JJC - chronique d'une chute annoncée

Jeans et marketing pour l'équipe Charest

Le premier ministre promet de s'assurer lui-même que les ministères réduiront leurs dépenses


Le critique en matière de Finances de l'ADQ, François Bonnardel, a qualifié le Conseil des ministres dominical de «cynisme à son meilleur». Il a déploré que les mesures de réduction des dépenses demeurent pour la quasi-totalité non quantifiées. En Chambre, la semaine dernière, il avait développé cette même critique avant d'inciter les libéraux à aller «se cacher» plutôt que de se présenter au vote sur le budget.

Réductions budgétaires - Au-delà des compressions



Est-ce un hasard si le ministre responsable de la Famille, Tony Tomassi, a annoncé des corrections au processus d'attribution des nouvelles places en garderie dès le lendemain du Conseil des ministres spécial qui s'est tenu dimanche? Le gouvernement Charest veut récupérer la sauce trop salée de son dernier budget, mais qu'a-t-il à offrir d'autre que des correctifs, des compressions et des hausses de taxes? On a b...

La grand-messe budgétaire



S’il ne réussit pas rapidement à répondre aux attentes, le premier ministre Charest pensera lui-même à faire sa valise. Il serait plus juste maintenant de parler du budget Charest, tant il s’est lié lui-même à la réalisation de sa part du sacrifice.

Charest's going to need his new fighting mood

So Charest faces a double challenge, to revive his own party and to help Quebecers understand that the whole system can work well.


The collapse in popularity of Jean Charest's Liberal party, elected with a comfortable majority just 15 months ago, forcefully reminds us all that in a political system with only one federalist party, dangerous instability is always too close. The sovereignty movement has found little to complain about in recent years, and Canada's financial stability has been a comfort recently to Quebecers as to...

Jean Charest: canard boiteux ou phénix entêté?

C'est indéniable, l'inquiétude gagne de plus en plus les députés, ministres et militants libéraux. Et avec raison.


Dans son discours de clôture, Jean Charest a préféré mettre l'accent sur l'«économie» plutôt que sur le

Québec : Le naufrage d'un parti, mais aussi d'une société

Les libéraux du Québec, accablés de scandales, offrent le spectacle d'un équipage en panique à la veille d'un naufrage.


Que des groupes ou des individus doivent verser à un bagman un pourcentage pour le parti, sous peine de ne pas avoir de contrat ou de subvention, ou bien qu'ils prennent l'initiative d'évincer de la sorte leurs concurrents, le résultat sera le même. Des prix sont alors gonflés, des normes inappliquées, des gens intègres défavorisés, et des individus sans scrupule dotés d'un pouvoir occulte sur les lois et les décisions publiques.

L'amour du chef

Cette espèce de culte de la personnalité que l'on pratique de plus en plus au PLQ devient quelque peu loufoque. À l'ouverture du conseil, le détournement de la soirée d'hommage à Robert Bourassa au profit du premier ministre était presque indécent.


Durant toute la fin de semaine, la ministre de la Justice a brillé par son absence. Elle avait «d'autres engagements», a expliqué M. Charest, sans préciser lesquels. Bien entendu, personne n'a été dupe. Quand elle réapparaîtra à l'Assemblée nationale demain, elle aura certainement appris sa leçon. Après tout, ce n'est pas si compliqué: «M. le président, la commission Bastarache va faire son travail.»

Le bon vieux temps



Il est significatif que 42 % des personnes interrogées aient été incapables de nommer les dossiers dans lesquels il a le mieux performé. En revanche, les deux domaines sur la base desquels il souhaitait lui-même être évalué — la santé et la saine gestion des finances publiques — sont précisément ceux sur lesquels le jugement de la population est le plus sévère.

Le premier ministre Jean Charest en entrevue exclusive au Devoir

«J'aimerais qu'on puisse dire que j'ai changé le Québec»



N...

Les politologues parlent «des années molles» et de «spirale de cynisme»



Québec — Le septennat Charest n'a pas enchanté les politologues interviewés par Le Devoir, c'est le moins qu'on puisse dire: l'un, Guy Laforest, parle du «Québec des années molles», en référence à un texte récent de Michel Venne. Un autre, Jean-Herman Guay, de l'Université de Sherbrooke, déplore la «spirale de cynisme» qui l'a caractérisé. Une époque où la «méfiance l'a souvent emporté sur la confiance». Christia...

Charest n'est pas Bourassa

Sondage: le récent budget est perçu comme l'événement marquant du bilan


Alec Castonguay - Après toutes ces années ponctuées de hauts et de bas, comment les Québécois perçoivent-ils le bilan du gouvernement libéral? Peut-on déjà tracer un héritage en devenir, des événements marquants? Un sondage Léger Marketing-Le Devoir tente de déceler les lignes de force. Hier soir, à l'ouverture du congrès du Parti libéral du Québec qui se déroule toute la fin de semaine à Saint-Hyac...

Can the Liberals survive the latest allegations?

It will be hard to bounce back when polls show Quebecers mistrust them


For some, the question becomes : Will Jean Charest survive politically ? He always has, right ? But the real question is this : Will the Liberal Party, with or without him, be able to recover in time for the next election ?

La rançon de l’inachèvement

Le budget Bachand fait d’une pierre deux coups : c’est un assaut sur les classes moyennes et un effort délibérer pour casser le recours à l’État pour soutenir la lutte aux inégalités et, du coup, pour conforter la cohésion nationale.


La déliquescence du mouvement national à laquelle nous assistons depuis le sinistre épisode Bouchard va nous coûter très cher. Mais nous avons un rendez-vous avec nous-mêmes qui testera notre vitalité et notre volonté de vivre. Un redressement s’impose et il est possible, notre peuple en est capable.

Le grand démolisseur

Cet homme s’emploie jour après jour à démolir l’âme du peuple québécois en réussissant, par ses mensonges, ses fourberies et son manque total d’éthique, à générer un tel cynisme dans la population et un tel dégoût de la chose politique que nous sombrons peu à peu dans une léthargie collective alarmante.


En mai 2009, Jean Charest s'autoproclamait grand bâtisseur québécois. À la manière de Narcisse, monsieur se mirait dans la source virtuelle de son Plan Nord, nouvelle chimère libérale lancée grossièrement à la face du peuple du Québec. Un beau grand spectacle son et lumière. Nous savons depuis que tout n'était que supercherie. Une fois de plus. Monsieur le premier sinistre se voyait déjà trôner au firmament des étoi...

Le problème : les cachotteries



(GRANBY) Selon le dictionnaire, des cachotteries sont des secrets de peu d'importance. Ou perçues comme telles. Mais qui un jour prennent de nouvelles dimensions. Pas grave, d'autant plus que personne ne le saura, croit-on naïvement... C'est ce qui se produit présentement. À plusieurs niveaux, dans différents domaines. C'est partout pareil. Par exemple, dans l'Église : au Vatican, dans des diocèses; mais aus...

Sniff, sniff, what's that smell in the air?

From daycares to highway construction, Quebec's Liberal government has some serious ethical problems to tackle


Liberal ministers must be aware and worried about the growing impression in voter-land that a scent of possible patronage and mismanagement of public funds is emanating from the Charest...

Il a pris le champ



Il paraît évident qu'on ne peut pas être premier ministre du Québec en dilettante. Il faut travailler. Il faut avoir des idées, pouvoir les expliquer clairement et il faut avoir une bonne connaissance de l'état des routes qui vont nous mener à l'objectif qu'on s'est fixé.

Le vrai Jean Charest

Le vrai Jean Charest, c'est bien davantage le premier ministre absent d'un gouvernement léthargique.


J'ai écrit, il y a un an, presque jour pour jour, une chronique qui s'intitulait [«Le bon et le mauvais Jean Charest»->18566]. J'y décrivais la double personnalité de notre premier ministre, l'alternance des périodes où il est vif, énergique et en contrôle, et d'autres où il semble absent et léthargique. Le sondage Léger Marketing publié cette semaine dans Le Devoir montre que la période de léthargie que l'on p...

Y a-t-il un gouvernement dans la salle?

Le gouvernement Charest chute dans les sondages. Ses appuis chez les francophones ne sont qu'à 25 %. Et à 70 %, son taux d'insatisfaction est proprement spectaculaire.


Le gouvernement Charest chute dans les sondages. Ses appuis chez les francophones ne sont qu'à 25 %. Et à 70 %, son taux d'insatisfaction est proprement spectaculaire. Les libéraux ont toutefois de quoi se consoler. Ils sont majoritaires. Le PQ domine, mais stagne. Québec solidaire et l'ADQ font quelques gains. Surtout, pas d'élection générale avant un bon trois ans. Mais au-delà des sondages - qu'un journali...

Le gouvernement Charest - Une passivité dommageable



L'insatisfaction à l'endroit du gouvernement Charest est telle que si des élections avaient lieu aujourd'hui, le Parti libéral retournerait à l'opposition, nous dit un sondage Léger Marketing-Le Devoir. Le Parti québécois l'emporterait, mais ce serait par défaut puisqu'il n'enregistre aucun progrès. Un sondage qui donne matière à réflexion à l'un comme à l'autre parti. Le contraste est patent. Les premières année...

Quand est apparue l'éthique, Charest s'est caché!



Je ne comprends pas! Traîner autant de casseroles attachées à ses pieds et persister. Peut-être, suis-je de nature démissionnaire? Contrairement à l'idée que je me fais de moi-même? Je vous assure qu'être dans la peau de Jean Charest, il y a longtemps que j'aurais quitté mon poste, à défaut d'avoir réussi à faire le ménage. Notamment dans mes conditions salariales (une double rémunération payée par le PLQ). Puis dan...

Cela se paie, comme ça se vend



Jean Charest gagne du temps. C’est une denrée précieuse dans l’univers de la corruption. Le temps de se pousser. Le temps de détruire des preuves. Le temps de couvrir les pistes. Le temps d’en fabriquer de fausses. Le temps de mettre au point des alibis. Le temps de se mettre en bouche les bons discours.

L'homme de l'année



Dans une société qui valorise la compétitivité au plus haut point, il faut obligatoirement consacrer la personnalité de l'année, comme on choisit le disque ou la voiture de l'année. Il ne s'agit pas d'évaluer le degré de vertu des candidats potentiels, mais plutôt d'identifier celui ou celle qui a le plus profondément marqué l'année. La Presse canadienne a décerné le titre à Stephen Harper pour une deuxième année...

Les aventures de Janken Carren à Bruxelles

Nous en avons assez de lui et de ses mensonges, de sa traîtrise, de son laxisme de maudit flanc mou !


Paru dans Lettre(s), magazine de l’ASSELAF à Paris Les aventures de Janken Carren à Bruxelles FRANCINE ALLARD, écrivaine québécoise ***

Pas vendus, mais achetables!

Autrement dit, « On vous paye, fermez-vos gueules »


Mais est-ce bien sur cette base qu'il nous faut apprécier les liens Canada-Québec? Le faire, n'est-ce pas les réduire à des rapports marchands? Pour des plumes qui s'offusquent quand elles se font traitées de « vendues » elles n'hésitent pas à écrire que le Québec est allègrement achetable.

Les libéraux ont subi l'effet Accurso



Si les plus récents sondages montrent que la majorité des Québécois est aussi favorable à une enquête publique, ils indiquent aussi que les libéraux sont en perte de vitesse dans les intentions de vote.

Harper n'a pas apprécié les propos de Charest à Copenhague



«Je pense que les Canadiens s'attendent - lorsque le Canada entre dans le domaine international, dans les négociations internationales - que les débats provinciaux, les débats partisans et les agendas personnels restent derrière», a affirmé M. Harper.

Charest à l'international

Positionner le Québec ou se construire un avenir?



Mais ça ne trompe personne. Isolé, sans rapport de force et sans tribune internationale parce que province, il est contraint d'avaler la couleuvre. Pourquoi se déplace-t-il alors? Précisément pour masquer la contradiction canadienne.

Jean Charest : Prix du Parlementaire s’étant le plus illustré hors Québec



La négociation maintenant engagée, il est possible qu’une entente puisse être ratifiée fin 2011. Retenez cette date, car elle offrirait à Jean Charest une fenêtre de sortie, par le haut, de sa fonction actuelle. Une sortie en forme de tremplin vers une autre fonction où il est normal de s’intéresser aux questions internationales. Suivez mon regard…