Un gros «si» - André Pratte

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Répliques

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3 commentaires

  • Raymond Poulin Répondre

    30 janvier 2008

    Une guerre injustifiée et injustifiable —ce que devrait savoir un homme aussi renseigné qu'André Pratte — demeure telle même si on améliore la stratégie et augmente le nombre des combattants. Par ailleurs, le gouvernement canadien, étourdiment ou délibérément, a exposé et expose encore ses soldats par son incurie à les doter d'un matériel pertinent au théâtre d'opération: absence d'hélicoptères et de drones depuis le début, achat inconsidéré de chars Leopard, qui ne conviennent pas au terrain, d'autant plus que tout char d'assaut est aujourd'hui une proie facile et, contrairement à l'opinion répandue, fragile — canarder les chenilles ou les faire sauter équivaut à un coup de massue dans les testicules — et dispendieux à entretenir et approvisionner (chenilles, électronique, essence et huile, munitions). On ne s'étonnera donc pas que, proportionnellement au nombre de soldats que nous avons sur place, nos pertes soient trois fois plus élevées que celles des autres contingents. Nos stratèges à la noix semblent également oublier qu'aucun envahisseur n'a pu se maintenir en Afghanistan, encore moins l'occuper entièrement.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 janvier 2008

    Parfait la solution Manley d'utiliser 1 000 soldats de l'OTAN pour aider les nôtres qui sont débordés même si bien équipés.
    Suggestion : On fait marcher les soldats de l'OTAN en avant de nos soldats quand ils vont faire des tours de reconnaissance à la ville ou dans la campagne ensablée du sud afghan. Ils seront les premiers à s'apercevoir de la présence de mines par un léger déclic et...Kaboum à Kandahar ! Un ou deux soldats de l'Otan de moins et un ou deux soldat canadien de plus à ne pas revenir les pieds devant».
    M. Harper cherche maintenant un pays volontaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 janvier 2008

    Quant à moi, les positions d'André Pratte sont aussi prévisibles que celles de Jean Chrétien si on lui demandait ce qu'il pense de la Souveraineté du Québec, où encore ce que dirait un chat à poil noir, si on lui demandait s'il n'aimerait pas mieux être un chat à poil blanc...
    Comme dit quelqu'un sur un autre blogue, Money Talk. Et puisque nous ne sommes plus depuis longtemps en démocratie mais bien en oligarchie, il n'est que normal que des ténors de la pensée confortant le pouvoir prennent toute la place.
    Je connais beaucoup de gens qui achètent la Presse, mais très peu qui lisent les élucubrations d'André Pratte, s'y réfèrent et s'en inspirent pour former leur pensée politique. Sorry, i don't think Pratte...
    Cette guerre d'agression est une horreur quoiqu'en pensent les philosophes du Comité Manley, relayés maintenant par des olibrius du genre de Pratte.
    Les ti gars qui laissent leur vie sur les routes d'Afghanistan, ne sauront jamais vraiment pourquoi ils sont morts. Pratte lui, le sait. Mais il ne l'avouera jamais. C'est pourquoi son argumentaire resemble davantage à un mécanisme de défense bien connu, la rationalisation, plutôt qu'un argumentaire crédible qui ne convainc pas grand monde. Pas moi en tout cas.