Oui à un référendum pour l'indépendance du Québec que s'il le Canada s'engage à respecter le résultat ainsi que les demandes du Québec par une entente écrite et signée.
- « Au Montana, en une année seulement, ils ont eu cinq référendums. En Alabama, en une année, ils ont eu sept référendums. Au Colorado, en une année, ils en ont eu 11 ! En Californie, en une année, ils ont eu 13 référendums !»
- « Jusque-là, l’affirmation nationale, c’était comme une vague qui nous portait ; soudainement, ça devient comme une marmite d’eau bouillante. Avant, c’était nous contre le monde. Maintenant, c’est nous contre nous. On s’engueule les uns les autres. Les Québécois fédéralistes contre les Québécois séparatistes.»
- « Ça nous a pris une décennie pour nous remettre du référendum de 1980. Lors de celui de 1995, le Non a gagné de peur. Puis vint le scandale des commandites révélant toutes les irrégularités de la campagne référendaire du clan fédéraliste ; on aurait pu croire qu’un troisième référendum déclenché alors aurait fait pencher la balance du côté des souverainistes. Pourquoi y en a pas eu ? Pas parce que le monde voulait pu rien savoir de l’indépendance, parce que le monde voulait pu rien savoir d’un référendum ! Ce que le monde aime le moins dans l’indépendance, c’est le référendum. L’indépendance s’obtiendrait en accumulant des points Aéroplan, les gens y souscriraient davantage. Mais passer à travers un autre référendum, c’est au-dessus de leurs forces.»
https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2024-04-28/pour-ou-contre-les-referendums.php
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1 commentaire
François Champoux Répondre
2 juillet 2024Il y a une différence entre la vie belle au Québec et la vie belle ailleurs : cette différence, c’est d’abord d’en prendre conscience.
Qu’est-ce que la vie belle? Est-elle plus belle chez le voisin à ce point qu’on souhaite en faire autant chez nous?
Il faut répondre à cette question avant de penser à autre chose, même politiquement parlant, surtout politiquement parlant.
C’est d’ailleurs ce à quoi pense chaque personne qui se lève tous les matins de leur vie avant de faire leur lit : comment vais-je faire aujourd’hui pour que ma vie soit belle? Ici même au Québec!
Et cette personne commence par faire son lit! C’est là le Mythe de Sisyphe mis en pratique au Québec par chaque Québécoise et Québécois qui se respecte. On se respecte et les politiciens en font autant envers leurs électeurs.
François Champoux, Trois-Rivières, 2 juillet 2024