On parle d'un retour de John-James Charest sur la scène politique active.

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/jean-charest-de-retour-sur-la-scene-federale-721748.html

J'ai toujours dit que John-James Charest était un PUR conservateur servant une cause et à qui on a surement demandé d'aller servir au PLQ, en échange de l'assurance d'une victoire.
Et ce, dans le but de remplir une tâche qui a un lien direct avec l'instauration de mesures socio-économiques néo-libérales.
Couillard n'étant que le deuxième chapitre d'une même histoire.

Bien sûr, sa tâche mortifère était de mettre en place des mesures qui seront toujours contraires aux intérêts du Québec et des citoyens.

C'est l'exemple parfait pour comprendre que la politique, tel que nous la subissons en ce moment, n'est qu'un gros lobbying 2.0 dans lequel de trop nombreux politiciens de haut niveau ne sont que des représentants du 1%, travaillant à l'encontre de la vraie démocratie, et s'il le faut, contre les besoins et le bien-être des citoyens et contre la protection du territoire et du bien commun. Ce sont des PIRATES !

À quelques jours de la mort de Monsieur Jacques Parizeau, il est facile de voir la différence entre un grand homme d’État et ces flibustiers sans âme.

Le PLQ, quand il prend le pouvoir ne fait ni plus ni moins qu'un coup d'État « soft » sans que ça ne se nomme ainsi dans les médias.
Mais comment nommeriez-vous le fait qu'un parti politique, ou enfin, la haute direction politique d'un parti, se fasse élire sous de faux prétextes (excusez le pléonasme ) et qui une fois au pouvoir, se met à travailler à toute vitesse à détruire des pans entiers de la structure étatique, s'attaquant au modèle social, et ce à travers des mesures dont ils n'ont jamais vraiment parlé en campagne électorale.

Des pirates qui menacent la stabilité sociale, menacent le territoire lui-même, tentent de dilapider le bien commun en laissant s'enrichir les très, très riches au détriment des autres.
Des êtres sans conscience qui menacent le système de santé et d'éducation souhaitant la privatisation de tout ! N'est-ce pas là les signes d'un véritable coup d"état quand ce n'est pas cela qui était annoncé ?
Mais nous appelons ça la démocratie.

Alors, revoici le bouffon en chef qui nous prouve que j'avais bien raison.
Il retournera peut-être à ses premières activités, à sa vraie JOB de fédéraste après celle de déstabilisateur en chef. Un grand Kanadian.

Il est venu placer des pions au Québec, les as ensuite défendu à l'international et il va peut-être maintenant se replacer là où il pourra pousser sur la grange, pour tenter de la faire tomber.

Remarquez aussi qu'il y a chez ces personnages des regroupements étranges, et que tous défendent le même point de vue socio-économique. Qu'il y a aussi dans leur entourage des personnages douteux et aussi que presque tous ont des amitiés avec des gens comme les Desmarais. Tous se promènent entre Québec et Ottawa. Belle brochette qui tourne autour de Mulroney. Lui qui vient de conseiller au électeurs de donner un mandat fort à Harper.

Mulroney (Karlheinz Schreiber ), Lucien Bouchard, Charest, Couillard (Arthur Porter ) ...

Mulroney qui, je me dois de le répéter, est aussi un grand ami intime de Monsieur Pierre Karl Péladeau et est également Vice Président du Conseil d'administration de Québécor et Québécor média.

J'espère de tout mon coeur, qu'un jour Monsieur Péladeau éclairciera ce fait et nous dira les influences que cette amitié profonde à sur ses opinions politiques. Sur sa vision de ce que devrait être le pays du Québec.
De la même façon que je souhaitais, lors de la course à la chefferie au PQ, qu'il éclaircisse ses positions sur le pétrole et le fleuve, les pipelines et sur Anticosti…

http://vigile.quebec/Je-m-interroge-sur-les-positions

À ceux qui pensent que dans notre quête pour l'indépendance, l'aspect de la direction politique gauche-droite n'a pas d'importance, je vous dirai ceci, regardez bien ce qui va se passer dans les prochains mois et années. Suivez les liens entre les personnes, regardez les amitiés, les actions politiques et les décisions ou les prises de position par les politiciens. Parce que pendant que les militants répètent sans cesse à qui veut l'entendre que le combat gauche-droite n'a pas d'importance, pendant ce temps dis-je, TOUS les politiciens, tous les partis ne cessent d'intervenir dans des domaines gauche droite.

Pendant qu’on ne s’occupe pas de nos affaires, il y en a d’autres qui s’en occupent à notre place.

Ça n'a pas d'importance dite vous, mais ils ne s'occupent que de ça! L'économie c'est gauche droite, les mesures sociales, c'est gauche droite, la défense de l'environnement c'est gauche droite. Et ultimement, si nous en venons enfin à tenter de faire un pays, les pressions contre nous auront un lien direct avec gauche droite. Faites vous une idée, le 1% conservateur mondialiste n'est pas trop attiré par la gauche, ni par les mesures sociales, ni par les petits états indépendants, et ils se contre câlissent de la qualité de votre environnement, de la survie de vos régions et du nombre de livres dans les bibliothèques scolaires. Ils sont heureux que vous attendiez trois jours à l'urgence en espérant vous vendre des services privés.

Je ne vous dis pas que nous devons faire la promotion d'un modèle politique avant même que d'avoir un pays souverain. Et je ne dis SURTOUT pas que la liberté est assujettie à une obligation de mesures sociales. Vous voyez ce que je veux dire...

Car nous le savons tous, les citoyens de tous pays normaux décident en cours de route de ce qu'ils désirent selon les besoins du moment. Je dis seulement que nous devons défendre nos acquis sociaux, notre modèle, nos institutions et structures qui assurent les services aux citoyens. Nous devons défendre le bien être de nos concitoyens, de nos enfants, nous devons défendre notre territore contre tous ceux qui voudraient s'y attaquer.

Historiquement, la mouvance indépendantiste avait une couleur que je dirais sociale-démocrate. Une grande sensibilité pour la défense des citoyens et non pas le contraire. Et ça, c'est déjà gauche droite.
Ne jouons pas le jeu de ceux qui nous font croire que ce n'est pas important et qui, pendant ce temps là, laissent les vautours vider notre pays au grand complet.

Comme je le répète toujours,« Il n'y aura pas de Québec Libre, sans Québécois libres »
Comme il n'y aura pas de pays rêvé si nous ne défendons pas le pays réel!

La droite extrême, néo-libérale, le grand capital bulldozer, sont aussi et surtout des ennemis du Québec, ennemis du Québec indépendant, ennemis de notre projet. Ne pas voir qui sont et où sont nos ennemis, tout en passant trop de temps à nous battre entre nous, ne pas voir que nous devons prendre position sur l'échiquier politique tout en marchant vers notre libération est une menace pour la réussite du projet.

L'affaiblissement de la société québécoise, c'est à ça que travaillait Charest et c'est à ça que travaille son successeur. Nous devons nous battre contre ce fléau en exigeant un pays, en exigeant de mettre un terme à ces influences nauséabondes et génocidaires.
Car créer les conditions gagnantes pour la fin d'une société, d'une socioculture, d'un modèle social, même si ça se fait par étape, c'est quand même génocidaire.

Il est clair que le temps est à la mobilisation, à l'union des forces. Le temps n'est pas à la petite politique.

Les Québécois ont tenté depuis longtemps de créer un modèle social unique, Une société qui (on a qu'à regardé) est très différente des autres provinces Canadiennes.
Les mondialistes économiques, les avocats du néolibéralisme, travaillent à faire le contraire.
Ils rêvent de nous fondre dans un grand terrain de jeux économique. Terrain de jeu où nous ne sommes pas invités à jouer autre chose que le rôle d'esclaves soumis.

À mon humble avis, les indépendantistes et les personnes qui se disent progressistes, doivent non seulement travailler ensemble de toutes leurs forces à faire un pays au plus vite, car le temps presse, ils doivent en même temps s'attaquer au néolibéralisme et stopper ses représentants locaux.

N'acceptons pas de nous faire dire, par qui que ce soit « on verra plus tard » quand il est question de défendre le territoire national et le bien-être de la population.

Car c'est ça le pays.