Le ballon d'essai de PSPP ne passe pas
Référendum ? La réponse est NON !
Deux expériences peu convaincantes - de qui se moque-t-on ?
Toute une stratégie !
Le ballon d'essai de PSPP ne passe pas
Deux expériences peu convaincantes - de qui se moque-t-on ?
Toute une stratégie !
L'étapisme s'impose comme solution pour sortir de l'impasse canadienne
CONSTITUTION QUÉBÉCOISE
La campagne électorale est le meilleur moment pour interpeller les partis concernant les thèmes au sujet desquels l’IRQ a réalisé des études ou autrement pris position. C’est pourquoi l’IRQ demande aux partis de s’engager dans des domaines prioritaires pour l’identité nationale où des avancées doivent être défendues, c...
« Pour renaître, le PQ devra faire le procès du nationalisme purement verbal de la CAQ, en assumant lui-même une rupture franche avec le politiquement correct »
On l’a dit et redit, la CAQ domine la politique québécoise, et on ne voit pas trop dans quel scénario elle pourrait perdre cette hégémonie d’ici les prochaines élections. En politique, rien n’est impossible, mais disons que la chose semble absolument improbable.
PL 96 : le PQ a raté l’occasion de déposer un projet de constitution de l’État du Québec
La volonté du gouvernement Legault de modifier unilatéralement la constitution canadienne pour y préciser que les Québécois forment une nation de langue française donne des idées à de nombreux constitutionnalistes. Plusieurs d’entre eux, venus témoigner en commission parlementaire ces dernières semaines, pressent le ministre Simon Jolin-Barrette d’aller au-delà des modifications proposées dans le projet de loi 96 et de doter le Québec d’une constitution en bonne et due forme.
« Besoin d’un ancrage dans une tradition. »
Le 24 juin dernier, j’ai lu avec grand intérêt l’entretien accordé par cinq membres du Mouvement des jeunes souverainistes (MJS) à Mathieu Bock-Côté. Comme eux, je suis un jeune Québécois dans la vingtaine, qui appuie sans réserve l’idée d’indépendance du Québec. Pourtant, alors qu’ils souhaitent manifestement ancrer la cause dans l’esprit de l’époque, aussi postnational, vert et «inclusif» soit-il, il me semble au contraire que c’est avant tout un certain conservatisme qui justifie aujourd’hui de faire du Québec un pays.
L'identité est pérenne
Le défi existentiel
Les souverainistes québécois, depuis le dernier référendum, n’ont cessé de vouloir mettre à jour l’argumentaire indépendantiste, comme s’il fallait toujours l’accorder aux modes idéologiques. Il fallait faire la souveraineté pour approfondir le modèle québécois pour préserver la social-démocratie, pour réaliser un projet de société progressiste et même pour sauver la planète, comme si le Québec, devenu un pays, deviendrait une puissance écologiste mondiale, ce qui excitait les rêves de grandeur de militants n’acceptant plus de définir leur peuple comme une petite nation au sens kundérien. Il fallait un «nouveau discours», pour moderniser la vision du camp national, pour lui permettre de se déployer malgré la défaite et de trouver de nouveaux électeurs chez les catégories de la population qui y étaient depuis toujours réfractaires. C’était le nouveau test de légitimité qu’il devait passer.
« Jean Lesage, René Lévesque et d’autres préféraient par ambition pour la nation qu’ils représentaient, et avec raison, utiliser le terme « L’État du Québec »
NATIONALISME
La mode a des secrets dont elle seule possède la clé. Elle fait des allers et retours au gré du moment et de l’époque. Il en est ainsi de certaines expressions témoins d’une autre époque qu’on croyait enfouies parce qu’elles évoquent un passé archaïque et qui soudain refont surface comme un fantôme réapparu sans aucune explication en apparence.
Éditorial de Vigile.Québec
L’Alberta force la révision de la péréquation
Vigile propose une stratégie au camp souverainiste
À l’ordre du jour, la révision des paramètres du programme de péréquation, qui implique une baisse significative des transferts au Québec, lesquels représentent 10 % de son budget.
Chronique de Gilles Verrier
SOUVERAINISME
Ballottés entre "le grand soir" et "les petits pas"
Il aura fallu 150 ans aux Anglais pour nous vaincre, en 1760, et un autre 150 ans pour venir à bout de notre résistance. L’identité québécoise représente une défaite de la résistance par l’imposition d’un destin commun entre deux entités historiques aux intérêts opposés.
« Il importe aujourd’hui d’assumer la charge conservatrice du projet de pays. »
SOUVERAINISME
Au-delà de son volet économique, l’Union européenne est une structure politique qui prive les nations de leviers essentiels à leur autodétermination et qui s’est engagée dans un processus incessant de centralisation. Elle s’agenouille devant l’autel du multiculturalisme, tout en empêchant ses États membres de décider par eux-mêmes leurs seuils d’immigration.
La souveraineté n'est pas un souhait mais une somme
NATIONALISME
François Legault a été souverainiste la plus grande partie de sa vie. Puis, vers la fin des années 2000, il s’est convaincu que l’indépendance, bien que souhaitable, était improbable à court ou moyen terme : les Québécois ne s’y intéressaient plus. Alors il a tourné la page en créant la CAQ. La souveraineté n’était plus au programme. Il a même prétendu qu’il s’y opposait.
Le référendisme a placé le Québec dans une faiblesse historique et la nation dans le déclin.
« Pour moi, de 1960 à 1995, le Québec était toujours en revendication, il y avait une volonté d’autonomie du Québec [exprimée tant par les souverainistes que par les fédéralistes nationalistes]. Mais après 1995, en l’absence d’un rapport de force [face au Canada], il n’y a plus rien. Et donc pour moi c’est un avant et un après. On a tourné une page. »
« L’indépendance est une somme, pas un comptage de bouts de papier . »
Hier, quand j’ai vu Pascal Bérubé, chef intérimaire du Parti Québécois, sortir des consultations sur le projet de loi 21, à l’Assemblée nationale et se faire demander pourquoi il n’avait pas posé de questions à Charles Taylor, les yeux m’ont brillé en entendant sa réponse. Car voyez-vous, chers amis, j’aime à dire qu’il n’y a pas que le diable qui soit dans les détails... La grande idée d’indépendance aussi.
Une analyse de l'impuissance péquiste et de la naïveté des souverainistes
Le péquisme analysé
Grand entretien avec le philosophe Richard Gervais
Richard Gervais est philosophe. Auteur de Dialectique et totalitarisme (Hurtubise, 1991), un maître ouvrage pour comprendre un des principaux chapitres de l’histoire du XXème siècle, il a aussi consacré sa réflexion à la question nationale québécoise, pour laquelle il s’est engagé à la fois comme intellectuel et comme militant.
Comment renouer avec le Canada français hors Québec sans redevenir fédéraliste ?
Qui eût cru, il y a à peine quelques mois de cela, que l’Ontario français se trouverait propulsé au coeur de l’actualité politique et médiatique québécoise ?
Un énième appel à renouveler le souverainisme : il faudra pourtant un jour sortir de la logique référendaire
Instaurer une déclaration d’impôt unique gérée par le Québec ? Elle sera plutôt gérée par le fédéral ou rien, tranche Ottawa.
Chronique vidéo de JC Pomerleau
Vidéo Vigile
Il faut sortir du culte référendaire
Retour sur Égalité ou indépendance de Daniel Johnson.
Chronique de Jean-Claude Pomerleau
Vigile interpelle l'IRAI
Une question fondamentale qui mérite une réponse
Tentant de prendre contact avec l'organisme, nous avons découvert que l'IRAI a toutes les apparences d'une coquille vide : non seulement les bureaux de l'organisme semblent déserts, mais il nous est apparu impossible d'entrer en contact avec quiconque de l'Institut.
Vidéo de JC Pomerleau
Vidéo Vigile
Le début d'un nouveau paradigme pour le souverainisme québécois
Jean-Claude Pomerleau discute des résultats et répercussions de l'élection Québec 2018.
Vidéo de J-J Nantel
La minute de l'indépendance #2
Sortir du Canada pour s'enrichir
Ça fait 50 ans que, pour faire peur aux Québécois, le Canada anglais répète qu'il refusera toute association avec un Québec indépendant.
Chronique de Jean-Jacques Nantel
La minute de l'indépendance #1
Remettre l'indépendance au cœur du PQ
Maintenant que le PQ a prouvé qu'il allait mourir sans l'indépendance, il faut que les indépendantistes reviennent en masse au parti pour en changer le discours et relancer le projet, notamment en faisant le tour du Québec pour expliquer que l'indépendance, ce sera payant.
Bien plus qu’une démission, c’est un manque évident de doctrine politique
Pendant qu’on procède à l’assermentation du gouvernement de l’Union nationale 2.0, je me demande ce qu’il advient du mouvement indépendantiste...
Martine Ouellet lance son mouvement
Le Mouvement Québec indépendant est un groupe transpartisan et transparlementaire pour l’action indépendantiste. Ce mouvement a pour but de réunir les militants indépendantistes qui œuvrent sur la scène québécoise et canadienne. Il vise aussi à produire des prises de position sur l’actualité de manière à renouveler sans arrêt l’argumentaire indépendantiste.
Si l'indépendance ne se fait pas au nom de la nation, elle se fait en quel nom ?
J’avais 5 ans lors de l’échec du référendum de 1995, et, mis à part l’amertume de mon père, je ne me souviens pas très bien du moment. J’ai malgré tout grandi avec le sentiment qu’un rêve s’était brisé ce jour-là, de sorte qu’il m’arrive de me demander si l’indépendantisme en moi n’est pas plus hérité qu’autre chose.
« Quel que soit le résultat électoral du Parti Québécois le 1er octobre au soir, il existera encore un mouvement souverainiste fort, organisé, capable de mener une animation politique à grande échelle à la grandeur du pays. »
Même les observateurs les plus blasés le constatent: malgré sa pénible troisième place dans les sondages, le Parti Québécois conserve une base militante d’une vigueur étonnante, et on ne saurait la réduire à une collection de têtes blanches nostalgiques, s’époumonant à chanter un pays dont le commun des mortels ne veut plus entendre parler. On y trouve aussi un grand nombre de jeunes qui ont aussi entendu ce qu’on appelait autrefois l’appel de la patrie. J’ajouterais: quiconque connaît un peu le mouvement souverainiste est généralement étonné par sa vigueur militante.
C'est la question identitaire qui pourra faire revivre la souveraineté
Depuis 1995, certains souverainistes sont devenus fédéralistes: c’est inévitable. Les convictions politiques ne sont pas statiques et elles se modifient quand on passe d’une conjoncture historique à une autre. Ces ex-souverainistes ne croient plus l'indépendance désirable, ils la croient même nuisible pour le peuple québécois.
Cette niaiserie qu'est la constituante : comme si Ottawa allait se laisser faire !
Il y a quelque chose de divertissant chez Québec solidaire. Cette façon originale de faire des bulles. Cette capacité unique de jongler avec les utopies. Et ce talent naturel pour la jovialité.
« Le souverainisme post-référendaire a misé sur un discours dénationalisé et multiculturaliste qui a surtout contribué à vider de sa charge existentielle la question nationale »
Des années 1960 à la fin des années 1990, une question structurait la vie politique du Québec: comment corriger une situation d'injustice historique qui avait condamné le peuple québécois à une forme indéniable de subordination, que tous reconnaissaient, même si tous ne lui prêtaient pas le même poids. Rares sont ceux qui hésitaient à nous présenter comme un peuple conquis, qui devait renverser sa situation historique. Les uns nous présentaient ainsi comme des nègres blancs d’Amérique, les autres parlaient simplement de notre retard économique, mais personne ne contestait l’anormalité de notre situation nationale.
Vidéo de ACD
Nomos-TV
Critique du livre « Un pays en commun »
Le professeur de philosophie proche de Québec solidaire tente de raviver la tradition « socialisme et indépendance » des années soixante. Malheureusement, si son ouvrage sert à présenter des figures importantes de la gauche souverainiste, il échoue lamentablement à convaincre sur la nécessité de renouer les liens entre socialisme et indépendantisme.
Chronique de Gilles Verrier
Une profession de foi néo-nationaliste
Le nouveau programme du Bloc québécois - rien ne change !
Si nous restons dans le paradigme du néo-nationalisme des années 1960, ce n'est pas le remplacement de Lisée, que certains commencent à réclamer, qui changera quelque chose sur l'essentiel. Certes, Jean-François Lisée a eu tort de vouloir mettre de coté la question constitutionnelle pour quatre ans, puisque c'est une question existentielle que tout patriote ne peut écarter.