Selon le lexique habituel de la propagande, le prêtre a dérapé, et le voilà jeté en curée aux chiens de garde et au diocèse de Bruges.
« Mahomet était un voleur, un meurtrier et un violeur. » Oreilles impies, s’agit-il bien du Mahomet, prophète de la religion d’amour et de paix, dont toute caricature ou critique sont proscrites sous peine de fatwa, de mort et de déchaînement coléreux des masses musulmanes habituellement pondérées ?
Après le ministre de la Justice belge, l’islamophobe Jambon qui, récemment, s’adonnait à la stigmatisation de masse de la communauté musulmane majoritairement pacifique, mais apparemment ô combien festive, en arguant qu’une « partie significative a dansé à l’occasion des attentats », voilà que, toujours du plat pays, nous vient monsieur l’abbé, Germain Dochy, 77 ans, qui, n’ayant cure de l’islamiquement correct endémique ou de circonstance, verse à son tour dans le sordide amalgame au cours d’une célébration religieuse devant des enfants qui répétaient pour leur Confirmation, en leur confirmant à son tour une vérité historique sur le modèle parfait vénéré de tous les musulmans modérés et/ou immodérés : « Il avait 45 femmes, dont la plus jeune avait 9 ans. Et, en réalité, l’islam n’est pas une religion. » Horreur, malheur et indignation collective et pavlovienne des familles et de sa hiérarchie.
De toute évidence, selon le lexique habituel de la propagande, le prêtre a dérapé, et le voilà jeté en curée aux chiens de garde et au diocèse de Bruges. Mais Dochy ne retire rien de ce qu’il a dit : « N’ai-je plus le droit de dire la vérité ? J’ai raconté aux enfants que Mahomet n’était pas un prophète. Pour l’islam peut-être, mais pas pour nous, il a mené une vie de débauche et a fait plusieurs guerres. Et puis, il y a l’islam, qui se comporte comme une religion mais qui est en réalité une anti-religion », prolonge-t-il. Le risque de sanctions n’est pas exclu. Des sanctions contre des prêtres pédophiles, on comprend aisément ; des sanctions contre un prêtre qui dénonce un pédophile, faudra que le diocèse argumente.
Une semaine plus tôt, Jambon, qui ne mâche pas non plus ses mots, déclarait : « Je pense qu’en démocratie, tout le monde a le droit d’avoir les faits. » Les faits en démocratie, la vérité dans les églises. Comme d’autres apprennent à manier le subtil art de la taqiya dans les mosquées de la République, n’est-on pas en droit d’apprendre à nos enfants la vérité, toutes les vérités, dans les églises, notamment celles de France, sa fille aînée ?
Germain Dochy, prêtre flamand de Kortemark, bientôt victime de la propagande et de l’islamiquement correct, contrairement à François qui, du seul fait qu’il soit si bien adoubé par la propagande, rend son éminence éminemment suspecte. Germain, somme toute, rime bien mieux avec Urbain, qui lançait, il y a mille ans, un appel aux « hérauts du Christ, à persuader à tous, à quelque classe de la société qu’ils appartiennent, chevaliers ou piétons, riches ou pauvres, de se rendre à temps au secours des chrétiens et de repousser ce peuple néfaste loin de nos territoires ». La nouvelle Libération, la Reconquête sera guerre de religion ou ne sera pas.
À l’attention des agnostiques, impies, incrédules, incroyants, irréligieux, mécréants, sceptiques, républicains, laïcards, démocrates, progressistes et autres athées : face à l’islam, à défaut de remplir les églises, tout combat ne les défendant pas ni ce qu’elles représentent est perdu d’avance.
À bon entendeur salut.
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