L’Open Society de Soros, selon un rapport interne divulgué par DCLeaks, peut influencer environ un tiers des eurodéputés. No Borders et Migrants Welcome, LGBT comme politique publique prioritaire, globalisation et conditionnement psychologique à la « Tolérance » exclusive. Pourtant, parler de l’influence de Soros dans les structures européennes et dans les pays européens est considéré comme relevant au mieux du fantasme, au pire de la psychiatrie grâce à la très utile théorie du complot.
Un chat est un chat et l’influence de Soros en Europe est réelle, assumée … et tue. Retour sur un élément expliquant largement la radicalisation de la politique européenne ces dernières années: la liste des députés européens favorables à Soros.
Que l’Open Society de Soros joue un rôle politique au niveau des Etats est un fait établi et très bien connu. Par exemple, en Hollande avant les élections de mars:
Les Pays Bas sont pourtant particulièrement « intolérants », mais peu importe. Le but est ailleurs: la « tolérance » n’est pas une fin en soi, une valeur à protéger ou à renforcer, il ne s’agit que d’un instrument de manipulation politique à la signification tronquée, instrument manié avec celui de l’immigration musulmane de masse, portant deux visions contraires de la société, s’excluant totalement l’une l’autre. Ce qui permet de les manier alternativement en fonction de la situation pour mieux déstabiliser l’Etat et l’affaiblir selon les besoins.
L’exemple inverse des Pays Bas est aux Etats Unis, pays d’immigration, où l’arme LBGT a été lancée contre D. Trump juste après son élection. Pas pour défendre les droits des homosexuels dont Soros se moque éperdument, mais pour affaiblir le candidat élu qui va à l’encontre de ses intérêts:
Mais l’OSF est également pointée du doigt aux Etats-Unis depuis l’élection de Donald Trump. Malgré le résultat des urnes, George Soros reste droit dans ses bottes, dans le camp des détracteurs du successeur de Barack Obama. Parmi les partenaires solidaires du mouvement «Women’s march», qui avait rassemblé contre Donald Trump des millions de personnes dans la rue en janvier 2017, on trouve ainsi plusieurs ONG ayant reçu des fonds de l’OSF de George Soros, dont la célèbre Human Rights Watch.
Il faut dire que le poids politico-financier de Soros n’est pas négligeable:
A 87 ans passés, le milliardaire américain George Soros a transféré 18 milliards de dollars à sa fondation Open Society, soit l’essentiel de sa fortune. Un simple jeu d’écriture, toutefois, puisque l’argent passe de la Soros Fund Management, le fonds d’investissement qui gère les intérêts du milliardaire ainsi que ceux de l’Open Society Foundations (OSF), directement à cette dernière. Sur le papier, la quasi-totalité des avoirs de Georges Soros, moins un bas de laine estimé à 7 milliards d’euros, appartient désormais en propre à OSF, qui irrigue à son tour une pléthore d’associations. Ce qui en fait par ailleurs la seconde ONG la plus riche aux Etats-Unis après celle de Bill Gates et de son épouse, la Bill and Melinda Gates Foundation.
En Europe, c’est la Hongrie qui porte l’étendard du combat contre Soros en voulant fermer sa pseudo université et s’attire ainsi tous les feux de l’Union européenne, problème central dont nous avons parlé ici. Pour autant, le Président hongrois ne se laisse pas faire et a rappelé une information datant du début de l’année, mais qui, il est vrai, n’a pas été particulièrement médiatisée. Et l’on comprend pourquoi.
Des hackers de DCLeaks ont publié un rapport de 177 pages sur les liens personnels entre l’Open Society de Soros et les membres du Parlement européen:
L’on y trouve la liste de 226 membres du Parlement européen, chaque nom étant accompagné d’un « dossier » personnel, liés à l’Open Society de Soros. Sur 751 élus européens. 226. Ça laisse songeur . Quelle indépendance des structures européennes? Lire:
This mapping provides the Open Society European Policy Institute and the Open Society network intelligence on Members of the 8th European Parliament likely to support Open Society values during the 2014–2019 legislature. It spans 11 committees and 26 delegations, as well as the European Parliament’s highest decisionmaking bodies: 226 MEPs who are proven or likely Open Society allies. The presence of an MEP in this mapping indicates that they are likely to support Open Society’s work. They should be approached with an open mind: although they will most likely want to work on areas they’re already interested in, they could also welcome hearing about new issues. Beyond discussing individual topics, Open Society should seek to build lasting and trustworthy relationships with these European lawmakers.
Pour la France, sont notamment cités les noms de:
- au Bureau du Parlement européen: GUILLAUME Sylvie et MORIN-CHARTIER Elisabeth;
- au Comité des affaires étrangères (AFET): ALLIOT-MARIE Michèle;
- au sous-comité des droits de l’homme, notamment sur les droits de minorités (DROI): VERGIAT Marie-Christine
- au Comité du commerce international: JADOT Yannick, DE SARNEZ Marielle
- au Comité des affaires économiques et monétaires: GOULARD Sylvie, LAMASSOURE Alain, JOLY Eva
Chaque membre sur lequel Soros a une possibilité de contact positif, selon ce rapport, est doté d’une fiche personnelle. Voici les fiches en ce qui concerne la France. Pour une liste complète, voir le rapport.