racisme dont on devine la conclusion. Philippe Couillard l’a d'ailleurs dit l’autre jour: «Ce phénomène existe chez nous». Ah bon! C’est donc vu, jugé, et sans doute déjà documenté!»
En effet, je l’ai dit dans une précédente chronique, c’est la 3e commission sur ce sujet en 11 ans, la première ayant eu lieu en 2006 et la seconde en 2011. Tout est donc déjà connu et analysé en profondeur, et les solutions sont sur la table. – Ou plutôt tablettées!
Hébert poursuit : «Une question se pose: mais où vont les libéraux avec cette galère? Il leur reste quoi au juste? À peine 20% du vote francophone. Des fédéralistes pétris de soumission, métamorphosés en tapis de Turquie, qui chantent l’Ô Canada à la Saint-Jean... À part les assimilés, les ignares et les amnésiques, qui avalera le sucre cassé sur le dos des Québécois? Qui à part ceux qui n’aiment pas le Québec et les Québécois, tels qu’ils sont dans leur nature profonde (sic)...»
Après avoir mentionné tout ce que le Québec fait pour les immigrants et les réfugiés, Hébert pose la question : «Alors donc tous ces «groupes communautaires» chargés de l'auscultation collective, tous ces gens bien ou mal intentionnés, et dont certains ont des accointances avec l’islam politique, que diront-ils au gouvernement qu’il ne sache déjà? Que les Québécois ne sont pas assez «ouverts»... Que le Québec n’est pas la terre d’accueil qu’ils espéraient. Qu’ils ont fui la dictature, la guerre et la pauvreté mais que la paix, la sécurité et les programmes sociaux qu’on offre ici ne suffisent pas. Faut-il le dire clairement: devrait-on céder la place? Autrement dit, faire du Québec un gros Montréal en misant sur la minorisation...
De nos jours, celui qui arrive ce soir a droit aux égards consentis à celui qui est là depuis 400 ans. C’est dans la logique multiculturaliste que d’effacer le passé au profit du dernier venu. L'intégration n'est plus un devoir. C'est la majorité qui doit jouer le rôle de la minorité, faire acte de contrition cinquante ans après avoir largué les curés, et céder ses droits, abandonner ses croyances et ses traditions.»
Ça c’est parler, sans avoir la langue dans sa poche et sans aucune peur du politiquement correct! Et comme je l’ai déjà dit, ça nous prendrait, ça nous prend un Jour du Québec qui ravive notre mémoire et notre fierté nationale, Jour dont je parlerai dans ma prochaine chronique. C’est le temps de passer à l’action et d’élaborer le contenu de ce Jour!
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3 commentaires
Pierre Bourassa Répondre
18 octobre 2017Je viens d'écouter la conférence de Presse de Nathalie Roy de la CAQ et d'entrée de jeu ses mots sont pesés,sentis comme si elle avait saisi ce que les Québécois de souche et autres Québécois militant pour la laïcité,veulent entendre après tant de courtisage du PLQ des minorités religieuses, et tout cela après l'adoption du projet de loi 62.
66 pour,51 contre,gouvernement majoritaire oblige.
Elle promet ouvertement une charte de la laïcité si la CAQ est élue en 2018.
Tout çà pour dire que l'autre vote ethnique ira surement vers la CAQ qui elle rempli le vide que n'occupe pas le PQ,celui de l'identitaire.C'était pourtant pas sorcier à deviner.
Point de presse de Mme Nathalie Roy, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de laïcité
18 octobre 2017 | 13 h 07 | Durée : 0:19:01
http://www.assnat.qc.ca/fr/video-audio/archives-parlementaires/activites-presse/AudioVideo-73935.html
André Gignac Répondre
11 octobre 2017Correction
"Qu'attendent les Québécois?" au lieu de "Qu'attendre les Québécois?" Merci.
INDÉPENDANCE OU ASSIMILATION!
André Gignac 11/10/17
André Gignac Répondre
11 octobre 2017La première personne qui devrait être accusée de racisme, c'est bien Couillard avec tout le mépris qu'il manifeste envers le peuple québécois. Toujours prêt à mettre le West Island sur un piédestal avec leurs alliés naturels, les allos, au détriment de la majorité québécoise. Qu'attendre les Québécois pour foutre à la porte ce gouvernement fédéraliste, multiculturaliste et mondialiste? Il y a une maudite limite à être masochiste de la sorte. Respectons-nous joual vert!!!
INDÉPENDANCE OU ASSIMILATION!
André Gignac 11/10/17