UNE RÉBELLION HAUTE EN COULEURS
L’auteur, Marcel Lefebvre, vient de signer un premier roman, après avoir connu une carrière remarquable de parolier, à témoin des classiques qui habitent encore l’imaginaire québécois.
Un premier roman qui confirme, sans l’ombre d’un doute, un talent certain de conteur et une solide connaissance de l’histoire du Québec.
L’œuvre est campée sur toile de fond historique, soit la Rébellion de 1837-1839. Les principaux chefs de file des « Fils de la Liberté » y sont au rendez-vous. La fiction et l’histoire cohabitent harmonieusement, résultat d’un travail habile de construction littéraire. La fureur des combats entre les troupes d’occupation britanniques et les patriotes témoigne puissamment de cette époque charnière de la lutte d’un peuple pour sa survivance et de sa quête passionnée d’une identité propre . S’y tisse une histoire d’amour qui ne passera pas inaperçue parmi les œuvres du genre de notre littérature québécoise.
Une œuvre d’autant plus réussie que l’auteur se démarque d’entrée de jeu par un remarquable sens de l’observation et un traitement tout en finesse des détails, qualités précieuses que le romancier a habilement empruntées au peintre de talent qu’il est également.
Un roman de première nécessité qui vient remettre en lumière une époque qui a profondément marqué notre histoire collective et qui nous rappelle qu’il y a, dans l’aventure de tous les peuples, des passages obligés marqués par une certaine noblesse dans la défaite. Mais que toujours, quelqu’un se lève, ou se relève, tel Jean Noland, « pour empêcher que tout un peuple meure d’asphyxie… »
PAUL OHL
_ écrivain/scénariste
Le 28 mars 2011
Les Amants de 1837, roman - Marcel Lefebvre
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