Regardons les choses aller depuis quelques décennies, et voyons ce qui va encore arriver : Stéphane Dion va donner de petits bonbons aux Québécois (limite au pouvoir fédéral de dépenser, ententes formelles sur les juridictions provinciales et fédérales, etc.) et les Québécois vont se mettre à l'aimer. Stéphane Dion sera premier ministre du Canada avant la fin de 2007, et les Québécois lui auront donné plus de députés qu'au Bloc. Après quelques années de régime Dion, les Québécois, encore une fois, vont se retourner de bord et recommencer à vibrer sur leurs fibres nationalistes.
Nous sommes cons comme ça au Québec. Des girouettes politiques, des poules pas de tête. Des abrutis qui se laissent mener par le bout du nez. C'est à cause du conditionnement médiatique canadian que nous refusons de voir, à cause aussi des partis souverainistes québécois qui ne voient pas clair, qui ne voient pas l'urgence de prendre la place, d'agir concrètement.
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
6 décembre 2006Très logique, ce que vous dites. Les fédéralistes s'adaptent.
Le PQ et le BQ font la même chose: ils s'adaptent eux aussi. Faites l'histoire de ces deux partis, depuis leur existence, et vous constaterez qu'ils ont tergiversé tout le temps. Le BQ avait promis qu'ils allaient à Ottawa pour le référendum. Il s'est trouvé, immédiatement après 1995, une raison pour rester là-bas en en retirer de plantureuses pensions.
Le PQ a constamment changé d'option. Lévesque a pris le beau risque en 1982 après nous avoir fait voter sur le renouvellement du fédéralisme (lire la question de 1980).
ierre-Marc Johnson a pris le chemin de l'autonomisme, repris maintenant par Mario Dumont qui se trouvait dans le camp du OUI en 1995. Parizeau a redressé la barre, mais «les mous» l'ont fait virvolter. Il est devenu confédéraliste contre sa volonté.
Ses successeurs, Bouchard et Landry, n'étaient que des confédéralistes qui se camouflaient sous le terme vague de «souveraineté». Quant à Boisclair, il tourne tellement sur lui-même, qu'on a le droit de se demander où il se situe. Il doit être parti «ailleurs» jouer dans un sketch!
L'arrivée de Dion va clarifier les choses. Les fédéralistes auront leur défenseur. Je cherche celui, tant au BQ qu'au PQ, qui pourra lui faire face. Car le Monsieur libéral ne se contentera de slogan creux comme «On se donne le vrai pouvoir» ou «Un parti propre au Québec».
Il faudra lui opposer des arguements beton pour le contraindre. Y-a-t-il quelqu'un dans la maison indépendantiste (?) prêt à l'affronter? Qu'on me suggère un nom. Je n'en vois pas d'autre que Parizeau. Mais il est à Collioure !