Le vieux grincheux
Danielle Laurin - Ça vous surprend? Treize ans après sa parution, onze ans après sa publication en français... et quelques jours seulement avant la sortie chez nous du film qui s'en inspire...
Danielle Laurin - Ça vous surprend? Treize ans après sa parution, onze ans après sa publication en français... et quelques jours seulement avant la sortie chez nous du film qui s'en inspire...
Le conseiller municipal de Snowdon, Marvin Rotrand, qui souhaite que la mémoire de Mordecai Richler soit honorée par la Ville de Montréal, a fait savoir hier qu'il ne croyait pas approprié de rebaptiser une rue du nom de l'écrivain. Il suggère plutôt que le nom de M. Richler soit donné à une bibliothèque, à un prix littéraire destiné aux jeunes auteurs ou à un espace vert, ou qu'un monument en l'honneur de l'écrivai...
Ainsi, selon Jean-François Lisée, Mordecai Richler serait « l’un des plus grands écrivains que le Québec ait produit. » (Christiane Charette, 30 novembre 2010). Si c’est le cas, que faire alors des autres grands écrivains que le Québec a produit? Les Mavis Gallant, Anne Hébert, Nicole Brossard, A.M. Klein, Hugh MacLennan, Yves Thériault, Jacques Ferron, Irving Layton, Émile Ollivier, Dany Laferrière (le Québec et ...
L'écrivain a légué une oeuvre colossale. Le polémiste a soulevé l'ire des uns et des autres. Près de 10 ans après sa mort, la possibilité qu'une rue ou un lieu public montréalais soit nommé à sa mémoire reste matière à controverse. Mordecai Richler s'en amuserait sans doute. Lui qui, des anglos aux francos en passant par ses coreligionnaires, semblait prendre un malin plaisir à se faire détester. Agent provo...
Doria Ross - Tout juif qui combat farouchement l’antisémitisme doit aussi se montrer très sensible à toute expression ou manifestation de racisme, le dénoncer et surtout le condamner. Ainsi les membres de la c...
Mordecai Richler doit rire dans sa tombe. Et si on déménageait ses restes dans un dépotoir, question de bien enraciner son souvenir et de souligner toute son « importance » pour le peuple québécois? L’odeur fétide de ses préjugés aurait enfin de la compétition.
Faut-il renommer un coin du Mile-End du nom d’un de ses habitants les plus éblouissants: Mordecai Richler? Les dix ans de sa...
Ce serait bien plus approprié que d’affubler une rue de la métropole du nom de Mordecai Richler, le Philip Roth des pauvres, violemment anti-québécois dès qu’il avait pris un verre de trop, c’est-à-dire à peu près tout le temps.
Mais pourquoi alors même songer à donner à une rue de Montréal le nom d’un autre dénigreur du Québec et du peuple québécois — peut-être même le pire de tous ?
Rue Mordecai Richler ? Tant qu’à y être, pourquoi pas rue Donald Gordon, qui en 1962 a dit qu’il ne pouvait trouver de Canadiens français assez compétents pour être vice président du Canadien national ? Pourquoi pas une rue Jan Wong, qui a lié la tuerie du Collège Dawson au mouvement indépendantiste québécois ? Après tout, ce sont deux autres Montréalais qui ont mérité une notoriété dans leur sphère d’activité r...
Il cite en exemple le fait que Richler a décrit le chef des Patriotes, Louis-Joseph Papineau, comme un antisémite alors que c'est lui qui aurait fait adopter la Loi de 1832 garantissant aux Juifs l'égalité des droits.
Une rue ou une place publique de Montréal pourrait éventuellement porter son nom
Dans un texte portant le titre [«Une rue Mordecai-Richler?»->32217] paru en date du quatre novembre dans un journal montréalais, Gabriel Béland me faisait savoir que deux conseillers municipaux d’Union Montréal, Marvin Rotrand et Michael Applebaum, ont transmis une demande en ce sens au service de toponymie de la ville. On peut lire dans le texte de M. Béland que «C’est une bonne idée» selon le fils de Mordecai, Noa...
Gabriel Béland - Les funérailles de Mordecai Richler ont eu lieu loin des caméras en juillet 2001. L'écrivain contr...
La rue Amherst. Photo: David Boily, La Presse La Presse Canadienn...
S'il faut juger les acteurs de l'époque, James Wolfe serait une cible nettement plus facile qu'Amherst, estime Denis Vaugeois. «S'il y avait eu à l'époque la notion de crime de guerre, il aurait comparu devant un tribunal. Avant 1759, il s'est attaqué à la population civile, il a incendié un millier de fermes, et il l'avait dans la tête, ce n'était pas un accident.»
«Je me suis fait rouler dans la boue, A mari usque ad mare de ce bien peu respectueux pays qu'est le Canada. À la une de plusieurs journaux, on m'a traité d'idiot, de raciste, d'ignorant», a-t-il dit, avant d'accuser le maire Tremblay et le chef de l'opposition, Benoît Labonté, d'être restés «assis sur votre chaise [...] dans le confort de votre indifférence la plus totale».
Renommer la rue Amherst
Ce qui est considéré aujourd’hui comme un massacre de masse n’était pas perçu autrement par ses victimes il y a 250 ans. Les Québécois ont une foule d’autres moyens moins masochistes de se rappeler les aspects négatifs de leur histoire. La rue Amherst doit disparaître.
D’autres font des choix aussi : des lobbys juïfs ont demandé la disparition de la Station de métro Lionel-Groulx; le boulevard René-Lévesque ne se rend toujours pas jusqu’à Westmount. René Lévesque est un grand démocrate reconnu pourtant et pourquoi Westmount refuse-t-elle de le commémorer ? Par choix, tout simplement. Alors pourquoi eux et pas nous ?
Le débat actuel sur le changement de nom de la rue Amherst, à Montréal, met bien en lumières notre volonté de réinterpréter l'Histoire. Ailleurs, les noms de rues et de places font l'objet d'une évaluation constante. La rue Richepanse, à Paris dans le quartier de l'opéra Garnier, a été débaptisée sous l'administration Delanoë quand il s'est avéré que le sieur de Richepanse avait été un ardent esclavagiste. La ru...
Quand il a donné à son film sur les ouvriers de la construction le titre Le mépris n’aura qu’un temps, le cinéaste Arthur Lamothe, inspiré par Michel Chartrand, qui présidait alors le Conseil central de la CSN à Montréal, devait être en effet convaincu que le temps du mépris achevait. C’était en 1969. Ce cher Arthur Lamothe, comme plusieurs d’entre nous, manifestait un optimisme que la suite des choses allait devo...
Changement de nom de la rue Amherst
Le débat revient de manière cyclique: faut-il débaptiser les rues honorant un personnage historique que notre modernité ne trouve plus honorable? La question refait surface après que le conseiller municipal indépendant Nicolas Montmorency a déposé deux motions au greffier de la Ville de Montréal: l'une visant à franciser le nom des rues de la ville, l'autre à renommer «la rue Amherst avec un nom plus respectueux de son...
Il est bien vu ces années-ci de dire qu'il faut oublier le passé. J'entends de plus en plus souvent cette argumentation débilitante. Je ne le crois pas, à moins que les Indiens, les Métis, les Canadiens français et les Québécois de souche française aient décidé d'oublier ce passé qui a fait ce que nous sommes aujourd'hui... Pour mémoire, je reproduis ici un extrait d'un écrit intitulé La résurgence de la vari...
Deux solitudes, on n'en sort pas...
Les noms de rue eux-mêmes font partie de cette histoire. Si, au début du XIXe siècle, on a choisi d'honorer la mémoire d'Amherst, c'est parce qu'il était un héros aux yeux des Anglo-Montréalais de l'époque. L'existence d'une rue Amherst n'a donc rien de déplorable; elle offre une occasion de plus de mieux connaître et de mieux enseigner notre histoire.
It's bad enough that east-end city councillor Nicolas Montmorency wants to pick a whole new quarrel over language. But the stunning ignorance and repudiation of history revealed by his foolish gesture is even worse. Montmorency, a 29-year-old independent councillor from Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, wants to change the name of Amherst St., on the grounds that Montreal is too English and that Br...
Amherst est un déshonneur pour la communauté anglophone.
Depuis des années, on a peur de déclencher une chicane entre francophones et anglophones en renommant la rue Amherst à Montréal. Les anglophones devraient être les premiers à réclamer ce changement. Amherst est un déshonneur pour la communauté anglophone. Qu'est-ce que les anglophones attendent pour le réclamer, ce changement? Non seulement Amherst voulait l'extermination des Amérindiens, mais il a inventé ...
La rue Amherst, à Montréal. Photo: Robert Skinner, Archives La Presse Éric Clément - Nicolas Mont...