Où était donc Philippe Couillard quand son chef, Jean Charest, adoptait, en 2009, le cas par cas pour tenter de se débarrasser de la patate chaude des signes religieux?
Peut-être faisait-il du business avec son associé Arthur Porter en Arabie Saoudite, pays le plus misogyne de tous les États arabes, où les femmes n’ont pas le droit de conduire une automobile et mangent après les hommes dans les cafétérias publiques? Il est plus probable que le chef libéral souffre d’une pensée politique flottante ou encore tout simplement d’amnésie.
Rafraîchissons-lui la mémoire. Loin d’innover, il tente aujourd’hui de faire du neuf avec du vieux en promettant de régler les demandes d’accommodements des groupes religieux et culturels au cas par cas au lieu d’une loi qui les encadrerait.
C’était déjà la règle sous Jean Charest. De plus, Couillard interdira toutes les cagoules sexistes et dégradantes imaginées par l’islam : niqab, burqa et tchador. Sauf le voile (hidjab) qui laisse à nu le visage de la femme musulmane, mais n’en constitue pas moins le symbole de son statut social inférieur. Or, ces interdits figuraient dans les projets de loi 16 et 94 déposés par Jean Charest, en 2009 et 2010.
Ce dernier promettait de poser des « gestes fondateurs ». Il tonnait : « Les services dispensés par mon gouvernement se feront à visage découvert. » La « laïcité ouverte », comme il disait, c’était cela.
Pour les péquistes, il s’agissait d’une « auberge espagnole exposée à tout vent » susceptible d’interprétations diverses qui ajouterait à la confusion. La négation même du modèle onusien de la démocratie laïque attaquée par les intégristes religieux.
Pauline Marois ravalait cette laïcité ouverte à un succédané du multiculturalisme à l’anglo-saxonne toujours adoré au Canada anglais, mais rejeté par plusieurs pays, comme l’Allemagne, l’Angleterre et la France. Contrairement aux libéraux, la chef du PQ était partisane d’une laïcité intégrale proscrivant tous les signes religieux dans les services publics, même le hidjab (voile). Position qui lui valut d’être taxée de raciste par les associations musulmanes.
Même combat de la part de la libérale Christiane Pelchat, alors présidente du Conseil du statut de la femme, qui s’opposait catégoriquement au foulard islamiste. Rébellion qui lui valut l’exclusion, comme c’est le cas aujourd’hui de Fatima Houda-Pepin. La ministre responsable du dossier des femmes, Christine Saint-Pierre, l’évinça et la remplaça par son amie journaliste à Radio-Canada, Julie Miville-Deschesnes. Aussitôt en poste, celle-ci lui renvoya l’ascenseur en réalignant le mouvement féministe sur la position sexiste du Parti libéral qui dénigrait la charte de la laïcité prônée par Pauline Marois.
Mais revenons aux demandes parfois abusives d’accommodements raisonnables que Philippe Couillard promet de régler au cas par cas, comme Charest durant les années 2009-2012. Pourtant, déjà à cette époque, les sondages, comme ceux de La Presse, étaient unanimes. Les trois quarts des Québécois francophones étaient opposés à tout accommodement. À l’école? Non, à hauteur de 76 %. À l’hôpital? Non à hauteur de 70 %. Au travail? Non, à hauteur de 74 %. Dans la fonction publique? Non, à hauteur des deux tiers.
Une politique osée, celle de Jean Charest, qui s’expliquait avant tout par la pression de sa base électorale, anglophones et immigrants massivement opposés à toute interdiction du port des signes religieux, et donc ouverts aux dérogations. Un autre sondage, commandé par Le Devoir, aurait dû éclairer sa lanterne. Les trois quarts des Québécois le jugeaient trop mou vis-à-vis les demandes des groupes religieux et culturels et réclamaient plus de pogne de sa part. Il devait interdire le voile dans l’espace public et adopter une loi assez draconienne pour contrer la poussée évidente de l’intégrisme islamiste qu’encourageait l’aveuglement de nos élites politiques, universitaires, médiatiques et de certaines organisations citoyennes comme la Commission des droits de la personne.
Il était donc impensable que Jean Charest opte pour une politique claire et rigoureuse afin de baliser par la loi les demandes d’accommodements. Il se rabattit plutôt sur une concoction imaginée par ses docteurs de l’accommodement : on allait régler les demandes une par une, c’est-à-dire au cas par cas. La ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, fut la première à réciter le credo libéral : « Je préfère carburer au cas par cas, car il est impossible d’établir une règle générale… », affirma-t-elle tout de go.
La toujours souriante ministre était embêtée par une demande d’accommodement absurde. Une famille musulmane exigeait qu’on attife leur fillette d’un casque d’écoute pour qu’elle n’entende pas les chansons et comptines « païennes » de sa classe. « La demande des parents musulmans est très acceptable et très raisonnable », zézaya-t-elle. Estomaquée, Pauline Marois l’accusa de saboter l’intégration de la fillette qui serait isolée de sa classe.
Cette politique de fuite en avant, que se propose de réchauffer et de mitonner aujourd’hui Philippe Couillard, culmina sous Charest dans une avalanche de demandes « déraisonnables », de dérapages et d’absurdités qui tenaient du cirque plutôt que du gouvernement éclairé des hommes et des femmes. Comme quoi Kafka ne se trouvait jamais loin quand Jean Charest se traînait les pieds. Mais pouvait-il vraiment exiger des concessions de son électorat anglo et allophone à qui il devait sa couronne?
Ça devait arriver, juste avant Noël, un bureaucrate fédéral sans doute « islamisé » à son insu interdit de dresser l’arbre de Noël des chrétiens dans les édifices fédéraux montréalais pour ne pas fâcher ceux qui fêtaient Mahomet plutôt que Jésus.
Ensuite, dans un quartier bourgeois de la métropole peuplé de juifs hassidiques, tempête de neige ou pas, la voirie décida de ne plus enlever la neige le jour du sabbat. Pourquoi? Parce que leur religion leur interdisait de toucher à leur voiture, ce jour-là.
Et puis après ? ripostaient dans les deux langues les citoyens non-juifs du quartier obligés de foncer dans les bancs de neige. Les mêmes hassidiques revendiquèrent, mais en vain cette fois, de faire givrer les fenêtres d’un gym situé à côté d’une école juive orthodoxe et de séparer hommes et femmes dans les bains publics.
Dans le quartier voisin, des juifs orthodoxes exigèrent de pouvoir stationner leur voiture comme bon leur semblerait, même dans les zones interdites, le jour d’une fête religieuse. Bernard Drainville répliqua qu’on n’allait quand même pas se doter d’une signalisation routière pour chacune des religions de la province! Le gros bon sens, quoi. Mais c’était « inacceptable » pour le potineur de La Presse, Patrick Lagacé, « agacé » par la réponse du péquiste. Sans doute avait-il été piqué par la mouche de l’accommodement farfelu…
Comme si on n’avait pas déjà tout vu en ce domaine où notre tradition de supertolérance était bien ancrée! Quelques années plus tôt, deux femmes juges avaient soulevé un tollé. Craignant sans doute de se faire traiter de raciste, la première avait acquitté deux jeunes violeurs noirs en évoquant comme « circonstance atténuante » la couleur de leur peau. À croire qu’il était normal, dans la culture noire, de violer les femmes !
Le jugement de la seconde fut tout aussi délirant. Elle condamna à une peine plus que légère un Algérien, pourtant reconnu coupable d’agression sexuelle sur une mineure de 9 ans, sous prétexte que le violeur avait protégé sa victime en se contentant de la sodomiser… afin de préserver sa virginité pour son futur mari.
Les juges n’avaient pas le monopole des accommodements déraisonnables. Les enseignants et directeurs d’école en rajoutaient. À Québec, le prof de musique d’une école primaire censura de son propre chef un vers de la chanson d’Édith Piaf, L’Hymne à l’amour, qui disait : « Dieu réunit ceux qui s’aiment… » Il n’avait rien contre l’amour. C’est contre Dieu qu’il en avait, vu qu’autour de lui, on répétait que la religion n’avait pas sa place à l’école… Censure qualifiée « d’insolite » sur les réseaux sociaux.
La Commission des droits de la personne s’illustra, elle aussi, au rayon des accommodements. Un enseignant, musulman celui-là, refusait de donner ses cours, le vendredi. « D’où je viens, se justifiait-il, on ne bosse pas ce jour-là, on va prier à la mosquée… »
Les complaisants commissaires lui donnèrent raison, sommant la direction de l’école de lui trouver un suppléant! Pas plus sorcier que cela! Même expédient dans le cas d’une jeune musulmane qui ne voulait pas se séparer de son hidjab à l’école. Elle pouvait le porter, conclurent nos champions des arrangements boiteux, pourvu que ce soit « librement ». C’est-à-dire si ses parents ne la forçaient pas. Allez donc vérifier pour voir?
Les dérogations qui se multipliaient déclenchèrent un effet boule de neige dans les entreprises. On assista à une avalanche de demandes de congé au nom de tous les saints du paradis chrétien, musulman, juif, hindou, bouddhiste et même sikhiste.
Le cas par cas devenait impossible à gérer pour les entreprises, mais pas pour l’accommodante Commission des droits de la personne qui penchait toujours du même côté, comme la tour de Pise. « Cette demande n’est pas déraisonnable », statua-t-elle, quand neuf travailleurs chrétiens orthodoxes invoquèrent une fête religieuse pour quitter tous ensemble le travail.
Et dans les hôpitaux? Des infirmières musulmanes refusaient de soigner les hommes et des patientes voilées réclamaient une madame docteur pour éviter que la main baladeuse d’un médecin mâle leur palpe le corps, encore moins les parties intimes. Dérogation accordée par les directions hospitalières. Mais refusée à des étudiantes infirmières qui ne voulaient pas pratiquer leur boulot avec des infirmiers de sexe masculin.
À la Régie de l’assurance-maladie, on se montrait très accommodant. Quand une prestataire musulmane voilée exigea d’être servie par une femme, non par un homme, elle obtint satisfaction sur le champ. L’incident fit jaser. Loin d’être tétanisé par les articles de presse, le grand patron de la régie en rajouta : « Pour des motifs religieux, une musulmane peut refuser de se faire photographier par un homme. » Un reporter lui demanda si un prestataire mâle refusant de se faire servir par une femme voilée obtiendrait satisfaction, lui aussi. La réponse du docteur Marc Giroux ne se fit pas attendre : « Nous n’obtempérons pas à sa demande, un point, c’est tout. »
À la Société de l’assurance automobile du Québec, même absurdité. Un juif hassidique faillit tomber dans les pommes quand il réalisa qu’un évaluateur mâle ferait passer l’examen de conduite à son obéissante épouse. Sa religion interdisait à celle-ci de s’asseoir à côté d’un homme autre que lui dans la voiture. La Commission des droits de la personne, qui n’en ratait pas une, donna raison au mari geôlier, même s’il s’agissait d’une violation flagrante du principe démocratique de l’égalité homme/femme.
Il y eut encore l’épisode de ces parents musulmans et juifs réclamant pour leurs rejetons en garderie des repas sans viande, ou, à tout le moins, de viande halal ou casher. Et celui de ces étudiants qui revendiquaient des salles de prières dans les cégeps et universités. La bravade du maire de Saguenay, Jean Tremblay, surnommé par les laïcs du coin « Ti-Jean la Prière », fit florès. Malgré les ordonnances du tribunal local des droits de la personne ( cette fois du côté de la laïcité ) menaçant ce maire catho d’outrage au tribunal, car la prière n’avait pas sa place quand il vaquait aux affaires publiques, Jean Tremblay continuait d’invoquer le saint nom de Dieu avant la séance du conseil municipal. Il se dota même d’un substantiel « trésor de guerre » pour défrayer ses frais d’avocat.
En terminant, quelques fleurs pour Jean Charest, plutôt malmené jusqu’ici, et pour sa ministre Yolanda James. Tous deux résistèrent à la pluie d’injures venant des médias anglophones qui s’abattit sur le Québec après l’expulsion d’une immigrante qui refusait de retirer son niqab cachant tout son visage sauf les yeux, au collège Saint-Laurent, à Montréal.
Passant outre à l’avis de la Commission des droits de la personne, la direction du collège sévit contre Naïma Ahmed. Était-ce bien elle la personne encagée dans sa prison d’étoffe ? voulut le savoir l’enseignante qui lui demanda en vain de retirer sa cagoule moyenâgeuse. Elle péta les plombs quand l’étudiante, une provocatrice islamiste de toute évidence, exigea en plus que les étudiants mâles de la classe lui tournent le dos durant sa présentation orale.
« Porter le niqab, ça heurte nos valeurs et ça contrevient à l’égalité homme/femme », martela la ministre James, secondée par son chef qui précisa aux reporters: « Pour les services de mon gouvernement, ça se fait à visage découvert… »
Un typhon de mauvaise foi venu du Canada anglais qui, comme d’habitude, fourrait son nez dans nos affaires, déferla sur la province. Déchaînés, certains quotidiens tombèrent dans ce qu’ils savent le mieux faire: le Québec bashing. «Quelle portion du mot liberté ne comprenez-vous pas ? » siffla Naomi Lakritz, du Calgary Herald. De son côté, l’influent Globe and Mail de Toronto n’hésita pas à écrire en y mettant le minimum d’intelligence. « Refuser à une femme l’accès à l’école ne rappelle-t-il pas le régime des talibans qui proscrit la scolarisation des filles ? »
Ancré dans sa francophobie et déconnecté de ses lecteurs, le Globe and Mail fut désavoué par ses lecteurs. L’un des sondeurs résuma ainsi l’opinion majoritaire se dégageant du sondage : « Nous applaudissons fortement, à cent pour cent, la décision de la province française d’exclure de l’école l’étudiante musulmane qui refusait d’enlever son niqab.»
L’exclusion de l’étudiante au niqab trouva chez nous au moins un critique déclaré en la personne d’André Pratte, blogueur chef de La Presse. Ému du cas d’Aisha, une immigrante exfiltrée, elle aussi, de sa classe pour les mêmes raisons que Naïma Ahmed, Pratte dénonça la « police du niqab ». On se serait cru de retour à l’époque où la presse anglo stigmatisait les « linguistic cops », ces fonctionnaires chargés du respect de la loi 101.
Autre exemple démontrant qu’au Canada anglais aussi, commentateurs et blogueurs enfermés dans leur bulle qui les libère de la réalité, se coupent parfois de la population. Cette fois, c’est à propos la laïcité ouverte de Jean Charest. Haroon Siddiqui, éditorialiste du Toronto Star, avait bêtement comparé le Québec aux « États totalitaires d’Arabie saoudite et d’Iran qui réprimaient, eux aussi les femmes ».
Propos démagogiques promptement démentis par un sondage Angus Reid : au Canada anglais, 80 % des gens appuyaient la laïcité ouverte.
Coupé lui aussi de l’opinion majoritaire québécoise favorable à une charte de la laïcité, Philippe Couillard risque de nous replonger dans le cirque des accommodements, si jamais il terrassait Pauline Marois aux prochaines élections. Probabilité aussi douteuse que sa gnognote du cas par cas.
Accommodements (dé)raisonnables
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9 commentaires
Archives de Vigile Répondre
28 janvier 2014Plus le nombre de musulmans augmentent dans une société, plus le nombre d'intégristes s'élèvent.
M. Daniel Pipes, islamologue, mentionne que 10% des musulmans sont des intégristes, cela veut dire sur 100,000 musulmans, il y en auraient environs 10.000 qui sont intégristes.
Faites le calcul pour le Québec et le Canada.
Avez vous remarquez que Mme Fatima Houda Pépin, n'utilise pas le mot LAICITÉ dans ses allocutions.
Elle mentionne toujours NEUTRALITÉ de l'État.
C'est comme son ancien chef d'état le roi Hassan II a dit: Un musulman laïc, ca n'existe PAS, si un musulman dit qu'il est laïc et bien moi je vous dit; "Il n'est plus musulman" et ne plus être musulman veut dire apostasie punissable de mort.
Selon ce que Mme Pépin propose c'est de laisser les femmes voilées travailler a éduquer nos enfants Québécois, ainsi que les enfants des immigrants non musulmans et celle-ci les éduqueraient a la façon islamique, car elle ne connaissent pas la culture occidentale et cela ne les intéressent pas non plus, selon un témoignage de M. Réjean Labrie, de Vigile.
Video du Roi Hassan II; Un musulman ne peut être laïc.
http://www.youtube.com/watch?v=5DEuccYKQU4#t=3
Roi Hassan II; Les musulmans ne feront jamais de bons citoyens européens, vous ne réussirez pas a les intégrer.
http://vostribunesalaune.blogspot.fr/2013/08/feu-hassan-ii-roi-du-maroc-les-arabes.html
Historien Français, M. Alain Besançon; L'histoire de 1400 ans est formelle, les musulmans ne se fondent pas dans les populations des alentours.
http://www.fdesouche.com/80742-les-classiques-de-fdesouche
Archives de Vigile Répondre
28 janvier 2014Dans son allocution a TLMP, Mme Fatima Houda Pépin dit:
"Lorsque je suis arrivé au Canada, je suis resté estomaquée de constater de voir autant d'intégristes et surtout que ceux-ci était en relation avec les intégristes mondiaux."
Je m'adresse a vous, M. Godin et autres Vigiliens, pour revenir dans vos mémoires. Dans le CV de Mme Pépin, que vous pouvez trouver sur Wikipédia, il est mentionné qu'elle est arrivé au Canada en 1975 environ. Cette année 1975 le Québec était en grande préparation des Jeux Olympiques d'été de 1976.
L'année 1976 fut l'année que M. René Levesque et le parti Québécois fut élu pour la première fois a l'Assemblée Nationale et aucun de nos politiciens ne flirtaient avec des musulmans pour des votes, si je me souviens bien.
Si ma mémoire est encore bonne et ne m'a pas faussée compagnie, les musulmans et les mosquées étaient très rare a Montréal et au Québec a cette époque, donc pour les intégristes que Mme Pépin dit en avoir vu en grande quantité, je pense qu'elle a pu avoir un rêve une nuit, qu'elle a pris pour une réalité.
C'est comme si Mme Pépin voudrait nous obliger a voir des choses maintenant, que l'on a pas vu en 1975.
Nous avons commencé a voir un peu de musulmans a Montréal dans les années 80. Ensuite cela a continué a augmenter dans les années 90, et depuis les 10 premières années de l'an 2000, nous sommes littéralement envahi, comme dit M. Sirois.
L'allocution de Mme Pépin a TLMP, servira plutôt a endormir la population en général, parce que Mme Pépin insiste et dit;
"Mon islam je l'ai vécu sereinement dans mon enfance"
Par ces paroles, elle laisse entendre que c'est seulement les intégristes qui font problème et qu'avec sa proposition de loi sur l'intégrisme, le problème se régleras et plus personne ne doit s'inquiéter et avoir peur, car ce n'est pas l'islam qui pose problème mais ses intégristes.
Mme Pépin est beaucoup plus inquiète des dommages collatéraux, comme fermer la porte de l'immigration des musulmans.
C'est l'islamisation de notre société, une tranche de salami a la fois.
A partir du moment que les citoyens acceptent que l'islam n'est pas un danger, mais seulement ses intégristes, il y a déjà une main dans le tordeur et dans les années qui suivront ce sera nos corps et notre société qui va y passer.
Cet homme de la Kabyle soupçonne que c'est de cette façon que son pays s'est islamisé, il y a 1400 ans.
http://www.kabyles.net/l-europe-s-islamise-a-son-insu-de,9421.html
Archives de Vigile Répondre
28 janvier 2014Vous avez raison, M. Godin, époustouflantes sont les tolérances des Québécois et Québécoises, et ils en paieront le prix fort si cela continu, car ce sera leur propre société tolérante qui risque de prendre le bord.
Je voudrais porter a votre attention, le passage de
Mme Fatima Houda Pépin a TMLP, dimanche dernier le 26 Janv.
Je ne sais pas si vous avez regarder, mais de toute façon, j'ai un extrait que je vais mettre a la fin de mon commentaire.
Ce que je trouve positif de cette intervention de Mme Pépin, c'est le fait que cela aide aux Québécois et Québécoises de prendre conscience qu'il y a des intégristes qui travaillent a leurs insu dans leur nation, alors qu'auparavant, il y avait un discours dominant;
Mais NON, Québécois, c'est vous qui êtes fermés, racistes, islamophobes, etc..
Cependant, moi qui me renseigne depuis plusieurs mois, j'ai des réserves sur plusieurs choses que Mme Pépin a dites a TLMP.
Elle dit; Le Maroc est un pays d'ouverture et de tolérance.
Est-ce qu'un pays qui prend sa source dans le coran pour sa constitution est tolérant?
Est-ce de la tolérance, d'exiger qu'une jeune femme épouse son violeur?
Ou est la tolérance, quand on emprisonne un citoyen qui ne veut pas jeuner durant le ramadan?
Ou est la tolérance du Maroc, quand on refuse l'athéisme a un citoyen et qu'en plus on dit qu'il mérite la peine de mort?
Vers la 6 min. elle reprend Dany Turcotte, qui dit les musulmans modérés, on ne les voit pas dénoncer.
Elle dit les musulmans modérés ca n'existe PAS, ce sont de musulmans DÉMOCRATES et il en a PLUSIEURS et ils sont sur la ligne de front. OU sont ils ces musulmans démocrates, que l'on ne voit JAMAIS comme Québécois?
Sont ils invisibles ou transparents comme du verre?
Sont ils transformés en fantômes?
Peu importe, les qualificatifs employés, soit: modérés, démocrates, tolérants, etc.. On ne les voit pas davantage dénoncer les atrocités, au contraire, ils fêtent les attentas entre eux en cachette.
Quels qualificatifs, Mme Houda Pépin aurait employé pour décrire ces musulmans qui fêtent des attentas?
http://www.youtube.com/watch?v=zVLlvc8_0dg
A suivre
Archives de Vigile Répondre
28 janvier 2014Il faudrait que celles et ceux qui appuient le message de «l'homme qui pleure», celui qui a fait honte à son peuple
devant la commission « B et T »,lisent cet article, cela les
aiderait peut-être à comprendre toute la démagogie de cet ancien président de la SSJB de Montréal aux comportements de «Poutine», ce président/dictateur de Russie qui prépare toujours son retour au pouvoir. Mario na qu'à bien se tenir
s'il ne veut pas subir le sort d'un autre ancien président de notre société nationale. J'essaie de comprendre comment mon ami Robin peut appuyer cet individu, lui qui a vu un de ses amis subir la foudre de ce triste individu qui pleure aussi facilement ,et peut-être plus, que les pleureuses de certaines religions. J'ai l'impression que son séjour au Japon ne lui a été d'aucun secours, conservant en tout temps ses rides de «l'homme qui pleure».
Est-ce que Couillard et ses conseillers peuvent comprendre le sens des mots de l'article de M. Godin ?
Marcel Haché Répondre
27 janvier 2014Comme il arrive tout le temps à propos de toutes les institutions du Québec : la p’tite gang de Radio Canada a tout gâché.
Cette fois encore, cette p’tite gang croyait dur comme fer qu’après avoir initié une opposition à la charte « péquiste », tous les médias se seraient joints à elle pour déstabiliser le gouvernement péquiste lui-même, selon le vœu du numéro un de La Presse, et pour qui « un an » de régime péquiste serait suffisant.
Cette p’tite gang a abusé et abuse encore de son pouvoir. Et si en général les médias se sont agenouillés avec elle devant le gouvernement des juges, qui se trouve comme par hasard à Ottawa, il se trouve que ce n’est pas tout le monde parmi Nous qui a marché dans cette combine destinée à favoriser le retour des rouges à Couillard, tous rescapés de la gang à Charest, et contre lesquels tout un peuple avait dû marcher et manifester. Cette p’tite gang, c’est la même qui a confectionné la vague orange.
Parmi bien d’autres choses, et bien au-delà de la neutralité de l’État, le débat sur la Charte a ceci de bon qu’il révèle ceux et celles qui sont dressés contre Nous. Et parmi ceux-là, les dressés contre Nous, ce ne sont pas les musulmans qui sont en haut de la liste ni les plus à craindre…
Archives de Vigile Répondre
27 janvier 2014Son voile qui volait au vent
Un libéral fédéraliste multiculturaliste -autre mot plus convenable que MELTING POT - me dit qu'il faudra congédier 5000 musulmanes au Québec avec la chartre de Pauline, pas 4996 ou 5002 mais 5000 exactement. Un chiffre rond quoi... Or je regarde combien d'infirmières ont été mises à pied avec la loi 101 qui prévoyait une formation linguistique si nécessaire pour que ces anges de nos hôpitaux puissent servir les patients dans leur langue? Zéro mise à pied. Les libéraux qui avaient voté contre cette loi nazi étaient bien peinés. Une seule infirmière de l'Hôpital de Shawville disait ne pouvoir parler français aux patients. Après six formations répétées elle passa le test au grand dam des libéraux. Combien de personnes perdront leur emploi avec la charte de madame Marois? Zéro
Archives de Vigile Répondre
27 janvier 2014Ce matin Marissal a du admettre dans la Presse qu'il avait, disons abusé d'interprétation au sujet de Djemila Ben Habib. Récemment il s'était fait remettre à sa place par Hélène Buzetti chez Bazzo... Moins fort que baveux.
Je ne pense pas que Couillard va prendre le pouvoir. Mais néanmoins j'espère que le gouvernement va tenir bon.Quoique jusqu'à présent, je trouve que le ministre est solide.
Lise Pelletier Répondre
26 janvier 2014Lagacée et Marissal : même genre d'article du style..
Je ne veux pas dire ça mais afin de vous informer je vous le dis quand même mais c'est pas ça que je voulais dire et bla bla bla
La seule différence entre eux est que l'un emploi plus les expressions anglaise se pensant très intelligent, devinez lequel ??
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
26 janvier 2014Tout à fait opportun de nous aligner en un même billet cette kyrielle (oups, le Kyrie catho...), cette litanie (oh pardon), ce chapelet (ah, tant pis!) d'intrusions religieuses dans la gestion d'un Québec qui jure (ah...) de se moderniser.
Les belles perles qu'on y retrouve, comme témoins de Nos propres agents doubles: "À La Presse, on n'écrit rien au sujet des patrons, pour des raisons évidentes" (Lagacé). Certains ont cru que ce pou, venu de nulle part, se montrerait jaloux du talent de Foglia, tout en désespérant. Alors ce serait du côté de Pratte qu'il lorgne? Là, on pourrait dire que tous deux tiennent de la tique! Savez, la tique, cet acarien hématophage, qui s'agrippe aux poils du chevreuil, du chien, des branches et peut se coller à notre peau quand nous marchons en hautes herbes. On ne sent même pas sa manoeuvre. On peut le porter comme ça toute la journée, jusqu'à la prochaine douche! Pendant ce temps, la tique (Lagacé) plante son siphon dans nos capillaires sanguins pour y transférer l'agent porteur de la maladie de Lyme, touchant les muscles, les nerfs, les articulations, jusqu'à causer la mort... Lagacé, on l'oublie parfois, mais il nous inocule son fiel, comme envers l'irremplaçable Yves(des banques) Michaud, contre les résistants aux intégristes... contre la Nation québécoise. N'oublions jamais d'examiner nos possibles sites de morsures de tiques: c'est sournois.