LETTRE OUVERTE À GUY CREVIER, PRÉSIDENT ET ÉDITEUR DE LA PRESSE
Monsieur Crevier, nous vivons des heures parmi les plus sombres de notre histoire. Les activités criminelles du gouvernement en place nous ont conduits au bord de la guerre civile. L’État utilise les forces policières pour faire régner une terreur d’une ampleur jamais vue dans nos rues, surtout à Montréal ; notre pays est en train de basculer dans le fascisme, avec la complicité des médias de masse qui détournent sciemment l’attention du public des vrais enjeux et qui trafiquent les faits. Ceux qui sont sans honneur et s’écrasent, ceux qui se mettent au service de la peste brune au lieu de se dresser courageusement pour défendre nos libertés et nos droits, auront à en répondre devant les générations futures. Souvenez-vous du sort qu’ont subi les collabos à la Libération. Il y a des moments charnières, dans l’histoire humaine, où il faut savoir choisir son camp.