CHEFFERIE DU PQ

Une majorité de Québécois veut arracher plus de pouvoirs à Ottawa

418d2bc71efa3796c1be98f1dc7351d0

Il faut rapatrier les pouvoirs


Une majorité de Québécois est en faveur d’une négociation constitutionnelle pour que le Québec obtienne plus de pouvoirs d’Ottawa, une proposition qui récolte ses plus forts appuis dans le camp souverainiste.  


Ainsi, 61 % des répondants souhaitent que le Québec «entame une négociation constitutionnelle pour obtenir plus de pouvoirs du gouvernement fédéral», selon un sondage de la firme Synopsis, commandé par l’équipe du candidat à la chefferie du Parti québécois Frédéric Bastien. 


Même les fédéralistes


L’appui à cette démarche s’élève à 80 % chez les souverainistes et à 82 % chez les électeurs ayant voté pour le Parti québécois aux dernières élections. 


Même les fédéralistes appuient l’idée à 54 %, selon le coup de sonde mené en ligne auprès de 1000 adultes québécois du 20 au 24 août dernier. 


«Ça montre que c’est une option très populaire qui permettrait de rallier beaucoup d’électeurs au Parti québécois, estime Frédéric Bastien. Je suis sûr qu’on peut rallier tous les nationalistes avec cette proposition.» 


En deux temps


«Gagner des pouvoirs, c’est un pas vers la souveraineté», dit M. Bastien pour expliquer la popularité d’une nouvelle négociation constitutionnelle auprès des souverainistes.








Qui sont les hommes et les femmes derrière nos politiciens? Emmanuelle présente... un balado animé par Emmanuelle Latraverse.





À quelques heures du premier débat dans la course à la chefferie du PQ, qui aura lieu ce soir, Frédéric Bastien veut démontrer le bien-fondé de sa proposition d’accession à la souveraineté en deux temps : soit d’obtenir plus de pouvoirs dans un premier mandat, puis de tenir un référendum dans un second.


Le premier débat de la course à la chefferie, sous le thème «Liberté et Parti québécois», débutera à 19 h. 


En raison de la pandémie de la COVID-19, l’événement se déroulera à huis clos et sera diffusé sur les pages Facebook et YouTube du Parti québécois ainsi que sur son site web.




-->