Honneur à la firme CVTech de Drummondville au Québec qui a été choisie pour
concevoir et fabriquer la transmission automatique de la petite Nano, la
nouvelle voiture indienne la moins chère du monde à 2 500 $ CA, produite
par une filiale du puissant et diversifié Groupe Tata.
Les clés de la réussite de Tata Motors, c’est d’abord l’ingénierie et
l’innovation indiennes, l’entrepreneuriat vigoureux et le financement
solide de la famille propriétaire. Ensuite, c’est la simplicité d’une très
petite voiture produite par de jeunes entrepreneurs et d’humbles
travailleurs formés en usine. Et surtout, la Nano, c’est l’offre d’une
petite « auto du peuple » à très bas prix, accessible au plus grand nombre,
comme la Ford « T » à l’origine en 1908, la Coccinelle de Volkswagen en
1933 ou la Citröen 2CV en 1936.
La conversion des Chinois de cyclistes à automobilistes est en train de
modifier le paysage industriel mondial. La Chine et l’Inde comptent une
population en quête de vie améliorée de près de 2 milliards 400 millions de
personnes : un marché en effervescence constituant 40 % de la population
mondiale. L'Inde deviendra le centre asiatique de production des voitures à
bas coût. À la condition que le gouvernement indien investisse massivement
dans les infrastructures routières actuellement obsolètes ou inexistantes.
La petite voiture Nano indienne, économique est aussi écologique parce que
équipée d'un moteur à deux temps de la puissance d'un petit tracteur de
jardin. (Oui je sais, on doit faire mieux et on le fera!) Cette petite
voiture à bas coût annonce quand même une grande révolution pour
l’industrie de l’automobile. Elle impose dès maintenant des ré-alignements
majeurs à l’industrie de l’automobile aux États-Unis, au Brésil, en Europe,
en Corée du Sud et au Japon. L'arrivée prochaine au Canada de voitures bon
marché fabriquées en Chine donne à réfléchir.
Où en serions-nous au Québec si on avait vraiment cru il y a vingt ans en
l’avenir de la voiture électrique équipée de moteurs-roues développés par
des chercheurs d’Hydro-Québec et que Volvo annonce aujourd’hui au Salon de
l’automobile de Détroit comme l’hybride de la troisième génération?
Gilles Châtillon
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
Tata à Drummondville PQ
Où en serions-nous au Québec si on avait vraiment cru il y a vingt ans en l’avenir de la voiture électrique équipée de moteurs-roues développés par des chercheurs d’Hydro-Québec
Braderie technique : Auto électrique - Brevets - moteur-roue
Gilles Châtillon23 articles
En un mot, j'aspire à être un humaniste en quête de
d'égalité et de solidarité. Une espèce rare et en perdition.
Ma vie professionnelle débute dans l'enseignement, du primaire à
l'université (1963-1970). Pour la suite, à titre de haut fonctionnaire au...
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En un mot, j'aspire à être un humaniste en quête de
d'égalité et de solidarité. Une espèce rare et en perdition.
Ma vie professionnelle débute dans l'enseignement, du primaire à
l'université (1963-1970). Pour la suite, à titre de haut fonctionnaire au
Conseil exécutif du Gouvernement du Québec (1977-1984), j'ai facilité le
dialogue social et la concertation au Québec en dirigeant les Conférences
socio-économiques – les 52 « sommets » – ainsi que les dix-sept
Commissions régionales et nationale sur l'avenir politique du Québec.
De 1990 à 2006, j'ai été président-directeur général du Cercle des
présidents du Québec, un réseau sélect de 80 PDG de grandes entreprises du
Québec INC. à l'affût des signaux faibles des futurs possibles pour
éclairer leur gouvernance.
Professeur, administrateur public, dirigeant et consultant d'entreprises,
aussi carnetier sur le Web, je suis diplômé en philosophie, en pédagogie et
en administration (MBA). J'ai œuvré au sein de gouvernements, de
coopératives et d'entreprises privées.
Aujourd'hui, je suis à créer L'institut Québec – Le Monde, un lieu
de réflexion, de propositions et d'influence réunissant des experts et des
universitaires, des gens d'affaires et des artistes, des travailleurs et
des citoyens, des seniors et des jeunes, tous habités par l'idée que
l'avenir ne sait pas attendre et qu'il vaut mieux le convoquer soi-même.
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
15 janvier 2008Oui, le moteur-roue prend de l'élan grâce à Volvo qui ne craint de nous piquer des idées que l'on rejette nous-même.
Mais, c'est dans le cadre d'une politique générale suédoise qui vise la consommation-zéro de pétrole. Et la Suède a développé son fort potentiel hydroélectrique. Elle ressemble beaucoup au Québec au niveau de sa géographie. Pourquoi sommes-nous si peureux de viser l'indépendance énergétique (thème cher à Jean Charest pour ce qui est de Rabaska) ?
Mais qu'est-ce qui a fait de la Suède un grand peuple ?
C'est un Français, Jean-Baptiste Jules Bernadotte devenu Charles XVI Jean, qui relèvera la nation suédoise d'une décadence. Officier frustré de Napoléon, mais élu roi de Suède, il choisira les intérêts suédois avant ceux des Français. Avant, ces Scandinaves étaient réputés pour leur penchant à l'alcool. Le régime Bernadotte leur apportera les Lumières.
Tandis que nous, les Québécois, nous sommes encore mené par des élites incompétentes.
Archives de Vigile Répondre
15 janvier 2008Au Québec, il y avait des visionnaires, comme l'équipe de chercheurs qui ont conçu le moteur-roue. Malheureusement, leur vision ne coïncidait pas avec celle des politiciens, hauts fonctionnaires et gens d'affaires, qui n'en avaient que pour le modèle américain, et craignaient de déplaire à notre puissant voisin.
Avec le résultat que l'on peut constater.
C'est ce qui arrive lorsqu'on refuse d'être soi. Se nier a un prix, parfois très lourd.
Archives de Vigile Répondre
15 janvier 2008Si le gouvernement avait vraiment cru il y a vingt ans en l’avenir de la voiture électrique équipée de moteurs-roues développés par des chercheurs d’Hydro-Québec le Québec serait le premier producteur mondial de voitures électriques. Il n’y aurait plus de pollution de l’air et on ne paierait plus d’essence!
Qu’est-ce qu’on attend pour le faire??? On l’a quand même inventé ce moteur! La planète entière se bat pour nous voler l’idée et nous on refuse le projet?
Il faut foutre à la porte le président de TM4, Claude Dumas qui dit : « Au Québec on est pas bon dans les autos ».
J’espère qu’un gouvernement va allumer et redémarrer le projet au plus vite!