Mais c’est pas vrai : un parti indépendantiste supplémentaire! Encore
quelques-uns et chacun aura le sien. Certes, il faut se réjouir qu’une
ex-vice-présidente de l’ADQ ait vu la lumière, mais fallait-il pour autant
qu’elle tombe dans le panneau de la partite avec, par-dessus le marché, un
nom qui conviendrait beaucoup mieux à un groupe de chrétiens mystiques?
Jeanne de Lys... Torrieu!
Quelqu’un a-t-il fait le compte exact des partis indépendantistes déjà
enregistrés, en voie de l’être ou simplement en gestation? Et celui des
mouvements? Quelqu’un pourrait-il identifier un seul État devenu
indépendant qui y soit parvenu par une telle dispersion de ses forces?
Comptez et priez, ou allez demander une autre explication aux sceptiques,
dont quelques-uns, par ce qu’on peut lire dans Vigile, se conduisent de
toute manière comme des croyants de choc.
On se plaint, moi le premier d’ailleurs, de ce que les Québécois se
conduisent conformément à leur statut politique d’annexés, contribuant
inconsciemment à l’effritement du peuple dont ils font partie. Comment
bâtir ou rebâtir leur confiance en eux-mêmes et leur détermination si ceux
qui prétendent les mener à la terre promise veulent tous devenir califes à
la place du calife, si, toutefois, il existe déjà un calife? — Lorsque même
la chef du PQ n’ose pas prononcer les mots indépendance ou souveraineté
dans une salle comptant exclusivement des péquistes ( Abitibi-Ouest, avril
2008), sous prétexte que certains d’entre eux ne sont pas souverainistes,
on commence à s’inquiéter un peu... que veut-on, au Parti québécois,
davantage de membres, de travailleurs bénévoles et de voteurs d’abord,
quitte à s’unionationaliser, ou l’indépendance? Adoptez la stratégie que
vous voudrez, madame Marois, mais pas plus d’une à la fois, tout de même!
Comme le disait l’un de vos mentors, monsieur Parizeau : «Quand on veut
faire l’indépendance, il faut le dire, sans détour», et encore : «Il faut
en parler avant, pendant et après les élections».
Il semble qu’il y ait de moins en moins moyen d’amener les chefs virtuels
et les organisations politiques dites indépendantistes à se concerter et
même à se parler. Chacun détient la vérité et tient mordicus à sa vison
des choses, y compris sur la stratégie et même la tactique. À croire que
l’idée de l’indépendance — ou de la confédération, j’ajoute cela pour ne
pas discriminer monsieur Bousquet, qui se félicite d’être mou — génère
fatalement le solipsisme ou l’autisme.
Pourquoi toute cette zizanie alors qu’elle n’existait que marginalement
avant 1995? J’avance une hypothèese dont j’espère qu’elle est erronée. La
défaite du deuxième référendum, de même que l’attaque fédéraliste et
fédérale tout azimut qui s’enhardit de plus en plus, ont généré avec le
temps une peur panique, de moins en moins contrôlée, de rater le coche.
Lorsqu’elle ne paralyse pas, la peur entraîne la précipitation et le
désordre, ce qui mène seulement à l’agitation du bocal : plus la broue
s’épaissit, moins on y voit clair.
Peut-être pourrions-nous tous mettre une sourdine à nos cogitations,
freiner des quatre fers avant d’agir davantage et tenter de convaincre nos
multiples aspirants au califat d’au moins se téléphoner ou s’écrire
(l’internet économise les timbres). Si ça ne suffit pas, les membres de
ces partis devraient peut-être commencer à réfléchir à ce que signifie
l’expression «la patrie avant les partis» et relire la proposition de Denis
Julien à propos d’une constituante, d’une constitution et de leurs suites.
C’est incomplet, insuffisant? Sans doute, mais, comme l’affirmait une
publicité déjà vieille de 30 ans, «c’est plus que du bonbon». Une Académie
de l’indépendance en même temps? Pourquoi non, tant qu’on n’en fait pas
une panacée universelle? Et autre chose encore? Pourquoi pas? À la
condition de ne pas s’accrocher à une seule idée miraculeuse, qui ne vaut
pas davantage que l’huile de saint Joseph; après tout, que trouve-t-on à
l’Oratoire sinon des béquilles toutes sorties du même atelier? Espérons au
moins que l’huile en question provient d’une première pression à froid.
C’est une bonne chose, la pression à froid, même et surtout pour les têtes
qui s’échauffent. Donneur de leçon? Mais non, j’écoute seulement ce que
disent les gens nommés ordinaires, ceux qui font la différence lors d’un
vote et qui, justement, aimeraient bien être en mesure de la faire, la
différence, mais significative. Tout serait plus simple, j’en conviens, si
seulement les Vigiliens et autres internautes indépendantistes votaient :
l’indépendance obtiendrait un score de 99%, divisés en autantr de
tendances, et le Parti libéral gouvernerait la belle province pour cent
ans, en espérant toutes les nuits que dure la zizanie des gens d’en face.
Indépendantistes de toutes les chapelles, étripez-vous!
Quelqu’un pourrait-il identifier un seul État devenu indépendant qui y soit parvenu par une telle dispersion de ses forces?
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27 commentaires
Serge Charbonneau Répondre
27 juillet 2011Ce texte a été écrit il y a trois ans.
On constate l'énorme évolution à l'école de l'Indépendance.
La guerre des profs se poursuit.
Nos "amis" fédéralistes ont la vie belle !
Ils crient en choeur, vive les Indépendantistes !
Serge Charbonneau
Québec
Michel Guay Répondre
7 août 2008Les immigrants ne forment tout de même pas une nation et ne possèdent pas notre unité historique . C'est justement parce qu'ils sont très divisés qu'ils sont victimes de la propagande anti indépendantistes des fédéralistes et de tous les médias ethniques .
C'est aux Québecois de souche de s'unir et de ne pas se laisser diviser par des partis bidons
Archives de Vigile Répondre
5 août 2008Marie-Mance Vallée a écrit:
C'est exact. Mais ils n'ont pas peur de se faire taxer de racisme, eux. Ils sont plus libres que nous.
L'indépendance, il m'arrive de penser que c'est eux qui la feront.
Archives de Vigile Répondre
4 août 2008Avant de tous mourir étripés, ce qui ferait l'affaire de bien du monde, il serait peut-être important de répondre à la question suivante :
Qu'envisagez-vous faire avec les 50 000 immigrants qui entrent au Québec annuellement? Pensez-vous qu'un Chinois qui immigre au Québec est venu pour faire l'indépendance du Québec?
Soyons réalistes un peu...
Nous serons bientôt une nation folklorique si personne ne demande un moratoire sur l'immigration au Québec.
Je ne serais pas surprise que ce soit les immigrants de deuxième et troisième générations qui le demandent à notre place. Nous sommes si frileux...En tout cas, c'est un propos qu'on entend de plus en plus chez les immigrants qui paient des taxes et des impôts.
Marie Mance Vallée
Michel Guay Répondre
2 août 2008Le Parti Québecois nous a conduis à un pas de l'Indépendance de 1970 à 1995 et avec plus de 49% du vote en 1995 il n'était pas temps de nous diviser dans des partis bidons à droite au centre et à gauche ..
Ces trois partis divisionnisstes ne servent que les plans divisionnistes des fédéralistes en permettant l'élection et la réélection de Charest le voleur de référendun , le violeur de la loi référendaire .
Le temps d'une élection il faut élire le Parti Québecois et réaliser notre indépendance .
Ne pas agir ainsi nous condamnerais à toutes les violences révolutioonnaire pour au moins 50 ans et mettrais fin à notre projet de décolonisation démocratique
Archives de Vigile Répondre
2 août 2008Bonjour M. Poulin,
quand Pauline Marois a suggéré, même si elle s'en est défendu par la suite en disant n'avoir pas réfléchi correctement ses paroles, quand elle a suggéré qu'on pourrait enseigner l'histoire ou la géographie en anglais, elle est venue confirmer, une fois de plus, ce que j'ai toujours pensé d'elle. C'est une carriériste, possiblement compétente dans l'exercice des responsabilités ministérielles, mais sans aucune vision. Pour une fois qu'une femme pourrait devenir le chef de l'État, car je crois que ça nous serait bénéfique, eh bien il a fallu que ce soit elle.
Vous dites "Il semble qu’il y ait de moins en moins moyen d’amener les chefs virtuels et les organisations politiques dites indépendantistes à se concerter et même à se parler. " Si la cause pouvait devenir si urgente et préoccupante dans la tête des gens en général, peut-on espérer que des personnalités qui ont un certain ascendant sur la population puissent se convaincre de s'investir en politique, voire d'intégrer le PQ et le réformer, un peu comme Jacques Parizeau le fit dans les années 80 et 90 ? J'en suis là dans mes espoirs. A tout le moins, avec Pauline Marois, est-il crédible, voire souhaitable, qu'un pacte se négocie entre les partis nationalistes afin de rallier plus de 50% des votes aux prochaines élections ? Y a-t-il un espoir raisonnable de ce côté ?
Certains disent "il faut d'abord prendre le pouvoir", et ça s'arrête là. Avec 40% ou moins, dès son entrée en fonction au gouvernement, généralement, le PQ subit une baisse continue de la faveur populaire, tranquillement et inexorablement étant donné son inaction. Je veux bien croire qu'il est mathématiquement possible de dépasser le 50% lors d'un référendum, avec un messie et un projet qui ne fait pas trop peur, mais ça ne fait que trancher le Québec en 2. Ça nous est arrivé en 95 et on ne s'en porte pas plus mal aujourd'hui pourrait-on nous dire, il n'y a pas eu de guerre civile. La grogne indépendantiste a très vite été neutralisée dans "les actualités", les nouvelles télévisées, ce qui a rassuré l'opinion publique. Peut-être les militants se disent-ils qu'avec 51% de OUI lors d'un prochain référendum, on aura gagné, et après, il suffira de se défendre pour conserver cette victoire. Mais à la différence de 95, la grogne viendrait des rangs fédéraux, l'espace publique serait réquisitionné, on jouerait sur les sentiments des gens pour leur faire peur. Dans un tel scénario, j'en suis sûr, les Québécois en viendraient à voter NON dans un référendum subséquent de "confirmation", référendum tenu par le Canada.
Mme Lucille Labrie donne une bonne illustration du conditionnement qui s'opère : "Dans mon grand journal régional et dans certains quotidiens, on aime bien montrer Charest toujours jeune, souriant et en lui donnant tous les crédits même si la majorité du temps il ne les mérite pas ! Et si à l’occasion il y a photo de Marois c’est avec un regard pinçé, vieilli ou colérique qu’on nous la présente !" S'il y a des gens, sur Vigile, qui croient que tous les Québécois s'aperçoivent de cela, ils se trompent. Les Québécois se font dire exactement le contraire (les médias seraient gangrenés par les séparatistes) dans certaines émissions comme 'l'Avocat et le diable', TQS, à l'heure du souper.
Un anonyme apporte ce commentaire : "Quand VLB parle trop fort, des péquistes lui tombent dessus. Quand La Presse dit à Madame Marois que Curzi est un pas fin, elle acquiesce et va parfaire son mauvais anglais aux États-Unis. Quand Parizeau disait qu’il s’en allait en référendum, Landry lui tirait dans les pattes." On se souvient de Landry, au débat des chefs, incapable de présumer de la bonne foi de Parizeau devant l'arnaque de Charest (c'était une arnaque envers le jugement des spectateurs). Lucien Bouchard aussi semblait avoir besoin d'une autorisation des maitres, une permission de s'exprimer dans l'espace d'influence, sur la place publique, comme s'il n'y occupait pas, à l'époque, la place centrale.
Grégory Vézeau résume bien quelques faits : "13 ans d’inaction... dont presque 8 années au pouvoir après 1995...". Il dit que le PQ s'est caractérisé, s'est positionné, et qu'il n'est donc plus la coalition arc-en-ciel de ses origines. C'est vrai, mais le PQ n'a jamais cessé de se battre pour ne pas se positionner, c'est la population qui l'a caractérisé, en quelque sorte, en favorisant l'émergence de l'ADQ et de QS. Ce sont ces nouveaux partis politiques qui poussent le PQ dans un coin. Je ne pense pas que le PQ puisse redevenir la coalition de tous ceux qui croient, au Québec, à différents degrés de conviction, que l'indépendance est nécessaire. Je crois que le PQ doit chercher des alliances, qu'il doit accepter d'être membre d'une coalition plutôt que de former lui-même cette coalition, comme jadis. M. Vézeau donne un exemple de la suite des choses avec un parti purement indépendantiste et sans courant de pensée déterminé, en disant qu'après l'indépendance, le parti de dissolverait (ou dissoudrait, quel est le bon mot ici ?). J'ai toujours pensé que si le PQ parvenait un jour à faire l'indépendance du Québec, ce serait le début de sa propre mort, nécessairement. Et j'ai pensé quelques fois que certaines autorités dirigeantes du PQ savent bien cela. Ce n'est pas beau de penser cela, d'insinuer que peut-être certains ont intérêt à ce que l'objectif n'advienne pas trop vite. Je ne veux pas croire cela. Mais l'inertie et le blocage systématique de toutes les initiatives (le projet de Constitution et de citoyenneté n'est pas né avec Marois) laissent imaginer bien des choses.
Archives de Vigile Répondre
1 août 2008M.Poulin, je pense que même si on se divise, on s'éparpille, on se chicane et qu'on forme d'autres partis politique, je crois que se sont des effets secondaires du doute(«être dans l'incertitude de la réalité d'un fait»).
Depuis que je lis vigile, j'ai l'impression que les indépendantistes entretiennent le doute sur leur capacité de réaliser l'indépendance. C'est ce que j'appelle les fausses manoeuvres du doute.
Quand tout ceux et celles qui travaillent pour l'indépendance auront vaincus leur propre doute, ils seront capables de convaincre et de trouver des solutions appropriées pour accéder à l'indépendance.
Maude, étudiante en politique internationale, premier cycle et la future relève!...qui ne doute pas.
Grégory Vézeau Répondre
31 juillet 2008Je suis tout à fait d'accord avec Steve Quilliam.
C'est justement cette cause que le P.Q. semble avoir abandonnée. C'est pour cela qu'il n'a que 2 options pour lui.
Continuer sur la voie actuelle, c’est-à-dire de continuer à provoquer la division des indépendantistes. Tout ça dans un climat dit non favorable à la souveraineté. Climat, je vous ferai remarquer, qui a été créé par le parti québécois, suite à 13 ans d'inaction... dont presque 8 années au pouvoir après 1995.... Années où il aurait pu mettre en place une démarche constitutionnelle.
Tout ça pour disparaître, laissés par ceux et celles qui ont été abandonnés par le parti, et être remplacé par un nouveau véhicule Indépendantiste.
Ou encore, le parti québécois peut :
Comprendre le message, et redevenir le véhicule de l'indépendance pour mettre fin à la division et regrouper les forces.
-------------------------------------------------
Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi il y avait autant de division chez les indépendantistes à l'heure actuelle? Et pourquoi ces divisions sont nombreuses?
C'est parce que le parti québécois s'est classé sur l'échelle de la politique.
Une erreur selon moi. Pourquoi? Tout simplement parce parmi ceux qui savent que l'Indépendance est dans l'intérêt de tous, les visions politiques sont différentes.
Des gens de la gauche, de la droite, du centre, des conservateurs, des libéraux, des sociales-démocrates et j'en passe, veulent l'indépendance. Mais ils ne veulent pas d'un parti qui possède une mentalité autre que la leur.
Ce qui fait en sorte que ceux et celles abandonnés par le P.Q. qui leur impose une vision qui n’est pas la leur démarrent leurs propres partis, toujours dans l’optique de la souveraineté, mais pas des mêmes valeurs que le P.Q.
Donc, comment unir tout ce beau monde? Autour d'un projet celui de l'indépendance, certes, mais surtout autour d'un parti, non défini, qui a pour objectif d'unir les forces indépendantistes, sans leur imposer une ligne politique à suivre autre que l'indépendance.
Une fois que ce parti est élu, il fait l'indépendance, adopte une constitution construite avec la population et demande son appui par référendum. Il règle les problèmes imminents de l'indépendance et stabilise le pays. Ensuite, il se dissout pour laisser place à des partis politiques définis qui ont leur vision de l'État Indépendant du Québec.
Plus le parti québécois se définit, plus il divise le vote.
Ce qui uni c’est l’Indépendance, car c’est une question existentielle. Ce ne sont pas les visées politiques de tel ou tel parti.
-------------------------------------------------
Je termine avec ceci :
Personnellement, je n’ai pas peur de parler d’Indépendance et de politique malgré mes 22 ans, j’en parle au travail, comme dans mes loisirs, et ce, à tous les jours. De plus, cela fait 2 mois que je fais du porte-à-porte, quand j’ai le temps, et que je milite pour l’Indépendance activement.
Vous savez ce qui ressort le plus parmi les gens, dits non politisés, que je rencontre?
Le sentiment d’abandon par la P.Q.
Certains ont voté PLQ ou ADQ ou ont refusé de voter en espérant donner une leçon au P.Q. afin qu’il se recentre.
D’autres encore, on voté P.Q. car pour eux c’est la seule façon d’entretenir un vieux rêve, même s’ils me confient ne plus vraiment croire aux chances du P.Q. de réaliser l’indépendance.
Une autre chose qui ressort est l’abandon dont ils sont victimes, pas seulement de la part des députés du P.Q. mais des élus en général, qui une fois portés au pouvoir ne porte plus vraiment attention à eux.
Les gens sont fatigués de voir les partis politiques se battre entre eux, prétextant avoir les intérêts des Québécoises et des Québécois à cœur. Si c’était vraiment le cas, l’ADQ et le PLQ appuieraient le PQ lorsque ce dernier aurait une bonne idée. Idem si l’idée proviendrait de l’ADQ ou du PLQ.
Mais au lieu de cela, chaque parti se bat pour ses intérêts, et rien ne bouge.
C’est ça qui écœure le peuple, si je puis me permettre l’expression.
C’est pour cela que je crois qu’il est nécessaire d’avoir un autre véhicule pour l’Indépendance, à défaut de voir le P.Q. se recentrer.
Grégory Vézeau
Archives de Vigile Répondre
31 juillet 2008Quand VLB parle trop fort, des péquistes lui tombent dessus. Quand La Presse dit à Madame Marois que Curzi est un pas fin, elle acquiesce et va parfaire son mauvais anglais aux États-Unis. Quand Parizeau disait qu'il s'en allait en référendum, Landry lui tirait dans les pattes.
Ceux qui veulent étriper les indépendantistes sont péquistes. C'est juste qu'ils n'ont plus d'indépendantistes à éliminer au parti, alors ils les cherchent ailleurs.
Archives de Vigile Répondre
30 juillet 2008Vous voyez, vous mentionnez le conseil de la souveraineté et j'avais compètement oublié qu'il existait. Je ne sais meme pas ce qu'il fait tellement je suis mélangé et démotivé par rapport à tout ces groupes, mouvements, partis politiques de toutes sortes. Je ne sais plus à quel saint me vouer. Je ne sais plus si je dois devenir membre ici, militer là-bas etc....
Je reve d'un groupe, d'un petit groupe restraint, actif et sérieux qui pourra réunir toutes les forces nationslistes, souverainistes, autonomistes, indépendatistes vives et ensuite se dissoudre, se dissoudre à la facon de Pierre Bourgault avec son RIN dans les années 60 car LA cause était plus importantes que sont parti. Quel homme.
Voilà, le groupe ''Pierre Bourgault'' !!!
Archives de Vigile Répondre
30 juillet 2008" Mais c’est pas vrai : un parti indépendantiste supplémentaire ! Encore quelques-uns et chacun aura le sien. Certes, il faut se réjouir qu’une ex-vice-présidente de l’ADQ ait vu la lumière, mais fallait-il pour autant qu’elle tombe dans le panneau de la partite avec, par-dessus le marché, un nom qui conviendrait beaucoup mieux à un groupe de chrétiens mystiques ? Jeanne de Lys... Torrieu ! "
Pour diviser l'esprit des fédéralistes un peu trop convaincus de la bonté de l'Unité du Canada TM, rien de mieux que plusieurs partis politiques souverainistes/indépendantistes/nationalistes/autonomistes !
Le PLQ devra suivre tôt ou tard, ce que Jean Charest a déjà commencé à faire un peu avec quelques paroles prononcées ici et là (la phrase à Paris) ...
Lucille Labrie Répondre
30 juillet 2008Bien d'accord avec vous Steve, sans union de toutes les troupes souverainistes on y arrivera jamais!
Mais le Conseil de la souveraineté que fout-il en ce moment?
Il aurait pu être le mouvement donc vous parlez, celui de travailler pour coalliser tout partis et mouvement oeuvrant pour faire du Québec un pays!
Qu'en ait-il alors?
Archives de Vigile Répondre
29 juillet 2008Notre plus grande faiblesse est effectivement cette division qui nous rend stérile, nous démobilise et sème la confusion chez la plupart des indépendantistes, durs ou mous !!!
Je crois qu'il n'y a qu'une chose que l'on puisse faire en ce moment, à mon avis, et c'est de former un autre mouvement !!! Mais un mouvement qui ne travaillerait qu'à reconcilier les autres. Des gens dédiés à reconstruire les pots cassés. Pas une masse, pas un mouvement à la recherche de membre, pas un nouvau parti politique, seulement un groupe restraint, une dizaine, pret à dialoguer, à discuter, à négocier et à convaincre des souverainistes qu'il est temps de s'unir sinon !!!
Et oui, convaincre des souverainistes. Si nous ne sommes pas capable de convaincre les souverainistes alors moi je lancerai la serviette!
Je suis partant pour créer ce groupe, discuter, établir la stratégie et ''enclencher'' le processus d'unionisation des forces indépendantistes. Mais je n'ai pas le gout d'etre seul !!! Nous avons vigile comme forum (merci à lui).
Qu'en pensez vous ?
Lucille Labrie Répondre
29 juillet 2008On a toujours pas répondu à cette question, combien y a t-il approximativement de partis et de mouvements souverainistes québécois?
Quand avez-vous entendu Québec Solidaire parler d'indépendance?
La plupart des chroniqueurs de Vigile tapent sur le Parti Québécois, patience mes amis, le PLQ
s'est promis de tout faire pour TUER le PQ aux prochaines élections(j'ai eu cette information de source sûre aujourd'hui même) et dans ces termes là!
Dans mon grand journal régional et dans certains quotidiens, on aime bien montrer Charest toujours jeune, souriant et en lui donnant tous les crédits même si la majorité du temps il ne les mérite pas!
Et si à l'occasion il y a photo de Marois c'est avec un regard pinçé , vieilli ou colérique qu'on nous la présente!
Cependant j'espère que le PQ (chef et députés compris) va frapper la balle au bond plus souvent cet automne car avec des ennemis de tout bord tout côté il faudra que ce parti reprenne de la vigueur et du tonus pour s'imposer, car sinon se sera sa disparition
Si vous pensez que ceci va aider à notre cause!!!
Michel Guay Répondre
29 juillet 2008Si ces trois partis nationalistes , souverainistes et indépendantistes de Tremblay , David et Dumont n'étaient pas bidons les chefs de ces partis demanderaient à leurs membres à la veille des élections de défaire le fédéraliste Charest en votant pour le Parti Québecois tout en négociant suivant leur nombre pour des postes à l'Assemblée Nationale .
Avec les sondages nous savons les résultats d'avance , au moins deux semaines d'avance .
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
29 juillet 2008M. Raymond Poulin,
Vous retiendrez, j'en suis sûr, pour votre synthèse, cette phrase lumineuse de Michel:
"...des fédéralistes. Ils ont fondé trois partis bidon depuis 1995 pour diviser les votes nationalistes, souverainistes et indépendantistes, et ça marche. Facile de repérer ces faux indépendantistes, car ils n’ont qu’un ennemi : le Parti québécois, et jamais ils n’apportent de véritables arguments contre les fédéralistes."
Archives de Vigile Répondre
29 juillet 2008Que madame Marois n'inspire pas tout le monde en parlant du pays plutôt que de l'indépendance ou de la souveraineté m'étonne. Ces trois mots quant à moi sont synonymes. Qu'elle veuille du vote d'indécis pour prendre le pouvoir, tous les partis veulent la même chose. Avec 34% dans les sondage le PQ revient 2e et non tiers parti. Les dernières élections complémentaires le prouvent. Pourra-t-elle , au pouvoir, faire l'indépendance élue avec 43% des suffrages? C'est ce que Parizeau a presque réussi. Donc c'est possible et il faut l'essayer. Pas de pouvoir pas de pays. Certains n'aimaient pas Parizeau d'autres Levesque mais ils se sont levés et ont voté au référendum. Ils n'y a pas de certitude absolu ni de baguette magique, il faut se regrouper et tenter ensemble une stratégie. Tout cela est affaire de confiance aussi dans les équipes qui animent et dirigent. Si quelqu'un connait une méthode certaine de réussir je voudrais bien qu'il nous la dise. Critiquer, oui, pour améliorer et proposer mieux encore, voilà qui est passionnant. Parfois les chefs déconcertent aussi, j'en sais quelque chose moi qui voudrais le pays pour mes petits-enfants et qui milite depuis des décennies.
Archives de Vigile Répondre
28 juillet 2008Diviser pour régner sur les colonisés est la consigne des fédéralistes. Ils ont fondé trois partis bidon depuis 1995 pour diviser les votes nationalistes, souverainistes et indépendantistes, et ça marche. Facile de repérer ces faux indépendantistes, car ils n'ont qu’un ennemi: le Parti québécois, et jamais ils n’apportent de véritables arguments contre les fédéralistes.
Archives de Vigile Répondre
28 juillet 2008L.P. a raison quand il écrit : «Donc c’est possible et il faut l’essayer. Pas de pouvoir pas de pays.»
Bravo L.P, tout est dans cette phrase là sauf pour les souverainistes durs qui pensent seulement à critiquer les chefs du PQ, les uns après les autres, pour la moindre chose parce que la souveraineté du Québec tarde. "Sont quand même pas pour forcer ou menacer les Québécois" pour prouver leur bonne foi.
Archives de Vigile Répondre
28 juillet 2008Que madame Marois n'inspire pas tout le monde en parlant du pays plutôt que de l'indépendance ou de la souveraineté m'étonne. Ces trois mots quant à moi sont synonymes. Qu'elle veuille du vote d'indécis pour prendre le pouvoir, tous les partis veulent la même chose. Avec 34% dans les sondage le PQ revient 2e et non tiers parti. Les dernières élections complémentaires le prouvent. Pourra-t-elle , au pouvoir, faire l'indépendance élue avec 43% des suffrages? C'est ce que Parizeau a presque réussi. Donc c'est possible et il faut l'essayer. Pas de pouvoir pas de pays. Certains n'aimaient pas Parizeau d'autres Levesque mais ils se sont levés et ont voté au référendum. Ils n'y a pas de certitude absolu ni de baguette magique, il faut se regrouper et tenter ensemble une stratégie. Tout cela est affaire de confiance aussi dans les équipes qui animent et dirigent. Si quelqu'un connait une méthode certaine de réussir je voudrais bien qu'il nous la dise. Critiquer, oui, pour améliorer et proposer mieux encore, voilà qui est passionnant. Parfois les chefs déconcertent aussi, j'en sais quelque chose moi qui voudrais le pays pour mes petits-enfants et qui milite depuis des décennies.
Archives de Vigile Répondre
28 juillet 2008M. Marcel Haché écrit : «le PQ a RÉGRESSÉ de la deuxième à la troisième place à l’extérieur,dans l’opinion publique du Québec.Là où ça compte.»
Ce n'est pas ce que les derniers sondages donnent. L'ADQ est descendu, depuis la dernière élection provinciale, bien plus bas que le PQ.
L'ADQ peut encore remonter mais rien de certain.
Le PLQ peut encore descendre avec les hôpitaux universitaires en problèmes, la Caisse de dépôt avec ses mauvais placements, ses déficits accumulés à chaque année et ses PPP penchants.
Archives de Vigile Répondre
28 juillet 2008M. Poulin qui m'écrit : «Madame Marois compte sur ceux qui ne veulent pas de l’indépendance autant que sur les indépendantistes pour prendre le pouvoir.»
Mme Marois est chef d'un parti politique et la raison d'un parti politique est de prendre le pouvoir pour réaliser ce qu'il préconise en tout ou en partie.
Si Mme Marois ne peut pas réaliser la souveraineté du Québec parce qu'il manque actuellement de joueurs pour le camp du OUI, elle va tenter de réaliser des "gestes de souveraineté" comme elle l'a déclaré comme : Adopter une constitution et une citoyenneté québécoises et tenter de se faire transférer certains pouvoirs du fédéral.
Si elle ne prend pas les moyens qu'il faut pour se faire élire, même appeler les fédéralistes mous à la rescousse "ce que vous affirmez", M. Charest devrait gagner la prochaine élection, selon les récents sondages.
Tant qu'à y être, pourquoi ne pas accuser M. Charest d'être un séparatiste déguisé vu qu'il court après la France dernièrement "à qui il a fait des mamours comme l'échange de professionnels, une sorte de libre-échange et autres affaires mutuelles", qui se préparerait, en secret, à séparer le Québec du ROC à son grand dam. Avec ce genre d'arguments, Mme Marois serait fédéraliste et M.Charest, souverainiste...on n'est pas sorti de l'auberge.
Archives de Vigile Répondre
28 juillet 2008Le grand Parti Québécois est devenu la deuxième opposition.Le réalise-t-on vraiment ?Il est le troisième parti au Québec.C'est pas rien.Mais ce n'est plus la mer à boire que ce fut déjà !
Normal que le monopole du P.Q. soit contesté à l'intérieur de la famille souverainiste et indépendantiste :il a RÉGRESSÉ de la deuxième à la troisième place à l'extérieur,dans l'opinion publique du Québec.Là où ça compte. Faut-il que son électorat le plus fidèle s'incline toujours plus bas ?
Vigile en fait la démonstration :il y a dispersion des forces.
On peut le regretter,en effet.Je suis bien d'accord avec vous.
Mais Vigile,ce n'est pas la chorale.Sa force et son intérêt lui vient justement de la variété des voix.
Par ailleurs,je suis d'avis,comme vous peut-être,que les "chapelles"ont peu d'avenir politique.L'histoire politique du Québec est parsemée de ces naissances et ces morts rapides.
Mais cela est arrivé aussi à de grands partis,quoi qu'on en dise.
Bernard Thompson Répondre
28 juillet 2008Monsieur Poulin,
le titre de votre article en dit long à propos de vos sentiments face à l'indépendance du Québec! En effet, étriper est synonyme de zigouiller, bousiller, noyer, lyncher, fusiller, ratatiner ou encore immoler, refroidir et flinguer. Autant de verbes que nous pourrions ajouter au vocabulaire actuel des indépendantistes.
Pendant ce temps, les fédéralistes ne cherchent plus la confrontation, étant tous persuadés que les indépendantistes se tueront assez bien entre eux. Inquiétant quand on songe au but commun que tous veulent atteindre malgré leurs approches si différentes. Serait-ce qu'il n'y a aucun consensus chez les indépendantistes?
Pendant ce temps, d'autres formations politiques indépendantistes voient le jour. Jusqu'aux Marxistes-Léninistes qui discutent maintenant d'indépendance auprès de leur masse ouvrière virtuelle.
Le malaise, s'il en est un, est que le Parti Québécois a perdu ses adeptes sans se poser véritablement la vraie question. Elle est pourtant simple cette question. Un mot : Pourquoi?
Parce que les idées rassembleuses n'y sont plus. On a préféré les malentendus à l'innovation. On ne peut survivre sans innover. Innover est aussi synonyme de changements, de trouvailles et surtout d'évolution et de 'devenir'. Ce n'est certes pas en abandonnant le premier article de sa constitution que le PQ retrouvera ses membres. Ces derniers se sentent abandonnés et trahis comme si cette trahison venait des fédéralistes eux-mêmes.
Que devient donc ce peuple québécois francophone? Il s'enlise dans tout ce qui lui reste de son tempérament latin : la chicane. Comment peut-il retrouver sa vraie nature quand on le contraint à ne plus se mobiliser pour une cause commune? On le laisse se vilipander lui-même. On lui laisse assez de corde pour qu'il se pende lui-même. Voilà le constat. Oh combien de gens décus! On le constate dans tous les comtés!
Quand nous aurons à choisir entre cinq ou six partis politiques prônant l'indépendance, je vous prédis que nous serons gouvernés par les 'canadians' et leur demanderons des excuses dans 100 ans pour notre quasi génocide.
Votre alerte est donc pleinement justifiée, monsieur Poulin. Si Vigile devait avoir un synonyme c'est celui de vigilance. Souhaitons que l'appel à l'éveil illumine toutes les chapelles.
Raymond Poulin Répondre
27 juillet 2008Avant de réagir, monsieur Bousquet, avez-vous lu ce que madame Marois a déclaré devant témoins, et que je souligne dans l’article? Cela signifie qu’elle compte sur ceux qui ne veulent pas de l’indépendance autant que sur les indépendantistes pour prendre le pouvoir. Lorsque son parti aura autant de membres et de supporters d’un bord que de l’autre, comment croyez-vous possible qu’il puisse prendre les moyens de la réaliser? Je veux bien que vous soyez un péquiste impénitent, mais ayez au moins l’honnêteté de ne pas vous fermer les yeux et vous boucher les oreilles lorsque ça ne vous arrange pas de voir ou d’entendre.
Oui, le PQ aurait été l’appareil politique le mieux en mesure de réaliser l’indépendance s’il ne persistait pas à se mettre lui-même des bâtons dans les roues, ce qu’il ne cesse de faire depuis un sapré bout de temps. De deux choses l’une : ou Pauline Marois est sincère mais empêtrée ( certainement pas elle seule) dans une stratégie absurde, ou bien elle vise (sûrement pas elle seule) un objectif qui n’a plus rien à voir avec la raison d’être officielle de son parti, auquel cas je vous laisse le soin de trouver le qualificatif qui convient. Si le Parti québécois ne parlait pas des deux côtés de la bouche et si sa main droite n’ignorait pas ce que fait sa main gauche, le mouvement indépendantiste porterait une seule bannière.
Archives de Vigile Répondre
27 juillet 2008D'accord avec vous à seulement 75 %.
Je suis un mou mais seulement de la constitution. Ce sont les durs qui forment les nouveaux partis politiques indépendantistes et qui passent leur temps à casser du sucre sur le dos de leur chef(e) péquiste. S'il y avait moins de durs, ils y aurait moins de division. Le dur tient durement à SA théorie du "comment faire la souveraineté e dehors du PQ" parce qu'il croit dur comme fer que le PQ n'est pas assez indépendantiste et/ou qu'il n'en parle pas assez. Mme Marois évoque souvent du pays qu'elle veut réaliser mais ne peut quand même pas en parler 24 heures par jour afin de ne pas trop écoeurer le peuple, notre peuple qui sait déjà très bien que le PQ vise à "ça".
Tous les mots suivant veulent dire indépendance pour la Province de Québec qui deviendrait alors un État si le concept était adopté par une bonne majorité de Québécois, prêts à dire OUI à un de ces concepts : Souveraineté avec ou sans association ou partenariat et confédération itou.
Il peut y avoir exception de la part des durs qui ne veulent rien savoir du ROC, ni association, ni traités, ni monnaie commune etc... parce qu'ils pensent qu'il a été trop "méchant" envers le Québec depuis la conquête sur les Plaines.
Pour s'unir, il faut deviner quel parti politique a plus de chances de faire avancer l'idée d'indépendance et d'en paver le chemin. À mon avis, c'est clairement le PQ, selon les sondages et les Québécois qui en font partie. Si c'est le PQ, faudrait bien que les autres partis se sabordent pour s'y joindre ou continuent la division des indépendantistes, souverainistes, confédérationistes "on n'est pas beaucoup malgré le mot qui peut mieux rassurer le Québécois moyen et le fédéraliste aussi, lors d'un référendum" (synonymes) et que les souverainistes appuient leur chef(e) jusqu'à preuve qu'il ou elle ne peut vraiment plus faire avancer LA cause.
Gaston Boivin Répondre
27 juillet 2008Rien à ajouter, monsieur Poulin, d'accord sur tout ce que vous avancez, et à 100%. Cela m'apparaît tellement évident! J'ai hâte de lire les autres commentaires que vous recevrez!