J’ai déjà évoqué ici dans Vigile, le travail courriel fait par un groupe de Vigiles intéressés à poser un geste en faveur de la concertation souverainiste devant mettre fin à la division électoraliste et partisane de nos forces politiques.
Nous faisons donc connaître ici et ailleurs nos propositions appelant les forces citoyennes de la mouvance souverainistes à se manifester en faveur de la fin de nos divisions stériles sur la RAISON d'État. Des propositions qui définissent les termes essentiels sur lesquels nous entendre. Cela pour faire des prochaines élections à Québec et Ottawa, qu’elles soient précipitées ou pas, des élections décisives.
Vous trouverez ici-bas un texte du Collectif de rédaction expliquant la démarche ainsi que les liens utiles s’adressant autant aux partisans de la souveraineté du peuple et de l’État (du peuple), qu’au peuple souverain du Québec lui-même, aux États-majors des partis, aux tacticiens et stratèges, aux décideurs politiques et aux faiseurs d’opinions.
Claude G. Thompson
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Joignez le Collectif citoyen du 5 mai 2010
Pour mettre de l’avant, la primauté de l’Autorité démocratique suprême du peuple souverain du Québec
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Une proposition définissant les termes capables de construire, sur la RAISON d'ÉTAT, la convergence souverainiste.
Elle identifie les éléments ESSENTIELS d'un PROGRAMME COMMUN d’ÉTAT digne de ce nom.
Description de la démarche par le Collectif citoyen du 5 mai 2010
La division de nos forces
La division décourage, fabrique l’impuissance, attise le cynisme. Elle contribue au désintéressement des citoyens envers la cause du peuple souverain du Québec. Elle les convainc de rester chez eux les jours d’élections. S’ensuit un déficit démocratique et un discrédit de la chose politique. Dès lors se propage une propagande néo-poubelle, alors que la mobilisation des citoyens serait en mesure de créer un État valide et légitime, digne de la volonté libre du peuple.
La raison d’État
Pour rassembler, il faut reconnaître ce qui unit. Ainsi, un rassemblement professionnel se fait sur la base d’un code d’éthique ; les travailleurs se réunissent sur la base de principes syndicaux ; d’autres s’unissent politiquement sur la base d’idéologies ou de programmes. Selon la conjoncture, ces groupes peuvent se concerter, voire se regrouper pour défendre un intérêt ou une cause qui leur est commune.
Pour les souverainistes, l’intérêt et le but sont :
- Défendre la primauté de la souveraineté du peuple ;
- Fonder un État légitime émanant nommément des voix du peuple souverain du Québec.
Il est de l’intérêt des partis politiques indépendantistes de rassembler les citoyens autour d’une équipe compétente déterminée à promouvoir un programme d’État, plutôt qu’un programme de gouvernement provincial. La concurrence partisane disperse nos énergies. Elle compromet et reporte l’avènement de l’État souverain et indépendant de tout autre État.
Les partis doivent cesser de se concurrencer sur tout et limiter leurs rivalités à la gouvernance de l’État pour mieux s’entendre sur la raison d’État ; le mécanisme d’accession à la souveraineté et ce que nous voulons que soit cet État devant être exclus de la querelle. Pour cela nous devons dès maintenant nous mettre d’accord sur le choix d’un processus commun incluant une Constituante, du moins sur les termes primordiaux qui permettent de créer l’État du peuple souverain du Québec, sous République.
Un telle UNION, sur tels termes, un tel rassemblement de nos forces politiques et citoyennes, peut créer une pression suffisante sur les partis politiques pour qu’ils excluent la raison d’État de leur concurrence déraisonnable.
La fin de la division électoraliste sur la raison d’État permettra d’enclencher le processus par lequel nous fonderons l’État indépendant et souverain du Québec. Le temps de l’électoralisme partisan est révolu.
Le poids du nombre
Les militants actifs des partis sont minoritaires. La majorité non partisane, quant à elle, est cependant le plus souvent oubliée : trans-lucides, nous ne la voyons, ne l’entendons pas, et donc nous la négligeons. Pourtant, le PAYS ne saurait se faire sans elle. Seule la fin de la déprimante division de nos forces permettra de remobiliser les citoyens aujourd’hui découragés par la division sur tout.
Briser le cercle vicieux de l’électoralisme partisan
Mobilisons les forces transpartisanes [1] de la mouvance souverainiste, incluant les partisans responsables, rien de moins. Entendons-nous sur l’essentiel, notamment en faisant valoir la puissance et l’efficacité d’une coalition de gouvernement d’État reposant sur ces deux prémisses :
- Créer l’État valide que nous désirons fonder depuis la Conquête ;
- Éliminer les divisions qui nuisent à sa création.
L’État actuel échappe au peuple souverain, à sa députation, à son gouvernement
Dans l’État actuel illégitime du Canada, ce qui constitue l’État du Québec échappe au peuple souverain et à sa députation siégeant à Ottawa et à Québec. Depuis la Conquête, ce qui constitue l’État nous a toujours été imposé par la Couronne britannique et les forces occultes qui la contrôlent, de Londres à Bay Street à Toronto, via le Parlement de Westminster ou celui d’Ottawa. Ce dernier dispose plus que jamais d’un pouvoir de désaveux en ce qui concerne les législatures provinciales. Ce qui constitue les États actuels échappe au gouvernement qui gouverne le peuple souverain du Québec, échappe à sa députation, échappe au peuple lui même.
Chaque parti politique, chaque regroupement, tend à imposer ses choix. Les divisions qui s’ensuivent compromettent l’avènement de l’État valide du peuple souverain du Québec. Ainsi, en votant pour un parti, nous nous trouvons à éliminer les autres, affaiblissant ainsi l’impact politique de l’ensemble. Nous avons pu le constater lors des élections de décembre 2008 et de mars 2007.
Tirer les leçons du passé pour préparer des élections décisives, précipitées ou pas.
L’union de nos forces aurait permis en 2008, au pire, l’élection d’un gouvernement minoritaire du PLQ, au mieux, un gouvernement minoritaire de coalition. Quelques centaines de voix ont manquées dans quelques comtés pour sortir du jeu un député fédéraliste. Mais ce n’est pas le mieux. Il nous faut un gouvernement majoritaire en voix et majoritaire en sièges. Seule l’UNION de nos forces est en mesure de le faire.
Si rien ne change avant les prochaines élections, le PLQ fédéraliste pourrait encore se faufiler et conserver le pouvoir. Surtout si Jean Charest quitte…Quant au PQ, il ne pourrait, sans UNION, que former un gouvernement minoritaire sans force et sans pouvoir qui nous livrerait à des demi-mesures sans consistance et à des référendums sectoriels qui ne feraient que reporter à plus tard ce que nous pourrions faire aujourd’hui. Nous devons donc rendre effective la primauté de l’Autorité démocratique suprême du peuple souverain sur l’État qui gouverne le gouvernement du peuple…
Si par contre nous réalisons l’union de nos forces, une coalition de gouvernement de souveraineté pourrait être élue, sur la base d’un programme commun d’État. Pour ce faire, nous devons nous entendre sur des principes communs qui susciteront l’adhésion du plus grand nombre.
Le principe démocratique de la souveraineté du peuple doit devenir le fondement du programme commun. Il engage la primauté de l’Autorité démocratique suprême du peuple souverain ici et maintenant, quel que soit l’État qui gouverne le peuple souverain du Québec sur son territoire national.
Cette primauté doit être effective, sans conditions ni délais ou d’incessants reports. Elle commande l’union des forces politiques et citoyennes, sous une coalition de gouvernement de souveraineté du peuple et de l’État du peuple souverain.
La réunion à Québec de TOUTE notre députation siégeant à Ottawa et à Québec sous Constituante permettra de rapatrier temporairement à Québec toutes nos forces, de manière à préparer son rapatriement permanent sous République. Nous entendre sur la réunion de cette constituante permettra d’exclure du débat électoraliste partisan la question de la constitution.
Ces propositions s’adressent au citoyen qui désire s’engager sur la voie de l’union. Elles font état des éléments essentiels sur lesquels nous pouvons nous entendre pour que les prochaines élections soient décisives.
Plus grand sera le nombre d’endosseurs et de signataires, plus grandes seront les chances de créer un mouvement citoyen d'opinion capable de convaincre les partis politiques de procéder à l’union de toutes nos forces avant les prochaines élections à Québec et à Ottawa.
Le Collectif de rédaction de ces propositions espère ainsi offrir aux forces citoyennes dispersées, une occasion de se manifester dans l’union de leurs forces, pour mettre fin à la perpétuelle et universelle division électoraliste partisane, qui bloque tout espoir de progrès et qui décourage tout le monde.
Le temps presse
Quelques clics pour endosser cette démarche citoyenne ayant pour but la mise au point d’un dispositif politique capable de faire l’UNION des forces citoyennes et politiques de la mouvance souverainiste aujourd’hui divisées, dispersées, et par cela, pour beaucoup, affaiblies par la démission et le défaitisme et l'abstentionniste électoral qui a permis l'élection de trois gouvernement canadianisateurs successifs.
Vigiles divisés | Vigile du PAYS toujours reportée, déportée
Dans Vigile notamment, la division décourage tout le monde, les diviseurs compris.
Voilà des propositions en mesure de réunir une dizaine de personnes. Déjà tout un exploit après 40 jours de traversée d'un désert courriel difficile.
Voilà de quoi engager leur détermination militante, véhémente ou tranquille, dans la voie de la concertation convergente. Voilà de quoi leur donner de bonnes raisons d'espérer, de bonnes raisons pour défendre l'UNION de nos forces, dans la connivence, la concertation et la convergence...
- contre la table rase qui ne pourra que reporter l'indépendance ;
- contre le découragement que provoque ce report ;
- contre l'absentétisme militant ;
- contre l'abstentionnisme électoral.
Une convergence de compromis, sans compromission
Une concertation qui n'admet pas l'inadmissible, à savoir, élire encore un gouvernement d'un parti sans pouvoir, parce que toujours élu en vertu d'une concurrence électoraliste partisane incapable de former, sur la RAISON d'État, la COALITION NATIONALE qu'il faut pour que ce gouvernement ait enfin prise sur l'État illégitime qui gouverne le gouvernement du peuple souverain du Québec.
VIVE l'UNION du peuple souverainiste du Québec !
VIVE l'UNION du peuple souverain du Québec !
VIVE l'UNION CITOYENNE, capable de faire l'UNION de toutes nos forces politiques !
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Soyons UNIS pour préparer ENSEMBLE les États généraux du peuple souverain du Québec.
À présider par Gilles Duceppe et à tenir dès cet automne sous le secrétariat général de M. Gilbert Paquette, cela, pour faire l'UNION convergente de toutes les forces politiques et citoyennes des partisan,es de la primauté démocratique de la souveraineté du peuple du Québec ; et l'UNION des partisan,es de l'État souverain du peuple souverain sur son territoire national du Québec.
Endossez la démarche citoyenne en faveur de l'UNION de nos forces, contre les chantres de la division électoraliste et du cynisme défaitiste.
SIGNEZ - dans jesigneQuébec .com
- APPEL CITOYEN du 20 mai 2010
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Par : le Collectif citoyen du 5 mai 2010 :
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Luc Archambault, Québec, 2010 04 23
Claude G. Thompson, Montréal, 2010 04 23
Pierre Schneider, Saint-Sauveur-des-Monts, 2010 04 23
Raymond Poulin, Saint-Eustache, 2010 04 24
Daniel Roy, C.A., Pierrefonds, 2010 04 25
Gaëtan Dostie, Montréal, 2010 04 27
Mario Goyette, Charny, 2010 05 02
Luc Beauchemin, Chicoutimi, 2010 05 10
René-Marcel Sauvé, Montréal, 2010 05 13
- Et autres à venir...
32 signatures en date du 2010 05 21 | 3h24
Voir la suite dans :
APPEL CITOYEN du 20 mai 2010 -
L'adhésion au Collectif citoyen du 5 mai 2010 est libre.
Elle permet à ses membres de conserver leurs coudées franches par ailleurs, sur la base d'une adhésion au principe solidaire de la concertation, de la convergence, de l'UNION de TOUTES nos forces, dans la pluralité. Une diversité complémentaire rassemblée par ce qui ne contredit pas nos convictions les plus profondes, celles qui font de la primauté effective de la souveraineté démocratique du peuple souverain, l'Autorité démocratique suprême sur son territoire national, en l'occurrence, celui du Québec.
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(1) Force transpartisane : Elle est ni non-partisane, ni apolitique. Elle est partisane de la raison d’État du peuple souverain du Québec. Une raison politique d’État qui transcende les partis et leurs divisions électoralistes sur la gouvernance partisane de l’État.
Appel à l’UNION et la CONCERTATION - Une proposition citoyenne
APPEL CITOYEN du 20 mai 2010
Pour une UNION transpartisane des forces citoyennes et politiques du peuple souverain
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
21 mai 2010Je suis vraiment fière de vous, Mr. Thompson. C'est du beau travail. Au nom de tous les êtres souverains de ce monde. Merci.
France Villemaire