L'anglais n'est plus, pour la plupart des Québécois de moins de 40 ans, la langue de «l'ennemi». C'est une langue internationale commune, que l'on a intérêt à maîtriser si l'on veut s'ouvrir au monde. Je m'étonne chaque fois de constater que, pour certains, le bilinguisme est encore perçu comme une menace à l'identité québécoise.
Tout en reconnaissant au nom de la liberté d'expression le droit de Fred Pellerin de porter le carré rouge, la ministre Christine St-Pierre a déclaré: «Mais nous, on sait ce que ça veut dire, le carré rouge: ça veut dire l'intimidation, la violence; ça veut dire aussi le fait qu'on empêche des gens d'aller étudier.»
Il a beau charrier un peu et confondre certaines choses, sur le fond de la question, Jacob Tierney a tout à fait raison.
Parfois, j'ai l'impression que la question va se régler malgré nous
Le Québec a l'air ces jours-ci, en matière de culture, d'un paillasson rugueux sur lequel le premier ministre vient essuyer ses bottes sales de cowboy.
VLB confond volontairement bilinguisme d'État et bilinguisme individuel, afin de rendre sa démonstration «le côté sombre du bilinguisme 101» plus attrayante.
«La mort de la culture française»