« Poser la question c'est un peu y répondre », comme le dit l'adage.
Et des questions il en pose monsieur Péladeau quand vient le temps de parler de l'exploitation du pétrole au Québec. Rien de mal à se poser des questions diront plusieurs.
Ses questions font mention de « l'accessibilité sociale », mais je crois qu'il voulait dire « l’acceptabilité sociale » enfin, j'espère.
Il parle aussi du fait qu'une telle exploitation pétrolière devrait être vérifiée par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement. Bof… Oups, Bape.
Sorte de questions concepts qui, soutenues par quelques affirmations optimistes, se répondent à elles-mêmes, sans pour autant être des prises de position qui risqueraient de devenir des sujets sensibles.
L'acceptation publique…
Le Québec hurle contre l'exploitation du pétrole dans le fleuve et sur le territoire en général. Le Québec hurle contre le gaz de schiste et le pétrole de schiste. Le Québec hurle contre le saccage d'Anticosti, contre les pipelines et contre les pétroliers sur le fleuve.
Cacouna fut la source d'une mobilisation citoyenne historique!
Mais oui, nous avons besoin d'énergie. Comme tout le monde. Cependant, nous avons un avantage.
Sans vouloir me répéter, j'affirme que le Québec hurle contre le développement PSEUDO ÉCONOMIQUE À TOUT PRIX et n'importe comment.
Une mobilisation persistante se fait entendre depuis plusieurs années. Comment ne pas entendre ça?
Les Québécois veulent défendre leur territoire. Et défendre son territoire c'est le début de la souveraineté. Comment ne pas voir ça??
LE PAYS tant nommé, c'est le territoire. Pas un mirage, mais le pays réel et sa population.
Un pays, c'est un territoire qu'on doit chérir et protéger. Ce n’est pas seulement un projet pseudo économique. UN PAYS, ce n’est pas une compagnie avec un plan d'affaires.
Un pays, c'est des citoyens sur leur terre, avec un projet de société qui les rassemble.
Quelles sont donc les questions que pose PKP concernant le pétrole sur son site? Les voici.
http://pkp2015.quebec/plateforme/transition-energetique/.
Où devons-nous prendre notre pétrole ?
Pendant la période dite de transition énergétique, devons-nous continuer d’importer notre pétrole ou devons-nous favoriser l’exploitation du pétrole présent dans le sous-sol québécois ?
Existe-t-il une contradiction entre la réduction de la consommation de pétrole et sa possible production au Québec dans la mesure où chaque projet serait assujetti au principe d’accessibilité sociale ?
Comment pourrions-nous nous assurer d’un véritable partage des bénéfices de l’exploitation des hydrocarbures ?
Comment nous assurer que les revenus potentiels de l’exploitation des hydrocarbures profitent aux citoyens du Québec ?
Devons-nous privilégier un modèle d’entreprise à capital hybride combinant capital privé et capital public ?
Je me dois ici de faire remarquer aux lecteurs qu'il y a beaucoup d'allusions au capital, au PPP, aux revenus, aux bénéfices potentiels…
MAIS IL N'Y A PAS UN MOT SUR L'IMPACT ENVIRONNEMENTAL!
PAS UN MOT SUR L'EMPREINTE SUR LE TERRITOIRE. PAS UN MOT SUR L'IMPACT SUR LA VIE DES GENS… Sur les pertes, les risques, le futur…etc.
Loin de prendre position ouvertement sur le développement pétrolier, PKP s’interroge publiquement comme s'il n'avait pas déjà une opinion personnelle très claire sur le sujet. Pas d'opinion sur le sujet? Vraiment? Ben voyons donc. Est-ce possible pour un futur chef de parti, pour un homme d'affaires aussi expérimenté? Ça me donne un petit vertige… J'ai un malaise!
Les questions posées ici par monsieur Péladeau nous guident pourtant directement au texte convenu, au discours habituel de ceux qui prônent l'exploitation pétrolière à court terme sur le territoire Québécois.
Dès qu'on apporte comme sujet principal, comme sujet unique, l'économie, le profit, les PPP, dès qu'on dit, pourquoi acheter le pétrole ailleurs alors que nous en avons en dessous de nos pieds, on réduit le sujet de façon si simpliste, que la réponse ne peut être que positive. Yes, go! Fuck les Bélugas!
Ça me fait penser à la récente époque Marois, qui, malgré le fait qu'elle soit allée chercher un gars comme Breton pour gagner en crédibilité environnementale, alors que le Québec HURLAIT contre le projet d'Anticosti, ça me fait penser à Marois dis-je, qui aussitôt au pouvoir, était prête à peser sur le PITON de la machine à pétrole, alors qu'elle traitait les Libéraux de Charest d'inconscients criminels deux mois avant. Mais elle s'excusait en disant qu'elle au moins, contrairement à Charest, avait négociée un meilleur deal avec le privé. Quelle conscience nationale! Quelle défense du territoire.
4 trente sous pour une piastre…
Et qu'a fait le PQ contre les pipelines sous le fleuve?
Vous voyez, c'est là que le concept de défense du territoire prend de l'importance.
Un grand nombre de personnes n'ont pas voté pour le PQ aux dernières élections pour ces raisons de volte-face de Marois, que je nommais à l'époque, ma plus grande déception politique depuis Lucien. Car celle qui critiquait Charest et son gouvernement néo-libéral faisait soudainement la même chose.
Une autre cause du même genre et qui explique la désaffection de nombreux citoyens politisés et sensibilisés fut le dossier étudiant. Marois leur a fermé le clapet avec un grand chantier de 24 heures sur l'éducation, sorte d'insulte à l'intelligence que tous les jeunes ont sur le coeur pour toujours.
Ce fut à vomir de malhonnêteté intellectuelle. Quelle saloperie, après des mois de marasme social, après une mobilisation citoyenne sans précédent, après les casseroles…
Ramener ça à un buffet froid de 24 heures où chaque personne pouvait parler 4 minutes et dont les décisions étaient déjà prises la semaine avant. WOW! QUELLE HONTE.
L'éducation, l'environnement, le territoire, la langue sont des sujets avec lesquels il ne faut pas trop tergiverser! Croyez-moi.
Ces dossiers sont en partie responsables du fait que nous avons trop souvent entendu ces derniers temps, « ah, PQ-PLQ presque du pareil au même.» Ouch!
Même si nous savons que ce n'est pas vrai, c'est dangereux pour la survie d'un parti que d'entendre ça.
Mais revenons au sujet. Comment ne pas voir l'excitation de PKP pour le « pétrole à tout prix » quand on lit quelques lignes plus loin, ses comparaisons avec la Norvège en disant :
« À titre d’exemple, les Norvégiens disposent aujourd’hui du plus important fonds souverain, dont les des actifs atteignent 880 milliards $ US. L’exemple norvégien a démontré que la constitution d’un tel fonds pouvait procurer aux générations futures les moyens de pourvoir au financement des divers services publics et au soutien du développement économique pour l’ensemble des citoyens du pays. La mise en place de ce fonds a aussi assuré la responsabilité et la capitalisation adéquate pour les générations futures. Il me paraît nécessaire que ces hypothèses soient aussi discutées dans le cadre de la consultation nationale.
Puisque ces enjeux sont décisifs pour le Québec, nous devons inviter les Québécois, tout comme René Lévesque l’a fait il y a 50 ans, à participer à un grand débat national où ils seront appelés à décider de la forme que prendra la phase 2 du plan d’indépendance énergétique. »
Quel vendeur! Qui ne veut pas de milliards, même potentiels. Qui ne veut pas gagner au loto?
Bien entendu, le pétrole de la Norvège et celui du Québec sont des sujets incomparables. Tant par la qualité du pétrole à extraire, le genre de ressource et sa quantité, que les retombées économiques potentielles possibles, ainsi que la situation géographique du dit pétrole et que dire de l'époque dont nous parlons. Pas 1970, mais 2015. Tout ça n'a aucun lien.
C'est utiliser la Norvège pour de la Norvège. Un peu comme quand nous nous comparons à la sociale démocratie scandinave dont nous n'avons rien. Car nous n'avons pas encore collectivement ce courage.
Les milliards de la Norvège, ça donne du lustre aux propositions sous-entendus et sous forme de questions que pose Monsieur Péladeau. Ça pousse le projet dans ce sens positif, mais c'est tout.
C'est de la vapeur de pétrole.
Je suis désolé de vous annoncer que ça n'apporte rien au modèle pétrolier québécois. NIET!
La Norvège développa ce projet à une époque où le pétrole était en plein essor, pas en pleine décadence. Dans le début des années 70. Pas en 2015. C'est à peu près à l'époque où le Québec lui, fonçait dans ses grands projets hydroélectriques pas mal plus verts à long terme.
À une époque ou le sujet de l'environnement et du changement climatique n'était pas encore le sujet de l'heure.
Les forages de la Norvège pour du pétrole « liquide », et non pas pour du sable ou du pétrole de schiste, sont fait OFF SHORE! EN MER…
Ah, c'est dangereux quand même, je sais bien, mais rien de comparable aux projets Québécois.
J'en reste là pour les différences. D'autres que moi, bien plus savants pourraient bien mieux que moi nous parler de ce sujet en détail.
Mais par-dessus tout, ne devons nous pas réaliser que le Québec à fait des choix et des investissements énormes dans une direction historique et qui nous place dans une situation plus que favorable pour penser sortir de l'ère du pétrole. Nous sommes à une place de choix!
Alors, pourquoi salir notre place à tout jamais? La seule réponse nous sera donnée par l'industrie : C'EST POUR FAIRE DU CASH N'IMPORTE COMMENT ET À TOUT PRIX!
Au contraire, l'électricité, quelle richesse. Quel tremplin vers le futur, quel avantage pour mettre sur pied des projets modernes et qui nous sortiraient de l'économie primaire, en créant de l'emploi.
Si on désire, comme le fait PKP, comparer le Québec à la Norvège, c'est bien ça qu'il faut comparer.
Eux leur pétrole d'hier et nous notre électricité de demain et non pas tenter de nous dire de suivre l'exemple ancien de la Norvège qui n'a rien de comparable et est un modèle en fin de vie utile. Car le pétrole, avouons-le, c'est DÉPASSÉ! Pas le choix!
Eux, n'ayant pas le choix, jadis, ils ont investi dans leur pétrole, mais nous qui avions le choix, avons investi dans l'hydroélectricité. ÇA, C'EST UNE BONNE NOUVELLE.
C'EST LA BONNE DIRECTION. Un, deux, trois, GO!
Il ne faut pas tenter un retour en arrière vers le pétrole qu'il nous faudra quitter à tout prix. Au contraire c'est en pesant sur le « GAZ » à toute vitesse qu'on va finir par en sortir!
Oui, mais il y a des répercussions économiques à acheter notre pétrole ailleurs, OUI C'EST CERTAIN. Ça fait 100 ans que c'est ainsi. Ce n’est pas nouveau.
MAIS il y aura des répercussions environnementales hors de prix à aller jouer dans la « bouette brune » dans le fleuve Saint-Laurent qui, je ne le dirai jamais assez, est un des plus beaux cadeaux que la vie a offerts aux Québécois.
Et fonder une grande partie de notre économie sur une valeur aussi fluctuante que le pétrole, c'est comme jouer à la roulette russe. Le prix du baril jouant au yo-yo depuis des années.
Regardez l'Alberta en ce moment avec son pétrole sale qui coûte trop cher à produire alors que le baril baisse de 50%.
Période de transition énergétique dit-on aussi dans le texte de PKP? Oui justement, allons-y à fond, nous qui, avec l'électricité, sommes probablement les mieux placés sur terre en ce moment pour affronter cette transition. Inventons cette façon nouvelle et bien à nous d'affronter cette transition plutôt que de tenter de prolonger cette dépendance par des moyens bien trop risqués.
Penser à court terme en ce moment, en politique énergétique, est non seulement rétrograde, c'est à la limite criminel face aux générations futures.
Autre problématique mondiale actuelle, l'eau potable. Hey, le Québec est un synonyme d'eau potable. Pensons protection de l'eau potable peut-être? Non??
Il me semble que c'est simple à comprendre, même pour un enfant du primaire.
Fleuve, pétrole, pétrolier, pipelines, nappe phréatique, eau potable… enfin!
PKP comme les autres candidats à la chefferie, doit prendre des positions claires sur différents sujets, dont entre autres, la protection sans compromis du territoire. Protéger le territoire, protéger la qualité de vie de la population. Protéger l'environnement. Un pays, ça commence là! Ce n’est pas un fantasme.
Priorisons…
-La ligne 1: des priorités : la défense du territoire et du bien-être de la population québécoise.
-La ligne 2 : affronter le Fédéral et le Capital partout ou il met en danger la ligne un.
PARTOUT! Sans peur, sans compromis et avec l'assurance morale de faire ce qui est juste.
-Ligne 3 : déclarer au plus vite l'indépendance du Québec.
Le reste, c'est de l'administration. Administration qu'il faut réaliser avec inspiration et imagination certe, mais c'est l'administration de l'état.
Voilà pour moi, le vrai chemin vers l'indépendance. Ce qui quant à moi, prime sur la date d'un éventuel référendum, date que nous réclament les libéraux à chaque fois qu'ils le peuvent comme s'il s'agissait d'une maladie honteuse.
Et les citoyens peu éveillés de répondre « oh non, pas un référendum! »
Le PQ doit annoncer ses projets clairement, comme ce que je viens d'énumérer en trois lignes. Une fois que les citoyens seront conscients de l'importance de ce combat, une fois qu'ils seront mobilisés aux côtés des élus qui défendent leur bien-être et leur territoire réel, croyez-moi, un référendum sera beaucoup plus simple à gagner. Fini les rêves. Vive la réalité.
Quelle merveilleuse façon de mobiliser la population que de lui offrir l'occasion de défendre sa terre et d'en prendre possession, de l'habiter et de la contrôler politiquement.
Quel merveilleux projet que de faire un pays dans de telles circonstances. Tous ensemble portant un projet de société inspirant. Plutôt que de trainer la lourdeur moribonde de ceux qui font pitié.
Un vague projet mythique d'un pays rêvé sans de véritables répercussions sensibles et concrètes dans la réalité, sans ce projet de transformation, sans projet de société, alors que tout le reste continue comme business as usual… Ça ne marche pas. Si tout le reste demeure le bon vieux projet néo-libéral du 1% qui utilise le reste de la population pour répondre à ses ambitions. Ça colle plus.
Le PQ ne doit plus servir de simple alternative au PLQ, dans cette alternance sans fin qui ne conduit nulle part et dont les gens ne veulent plus.
Ça prend plus de couilles que ça.
Quand un homme de l'importance de Monsieur Péladeau, aspirant-chef du PQ, éventuel futur premier ministre, rédige une plateforme sur son site internet de campagne et parle d'un sujet aussi crucial que celui-ci, et ne fait pas d'affirmation, mais pose seulement une série de questions. Moi ça me fait peur et ça m'insécurise à 100%! Ça me fait reculer d'un grand pas, alors que sa venue en politique et son poing en l'air m'avaient fait lever mon verre bien haut et hurler de joie. Alors je me dois de poser des questions.
Je m'excuse sincèrement d'outrepasser ma position de simple citoyen, mais je ne lui accorde pas le droit de se tromper ou d'errer sur ce sujet, parce ceci représente pour moi, le coeur de la politique réelle du pays réel et parce que PKP, comme leader actuel de la course, représente beaucoup trop pour le projet national. Car nous le savons, nous n'avons pas de place à l'erreur.
Je sais très bien que ma parole n'a pas vraiment de poids, mais si j'étais lui, je prendrais position pour l'environnement, contre l'exploitation du pétrole au Québec à court terme et j'apporterais un correctif à mon site internet en disant que ma pensée à évoluée sur ce sujet. On l'applaudirait. J'en suis certain.
En attendant, avant de voter, je continuerai de consulter en détail et avec intérêt tous les textes des candidats. J'espère trouver un peu de révolution dans l'air. Un peu d'oxygène. Un peu de révolte. Un peu d'espoir de changement.
Et une volonté claire de défendre le territoire.
Le pétrole, nous devrions y songer uniquement si un jour nous n'avons plus d'autres choix.
En attendant voulez-vous des sujets dont de nombreux Québécois sensibilisés veulent entendre parler?
-La protection de l'environnement.
-La sacralisation du fleuve.
-Une loi sur la nationalisation de l'eau potable (au lieu de laisser vendre des sources comme ESKA aux Américains qui nous revendent notre eau)
-La protection des cours d'eau en général et des rivières en particulier.
-Le développement durable. (pour vrai)
-Le développement économique autour de l'électricité. Comme l'électrification des transports par exemple. Il y a tellement de projets possibles.
-Le développement des régions au lieu de les fermer. ( Pas par des projets polluants du secteur primaire.)
-Un plan sur l'occupation du territoire par la population.
-L'accès à des outils démocratiques pour les citoyens. Comme entre autres, les référendums d'initiative populaire et tous autres outils démocratiques pour rapprocher les citoyens du pouvoir réel.
-La création d'une constitution écrite PAR ET POUR le peuple.
-Une plus juste répartition de la richesse.
-Affronter politiquement le fédéral ou le grand capital, partout où ils menacent le territoire Québécois ou sa population. Affronter pour vaincre!
Bien sur la liste serait trop longue, alors j'arrête ici. Mais je crois qu'il y a déjà assez de viande après l'os pour attirer beaucoup de monde à s'intéresser à l'idée de pays.
Il est là notre pays! Il existe. Occupons-nous-en!
Les autres sujets classiques que nous connaissons tous, comme la défense de notre socioculture, de notre langue vont de soi, nous en parlons tous très souvent. Oui, il faut encore en reparler, mais je ne m'attardais ici, qu'à cet autre aspect important, celui du territoire, du pays réel et de la protection de la population, en espérant du fond du coeur susciter un débat parmi nous tout en appelant aussi à la réflexion, les principaux intéressés, soit tous les éventuels chefs du Parti Québécois et PKP en particulier que j'interpelle ici, car pour l'instant, selon des sondages, c'est le leader de la course.
Tous les candidats font un merveilleux exercice de brassage d'idées. C'est très enrichissant.
J'espère que nous trouverons une ou un véritable leader, dans un parti renouvelé. Un parti mobilisateur avec une direction claire, forte, inspirante et sans ambiguïté.
Vive le Québec. Vive la liberté. Vive l'indépendance.
Souhaitons-nous tous, bonne chance.
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
15 avril 2015Je n'ai pas trouvé d'article sur le sujet en français,jusqu'à date,mais pour ceux et celles qui lisent l'anglais,cet article démontre jusqu'à quel point nos dirigeants sont prêts à aller pour faire de l'argent.
Tout à fait d'accord,PKP doit rapidement s'ajuster à la réalité et refaire ses devoirs en matière d'environnement.
L'argent ne peut racheter une planète éteinte et le Québec,même indépendant,en fait partie.
Doing the Unthinkable: Giant Gas Pipeline to Flank a New York Nuclear Power Plant
http://www.truth-out.org/news/item/30234-doing-the-unthinkable-giant-gas-pipeline-to-flank-a-new-york-nuclear-power-plant
Archives de Vigile Répondre
14 avril 2015En accord avec vous en tous points. J'avais lu justement la plate-forme de M. Péladeau sur l'environnement, etc. et j'étais effectivement restée bien perplexe. J'aimerais, comme vous, qu'il se ravise et mette son site à jour pour nous montrer qu'il avait évolué depuis. N'oublions pas les 25 000 personnes à Québec à la Marche Action Climat samedi dernier. Je recommande aussi la lecture du dernier numéro de la revue Action nationale, numéro intitulé Le Québec face à l'ordre pétrolier canadien. Protéger et affirmer notre territoire, c'est ça l'indépendance. Merci pour votre texte M. Hamelin
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
13 avril 2015Un réveilleur de troupeau.
Vous soulevez les bonnes questions devant cet engagement sous forme de questions.
Oui, LE PAYS, à toutes les sauces, sans plan défini, si ce n'est l'engagement pour une consultation populaire, un référendum sur des questions hypothétiques... Mais consulter une population endormie, lasse, peut donner la réponse qu'on veut.
En effet, la république verte française d'Amérique doit laisser derrière l'énergie du passé. Et surtout: l'eau potable! Plus chère que des hydrocarbures, désormais!
Remember les belles paroles de Lulu. Aux coulisses du pouvoir dimanche dernier, Bernard Drainville s'est montré plus convaincant comme chef d'État.
Archives de Vigile Répondre
13 avril 2015«La Norvège développa ce projet à une époque où le pétrole était en plein essor, pas en pleine décadence. Dans le début des années 70. Pas en 2015. C’est à peu près à l’époque où le Québec lui, fonçait dans ses grands projets hydroélectriques pas mal plus verts à long terme.»
Le réchauffement de la planète, à cause du CO2?
http://gloria.tv/media/iVybaSfHe9m