JJC - chronique d'une chute annoncée

PUR MENTEUR !

Charest, le poseur



Regardez-le et dites-moi sans rire que le bonhomme ne pose pas pour les caméras... et dites-moi qu’il croit réellement dans ce qu’il dit : c’est la faute à Marois (mon gouvernement est propre, c’est Marois qui "s’est li...

À lire absolument

Ceci est un rêve...



Si Jean Charest faisait une telle adresse à la nation, la Fête nationale ne serait pas que folklorique, elle serait euphorique. En effet, un horizon politique nouveau apparaîtrait et susciterait beaucoup d'espoir chez les Québécois. Cela apporterait en prime de l'oxygène à notre classe politique qui en a bien besoin. Que ça ferait du bien! Bien sûr, ceci est un rêve, le dernier refuge avant une noirceur plus permanente qui a commencé, telle la nappe de pétrole dans le golfe, à s'étendre sur tout le Québec sur le plan politique.

Dans la série "Tous pourris" - le plus hypocrite de tous étant...

Les hypocrites



Quand Jean Charest a accusé Pauline Marois de «déshonorer la classe politique», il s'est ridiculisé. Quand Mme Marois arbore aujourd'hui un foulard blanc, on ne peut pas la prendre au sérieux. N'y a-t-il aucune limite à l'hypocrisie de nos politiciens?

Les foulards et les torchons



Les fins de session printanières réservent de mauvaises surprises au Parti québécois. L'an dernier, alors que le gouvernement Charest avait passé quatre mois sur la défensive, les déclarations de Jacques Parizeau sur l'opportunité de susciter une crise politique pour promouvoir la souveraineté avaient permis aux libéraux de sauver les meubles et même de remporter l'élection partielle dans Rivière-du-Loup, que le P...

Le climat politique se dégrade-t-il ? - Entre la haine et la gentilhommerie

L'humeur des politiciens change selon qu'ils sont au salon bleu ou en commission parlementaire


Québec — Un parlementaire d'expérience, élu pour une première fois au début des années 1980, mentionnait jeudi qu'il n'avait «jamais vu un tel degré d'acrimonie à l'Assemblée nationale». Les mots de l'heure, dans à peu près tous les reportages portant sur les périodes de questions, sont «houleux», «musclés». Chaque jour, on constate que le «ton monte d'un cran», qu'une haine semble animer le premier ministre Jean Chare...

Charest et Marois en viennent aux insultes personnelles

Elle a rappelé que, pour sa campagne de 1993, Jean Charest avait reçu, par l'entremise de son frère Robert, 30 000$ du marchand d'armes Karlheinz Schreiber, aujourd'hui en prison.


Mme Marois a répliqué que c'est un décret du gouvernement libéral qui a accordé cette pension. À leur arrivée au pouvoir, les libéraux ont éjecté Claude Blanchet de son poste. «Si le premier ministre veut refuser sa pension, il n'y a pas de problème, on fera de même de notre côté», a-t-elle lancé.

Financement des partis

Khadir attaque l'intégrité de Charest

Le premier ministre doit déclencher une commission ou donner sa démission. — Amir Khadir


Le gouvernement a semblé embarrassé par ces révélations. Malgré les attaques répétées de M. Khadir, Jean Charest est resté muet.

Charest poursuivi par le financement libéral

La firme d'ingénieurs du directeur de campagne du premier ministre a versé 171 795 $ à la caisse du PLQ en 2008


Robert Dutrisac - Québec — L'unique député de Québec solidaire, Amir Khadir, a associé hier Jean Charest et le directeur de campagne du premier ministre dans sa circonscription de Sherbrooke, André Couturier, à une utilisation présumée de prête-noms pour le financement du Parti libéral du Québec. Soixante-quatre dirigeants et employés de CIMA +, une firme d'ingénieurs dont André Couturier est l'u...

Le Grand Cirque ordinaire



Voilà ce que ce gouvernement a détruit: le contrat social sur lequel repose la vie démocratique. On a vu dans d'autres pays et aussi ici depuis quelque temps les conséquences de cette situation. La première est la désaffection politique, la deuxième, le retrait par l'absentéisme du processus électoral et, finalement, une sorte de sentiment qui laisse penser que, si les règles ne s'appliquent pas aux politiques, elles ne sauraient conduire la vie des simples citoyens.

Répartition de revenus - Très lents progrès



La pauvreté a diminué au Québec, nous disent les statistiques, du moins jusqu'à ce que la récession frappe. Compte tenu de la conjoncture et des difficultés budgétaires des gouvernements, il faut rester vigilants pour éviter que l'écart entre les riches et les pauvres ne s'élargisse. Une étude publiée cette semaine par

Un petit boutiquier ne renonce jamais aux petites vénalités - qui seront versées "autrement", allez savoir! Hier cachées (au fisc aussi?) - maintenant cashées... Reste à savoir si, pendant 12 ans, Charest a payé le fisc : une autre enquête...

Charest renonce finalement à sa prime

Le premier ministre «constate son erreur de jugement d'il y a 12 ans», dit le PQ


Robert Dutrisac Québec — À son corps défendant, Jean Charest renoncera à son salaire de 75 000 $ par an que lui verse le Parti libéral du Québec. Le premier ministre lève ainsi le seul obstacle majeur qui entravait l'adoption d'un code d'éthique pour les députés et la création d'un poste de commissaire à l'éthique à l'Assemblée nationale. «Je suis prêt à renoncer à mon salaire du Parti libéral du Q...

LE SCANDALE JEAN CHAREST

La question de 750 000 dollars

La colère du Juste est tout ce qu’il y a de plus légitime


Dans quelle profondeur de torpeur et d’engourdissement sommes-nous donc tous collectivement tombés pour ne pas réagir violemment devant un abus de confiance aussi flagrant ? Pourtant, la colère du Juste est tout ce qu’il y a de plus légitime

Crédibilité : zéro

quand le peuple ne s’occupe pas de ses affaires, il y a plein de messieurs aux poches pleines qui le font à sa place. Et qu’au bout du compte, ça leur rapporte à eux. Pas à nous. Surtout pas à nous...


De scandale en scandale, de questions sans réponse à des affirmations de plus en plus saugrenues, de nominations hautement discutables en mépris total du simple bon sens, le premier ministre du Québec se retrouve sans une once de crédibilité à son crédit. La chute est lente comme un plan ralenti au cinéma. Cet homme n'en finit plus de tomber sous nos yeux et il semble bien n'y avoir personne autour de lui pou...

Code d'éthique - Sur la bonne voie



Le premier ministre Jean Charest renonce au salaire de 75 000 $ qu'il reçoit de son parti. Il espère ainsi obtenir le concours de l'opposition à l'adoption du projet de loi numéro 98 instituant un code d'éthique et de déontologie pour les membres de l'Assemblée nationale. Applaudissons, car est par là levé le seul véritable obstacle à l'adoption de ce code dont l'absence a ouvert la porte ces deux dernières années...

Notre chien de garde a faim



Une nouvelle étude de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) démolit la plupart des mythes de la droite économique. Que ce soit le « travaillez plus » de Lucien Bouchard, l’enrichissement individuel de Pauline Marois ou le « moins d’État » de Jean Charest, toutes les élites de droite en prennent pour leur rhume. Évidemment, voilà une recherche dont vous entendrez très peu parler les éditorialistes en chef de La Presse…

Il suffirait de presque rien



« Je ne ferai pas une Ignatieff de moi-même », a lancé la chef du Parti québécois, Pauline Marois, dimanche, à la suite du colloque de son parti. Elle est prête, dit-elle, à défaire le gouvernement. On pourrait penser qu'il s'agit d'une simple bravade de la part d'un chef de l'opposition qui veut maintenir le moral des troupes à trois ans et demi de l'échéance électorale. Sauf que la majorité du gouvernement C...

Majorité fragile (suite)



Ces propos confirment que, dorénavant, cette « fragilité » objective de la majorité libérale en termes de sièges, fait en effet partie de la dynamique politique à Québec.

Charest joue sa prime de 75 000$

L'opposition en fait une condition sine qua non pour l'adoption d'un code d'éthique


Robert Dutrisac - Québec — Jean Charest veut absolument en finir avec la lancinante question de l'intégrité de son gouvernement. Faisant fi des sérieuses divergences qui séparent toujours les libéraux et l'opposition, le premier ministre Jean Charest a fait part, hier, de sa résolution à faire adopter d'ici le 11 juin le projet de loi 48 sur le code d'éthique et de déontologie des députés, un proj...

Could the Liberals' majority be in danger?

The Charest government is only 4 or 5 MNAs away from defeat


There are governments that win a solid majority and there are governments that garner a narrow one. In the case of a narrow majority, a government should get worried when the political winds shift against it over a long period of time. Jean Charest's government is in that category. On a political level, the government's extreme vulnerability is as obvious as Stephen Harper's obsession to control e...

Jean Charest est inquiet...



Le fait est plutôt que Jean Charest et ses ministres sont de plus en plus inquiets. Et ils ne manquent certainement pas d...

Mais jusqu’où diable ira le masochisme de Jean Charest?



Le premier ministre n’aura bientôt que deux choix si les révélations s’accumulent au rythme actuel : se rendre au vœu des citoyens en créant une commission d’enquête sur la construction et le financement des partis politiques ou déclencher des élections générales.

We're facing a second year of poisoned politics

For 12 months, the premier has dodged demands for construction-industry probe


Believe or not, it has been a full year that Quebec politics have been dominated by demands from all quarters that the premier set up a public and independent inquiry into the construction industry. It was April 2009 that Action démocratique MNAs first demanded this inquiry with the Parti Québecois and Québec solidaire quickly following. According to polls, so have more than 80 per cent of Quebecers. And s...

À lire absolument

Sept ans de pouvoir

Il n’est pas plus indépendant de son financement. M. Charest est financé et soutenu par des groupes d’intérêts sans cesse en mode prédation qui tentent de manière interposée de faire régner leur ordre et d’accroître ce qu’ils extraient du bien commun.


Ce qui est remarquable, ce sont les discours des uns et des autres opposants au gouvernement Charest. Beaucoup découvrent seulement aujourd’hui, avec le budget de 2010, que ce gouvernement est prêt à aller très loin, jusqu’à briser les plus solides consensus sociaux québécois pour favoriser ses amis en pigeant dans la caisse commune.

Cette odeur nauséabonde



De là à penser que toutes ces instances sont contrôlées par le Parti libéral et qu'elles regorgent d'incompétents, il n'y a qu'un pas à franchir. Et dans ce climat délétère et puant que le silence libéral entretient, la population le franchira allègrement, ce qui minera encore plus la confiance déjà bien mince qu'elle entretient à l'égard de la politique. Tous pourris; je ne vote pas.

Une lecture sélective

Où qu'il soit, Robert Bourassa a dû bien rigoler jeudi en voyant le 40e anniversaire de sa première élection, le 29 avril 1979, se transformer en foire d'empoigne à l'Assemblée nationale.


Depuis des années, les libéraux s'emploient à présenter M. Charest comme le digne héritier de M. Bourassa ou de Jean Lesage. Lui-même s'est réclamé de cette race de «bâtisseurs». Il est donc tout à fait normal de comparer son bilan au leur. S'il n'est pas à la hauteur, ce n'est pas la faute de ses adversaires.

Bien coincé

Jean Charest est coincé de toutes parts.


La tête du ministre de la Famille, Tony Tomassi, est mise à prix à la suite de l’octroi de permis pour des places de garde subventionnées à des sympathisants libéraux et souscripteurs à la caisse du parti. Une démission forcée serait toutefois un aveu de culpabilité. Les partis d’opposition ont déjà obtenu, il y a quelques mois, le retrait du Conseil des ministres de son collègue du Travail, David Whissell, copropri...

Avancer en arrière



Ce gouvernement navigue sans gouvernail sous les ordres confus d'un capitaine en qui les Québécois n'ont plus confiance. Prenez le gâchis des garderies, un dossier qui continue de hanter le gouvernement, malgré le recul spectaculaire du ministre Tony Tomassi, cette semaine. Prenez la création en catastrophe d'une commission d'enquête sur la nomination des juges provoquée par les «révélations» de Marc Bellemare. Vraiment, toutes ces manoeuvres de panique, tous ces reculs sentent plus l'improvisation que le génie.

Les bouts de chandelles



Il y a une différence entre la pédagogie et le marketing. Cette petite mascarade visant à démontrer la détermination de gens prêts à sacrifier leur dimanche donnait une désagréable impression de mise en scène.