Si vous le permettez, je reviendrai sur mon billet précédent (1), lequel faisait état, entre autres, de ma chronique de vendredi, dans The Gazette, portant sur la fragilité de la majorité du gouvernement Charest et sur ses implications, dont la possibilité éventuelle d'une élection anticipée:
Voici un extrait de ce que j'écrivais vendredi dans The Gazette:
«So politically speaking, this government, even with its majority, is highly vulnerable. Liberals can hope that their fortunes could still turn around since no election is in sight before 2012 or 2013. But the government majority is somewhat fragile. With Tomassi sitting as an independent, the Liberal Party has 66 seats out of 125. The PQ has 50, the ADQ has four, Québec solidaire has one. There are two other independent MNAs, and one riding, Vachon, is vacant. Since it takes 63 seats to have a bare majority, if the Liberals lose four MNAs over the next two to three years, their majority would ne gone. (...) Should the dissatisfaction rate remain high and troubling allegations continue to pile up, there is a risk that other Liberal MNAs or ministers might get in trouble, cross the floor, sit as independents for whatever reason, or simple be temptes to bail out before the next election. Losing more than three seats over the remainder of this mandate is something this government could not afford to do. Because if it ever comes to that, chances are an election would be called before the end of this term, which would likely be provoked by a non-confidence motion with the Liberals obvioulsy in deep trouble.»
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Et voici maintenant ce que rapporte Cyberpresse ce dimanche du colloque spécial du PQ et des déclarations de Pauline Marois sur le sujet:
«Le scénario demeure très hypothétique, compte tenu que le gouvernement est majoritaire, mais il reste que sa majorité est fragile, ce qui n'est pas passé inaperçu dans le camp péquiste. «S'il se met dans une telle situation de fragilité, je ne vais pas hésiter une seconde», a-t-elle dit, dimanche, en point de presse, en marge d'un colloque de deux jours du Parti québécois portant sur les politiques sociales. (...) Selon ce scénario, il faudrait que l'opposition officielle s'associe aux autres députés d'opposition et profite d'une situation où le gouvernement n'aurait pas le nombre nécessaire de députés en Chambre, au moment de votes cruciaux.
Avec l'éviction récente de Tony Tomassi du cabinet et du caucus libéral, les libéraux ont désormais 66 sièges, contre 50 aux péquistes, quatre à l'ADQ et un à Québec solidaire. Trois députés sont indépendants et un siège est vacant, celui de Vachon, acquis au PQ et qui doit être comblé d'ici l'été».
Et Pauline Marois d'ajouter aussi cette possibilité d'une élection anticipée: «Quant à un éventuel scrutin général anticipé, la chef péquiste y voit un scénario possible: «Il y a un risque que cela lui arrive.»
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Ces propos confirment que, dorénavant, cette «fragilité» objective de la majorité libérale en termes de sièges, fait en effet partie de la dynamique politique à Québec.
Une dynamique qui ne cesse d'ailleurs de se complexifier...
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(1) http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/05/14/une-majorit-233-fragile.aspx
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