8 raisons récentes qui expliquent ce regain de confiance

L'appui à l'indépendance du Québec remonte en flèche à 38%

Plus que 13% à convaincre, soit seulement 1 sur 10!

Fc4ecabdce00c42046c714de2d8d8c4e

Tribune libre

Grande nouvelle: l'appui à l'indépendance vient de remonter en flèche à 38%. Il a fait un bond marqué de 32% à 38% depuis le dernier sondage, et la remontée spectaculaire se poursuit toujours.


Le 13% manquant pour atteindre la majorité sera facile à convaincre. Cela représente 1.3 personne sur 10. Convainquez une seule personne de votre entourage et le tour sera joué!



La hausse de l’appui des Québécois à la souveraineté, relayée par un nouveau sondage Léger, n’est pas anecdotique et fait partie du début d’un mouvement de fond qui ne peut aller qu’en s’amplifiant. Des jours meilleurs pour la cause pointent à l’horizon.


En effet, le « Oui » à un Québec-pays jouit de l’appui de 38 % des Québécois, une hausse de 6 points de pourcentage depuis le dernier sondage Léger sur le sujet. « Ce n’est pas rien pour un enjeu qui n’occupe pas le devant de la scène », soutient Éric Normandeau de la maison de sondage. La CAQ et QS comptent d’ailleurs une proportion presque identique d’indépendantistes parmi leurs partisans, soit respectivement 42 % et 43 %.



Bien entendu, le vote francophone pour l'indépendance est majoritaire! Les Québécois authentiques veulent leur pays! N'est-il pas curieux que des anglophones, allophones et autres étrangers aient le pouvoir de nous empêcher d'avoir notre propre pays? Totalement illogique, non?


Un bond de 6 points, c’est considérable et significatif en statistiques, c’est le début d’un grand retournement de l’opinion publique. Les gens réalisent que l’indépendance devient une nécessité et que la chose ne peut plus traîner en longueur.



Plusieurs facteurs contribuent à cette remontée fulgurante du grand rêve de René Lévesque, prouvant hors de tout doute que l'idée d'un pays bien à nous, enfin débarrassé du carcan fédéral, n'était que dormante, et qu'elle n'attendait que les conditions propices pour se réveiller avec vigueur.


On peut d'abord penser aux efforts tentés en vain du gouvernement Legault qui se prétend plus nationaliste, mais dont toutes les demandes récentes ont été balayées du revers de la main de manière humiliante:



  1. loi 21 qui continue d'être contestée

  2. loi 96 qui continue d'être contestée

  3. nomination d'une activiste musulmane islamiste anti-Québécois nous considérant comme islamophobes

  4. dans les transferts en santé, le Québec ne récolte que des miettes

  5. Ottawa refuse obstinément de céder plus de pouvoirs en immigration au gouvernement québécois qui en fait la demande insistante

  6. le scandale de la passoire du Chemin Roxham ayant amené 40 000 migrants illégaux au Québec en 2022, presqu'autant que les 50 000 immigrants légaux qui s'ajoutent au nombre pour un total de 90 000 étrangers

  7. bien peu de choses transpirent de nos demandes de meilleure réglementation environnementale

  8. les demandes de mieux contrôler les frontières du trafic d'armes et de drogue par les régions autochtones restent lettre morte



Photo: métaphore du Canada qui étouffe le Québec


La population commence à se rendre compte que le Québec est étouffé par le Canada, qu'il n'est plus en mesure de répondre à nos nombreuses attentes. Le Canada s'en va dans un autre sens que celui que nous voulons prendre.


Les Québécois voient mieux que jamais que le Canada ne leur concédera rien de plus, et qu'ils n'ont rien à espérer de plus de ce régime confédératif qui vire toujours à notre détriment.



Les Québécois ont de plus en plus confiance en eux. C'est bon signe. C'est ce qui nous donnera de plus en plus le courage de poser le grand geste émancipateur, de dire Oui à un plus bel avenir.


Photo: de plus en plus, les jeunes se tournent vers l'indépendance, apportant leur dynamisme à la bonne cause


Il faut profiter de cet état d'esprit positif des gens pour raviver la flamme de la liberté.



Nous avons en main tous les atouts pour réussir notre grand projet national et sa suite.


Il serait bon que le Parti québécois établisse un plan d'action de 3 ans pour assurer la promotion de l'indépendance jusqu'aux prochaines élections qui seront déclarées référendaires: si le Parti québécois est élu, le processus de sécession sera automatiquement enclenché la journée même.



Les indépendantistes temporairement désenchantés de la cause qui avaient voté pour la CAQ sont déçus des piteux résultats d'un M. Legault rempli de bonnes intentions mais coincé dans son orientation autonomiste qui ne rapporte que des grenailles, et reviennent peu à peu au Parti québécois. Le chef M. Paul Saint-Pierre Plamondon y est certainement pour quelque chose, avec son approche différente qui frappe les esprits approbateurs et lui fait marquer des points dans la confiance que les gens placent en lui. C'est quelqu'un de cohérent et entier dans sa vision des choses et qui sait où il va.



Un bon point de départ de la campagne de promotion de l'indépendance consisterait à souligner chaque fois que notre gouvernement essuie un refus catégorique et méprisant à l'une de ses demandes. Qu'on souligne à grands traits que ce genre de problème serait réduit à néant dans un Québec souverain qui ne serait plus à la merci d'une autre entité gouvernementale qui l'entrave.



Nous avons besoin de tous nos leviers de décision et d'action pour que le Québec avance et se taille la place qui lui revient sur l'échiquier international en tant que pays souverain.



L'appui à la bonne cause a remonté à 38% tout naturellement. Imaginez le résultat qu'on pourra atteindre si on entreprend dès maintenant une campagne de promotion bien outillée et convaincante.



Commencez à en parler autour de vous. Tâtez le terrain. Plantez des idées. Votre implication personnelle sera essentielle à la réussite collective. Tous ensemble, nous réussirons.



De 38% à 51%, il n'y a qu'une foule de petits pas à accomplir, un à un, car chaque vote compte, ne l'oublions pas.



Un seul petit pas pour chaque Québécois, mais un grand pas en avant pour l'ensemble de la nation.



Vive le Québec libre! (Oui, ça s'en vient, on le sent tous)



Note: cliquez sur les termes surlignés en bleu pour approfondir davantage votre réflexion sur le sujet


 


Featured 08e89f9ca3ccd008612a57afbfe02420

Réjean Labrie756 articles

  • 1 297 098

Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le peuple.

L'icône d'identification montre les fortifications de Québec qui symbolisent notre caractère irréductible et notre résilience face à l'adversité.

Plus de 755 articles publiés en ligne ont été lus un million et un quart de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 13 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





Laissez un commentaire



6 commentaires

  • Réjean Labrie Répondre

    20 mai 2023

    L'appui à l'indépendance continue de monter vertigineusement pour atteindre 48%!  Oui, vous avez bien lu: 48%


    On n'est plus qu'à 3% de la Victoire!


    Le chef péquiste PSPP s’est appuyé sur un sondage Léger-Le Devoir du mois de mars 2023 qui plaçait l’option souverainiste chez les francophones à 48 % et à 41 % contre, en avance de 7 points.


    Immigration, environnement, laïcité, langue : les Québécois «ne se reconnaissant plus dans le Canada actuel», un pays «qui se bâtit sans nous et qui mise de plus en plus sur des dérives idéologiques», a poursuivi St-Pierre Plamondon.


    Il faut que la prochaine élection soit référendaire: si le PQ prend le pouvoir, l'indépendance sera déclarée automatiquement. Toute la campagne sera axée sur les avantages et la nécessité de l'indépendance.


    Source: L'appui atteint 48%


    Le vote au prochain référendum devra exclure les non-Québécois



  • Réjean Labrie Répondre

    4 mai 2023

    Non seulement l'appui à l'indépendance est à la hausse, mais le Parti québécois fait des gains notables.


    Dans la région métropolitaine de Québec, le recul de la CAQ est important : le parti de François Legault passe de 40 % dans les intentions de vote (résultats d’un sondage en février 2023) à 26 %. Il est désormais dépassé par le PQ, qui voit son score augmenter de 20 à 28 %.


    À l’échelle provinciale, la CAQ reste en première place des intentions de vote, à 36 %, mais elle perd 4 points de pourcentage comparativement au sondage de février. Le PQ reste en deuxième position, à 22 %, une augmentation pour sa part de 4 points de pourcentage.


    Depuis son plus bas pourcentage atteint, le PQ n'a fait qu'augmenter dans les intentions de vote.


    Motivez votre entourage, faites des assemblées de cuisine sur l'indépendance!


    Source: Le PQ regagne la faveur des citoyens


    Le secret du Oui à l'indépendance: augmenter la confiance en soi collective



  • Réjean Labrie Répondre

    21 mars 2023


    Dès 2010, je m'interrogeais en ces pages à propos de l'idée de qui devrait avoir droit de vote lors du prochain référendum québécois.


    "À bien y penser, les Canadiens, les anglos du Québec, les allophones ne font pas partie de la nation même qui est animée du désir d'émancipation, alors pourquoi devraient-ils pouvoir voter contre notre projet ? Ça ne les regarde pas. Ceux que cela contrarie n'ont rien à voir avec nous, le peuple fondateur de la nation ; au nom de quoi devraient-ils pouvoir décider à notre place ?"

    Et je concluais:

    "C'est à notre peuple que revient l'entière décision de son glorieux avenir dans la souveraineté du pays que sera un jour le Québec."


     



     



  • François Champoux Répondre

    13 mars 2023

    Bonjour M. Réjean Labrie,


    C'est une question: selon vous, quel sera le régime politique qui prévaudra lorsque nous aurons enfin choisi d'être un pays?


    Les partis politiques ne sont ni des références ni des garanties concernant le respect de nos droits fondamentaux, les droits de la personne; je voudrais bien pouvoir lire que ce ne sera pas un régime politique à la chinoise ou à la russe, encore moins à la Corée du Nord ou autre forme qui nous feraient regretter la fédération canadienne.


    Merci de votre réponse; elle est importante à connaître plutôt avant qu'après. 


    François Champoux, indépendantiste, mais conditionnellement


  • Réjean Labrie Répondre

    12 mars 2023

    Lorsqu'on entrevoit le prochain référendum, il sera important d'établir des règles qui vont déjouer les plans perfides des fédéralistes.


    NOS PLANS D'AVENIR NE CONCERNENT QUE NOUS.


    Le vote au prochain référendum devra exclure les non-Québécois.


    Appliquons des critères restrictifs comme cela se fait dans d'autres pays.



    En toute logique, le vote au prochain référendum sur l'indépendance du Québec devra exclure les minorités ethniques d'origine étrangère, ainsi que les anglo-montréalais, comme c'est pratique courante et admise dans d'autres pays.


    Car il va de soi que l'avenir d'une nation ne concerne que ceux qui en sont natifs, que ceux qui en font partie intégrante. Ce sont ces gens qui forment le peuple qui a besoin d'un état à son image pour se sentir maître chez soi, s'épanouir et prospérer.



    Un exemple tout récent d'une population native qui s'est questionnée sur sa volonté d'indépendance, La Nouvelle-Calédonie.


    Des critères d'appartenance plus restrictifs que lors des élections ordinaires s'appliquaient par exemple au référendum sur l'indépendance qui s'est tenu en Nouvelle-Calédonie, rattachée à la France sous forme de département outremer. C'est une procédure reconnue et parfaitement justifiable. Il n'aurait pas convenu aux Français et autres non-natifs qui y résident de s'immiscer dans ce processus décisionnel démocratique reconnu internationalement. Ils ne sont pas chez eux après tout. C'est aux natifs qu'ils revenait de se prononcer.



    Pour pouvoir voter, il fallait être inscrit notamment sur la liste électorale spéciale pour le référendum où les critères d'inscription étaient plus restrictifs que sur la liste électorale générale afin de limiter le droit de vote d'habitants installés récemment en Nouvelle-Calédonie.


    Quelques-uns des critères utilisés:


    •  avoir eu le statut civil coutumier ou, né en Nouvelle-Calédonie, y avoir eu le centre de ses intérêts matériels et moraux ;


    •  pouvoir justifier d'une durée de vingt ans de domicile continu en Nouvelle-Calédonie à la date de la consultation et au plus tard au 31 décembre 2014 ;


    •  être né avant le 1er janvier 1989 et avoir eu son domicile en Nouvelle-Calédonie de 1988 à 1998 ;


    •  être né à compter du 1er janvier 1989 et avoir atteint l'âge de la majorité à la date de la consultation et avoir eu un de ses parents qui satisfaisait aux conditions pour participer à la consultation du 8 novembre 1998.



    Ici-même chez nous, des règles claires pour déterminer qui est habilité à voter au référendum devront être établies.


    On peut songer à exclure:


    - les résidents nés hors du Québec (allophones et Canadiens-anglais)


    - les Anglos-Montréalais même nés au Québec


    - les citoyens reçus habitant ici depuis moins de 20 ans


    - les non-natifs qui échouent à la passation d'un test de francisation et de valeurs


    En contrepartie, on pourra inclure tous les immigrants occidentaux qui se sont rapidement francisés, intégrés et qui ne se différencient plus guère des nôtres. On n'a qu'à songer à tous ceux qui portent des patronymes à consonnance étrangère comme ceux des personnalités publiques suivantes: Carli (Martin), McLeod (Peter), Petrowsky (Minou et Nathalie), Trogi (Ricardo), Hyndman (James), Facal (Joseph), Fiori (Serge), Zanetti (Sol). Toutes ces personnes sont considérés comme étant tous aussi québécois -et parfois même aussi indépendantistes, que vous et moi.


    En conclusion, gardons toujours à l'esprit que c'est le peuple fondateur qui se dote d'un pays à sa ressemblance.



    Référence: Le vote au prochain référendum devra exclure les non-Québécois


  • Réjean Labrie Répondre

    10 mars 2023

    Lorsqu'on affirme que l'appui à l'indépendance du Québec remonte en flèche à 38%, et qu'il ne manque que 13% pour qu'on soit indépendant, cela signifie que 4 personnes sur 10 sont déjà prêtes à franchir le pas. Ensuite, cela veut dire qu'il suffit que ces 4 personnes arrivent à convaincre l'une des 6 autres pour qu'on obtienne la majorité. Donc, il ne reste plus qu'à persuader 1 personne sur ces 6 pour l'emporter. C'est très envisageable dans un avenir rapproché une fois que la machine référendaire sera lancée à pleine puissance.



    Photo: faisons en sorte que cet enfant grandisse dans un pays libre, le Québec