La présidentielle autrichienne a été invalidée en raison d'irrégularités, a annoncé la Cour constitutionnelle, vendredi 1er juillet. Le parti d'extrême droite FPÖ contestait la régularité de l'élection qui a vu son candidat, Norbert Hofer, battu de peu en mai par l'écologiste Alexander Van der Bellen.
Ce dernier, qui doit en principe prendre ses fonctions le 8 juillet, ne l'avait emporté qu'avec 30 863 voix d'avance, rassemblant 50,3% des suffrages lors du second tour, le 22 mai.
Un nouveau scrutin sans doute à l'automne
Norbert Hofer, qui a échoué de justesse à devenir le premier chef d'Etat européen issu d'une formation d'extrême droite depuis la seconde guerre mondiale, estime que le scrutin a été entaché d'irrégularités. L'enquête et les auditions de la Cour ont permis de confirmer que plusieurs dizaines de milliers de bulletins provenant du vote par correspondance avaient été dépouillés de façon irrégulière, soit en dehors des heures légales, soit par des personnes non habilitées, une pratique jusque-là largement tolérée.
Cette décision de la Cour constitutionnelle ouvre la voie à un nouveau scrutin, sans doute à l'automne. L'intérim à la tête de l'Etat sera assuré par la présidence de la chambre basse du Parlement.
L'extrême droite française se réjouit
A peine annoncée, cette décision a suscité une pluie de tweets de responsables politiques d'extrême droite.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé