M. Rodrigue Tremblay, économiste, professeur émérite de l’Université de Montréal, et ancien ministre de l'Industrie et du Commerce dans le gouvernement Lévesque de 1976 à 1979, revient sur les conséquences désastreuses du référendum de 1980 pour la nation québécoise. M. Tremblay a publié en 2018, un ouvrage qu'il présente comme son testament politique et qui a reçu le Prix Richard-Arès, remis par la Ligue d'action nationale.
Vidéo Vigile
Rodrigue Tremblay: La régression tranquille du Québec
Une critique du péquisme institutionnel par un ancien ministre de Lévesque
« Le référendum de 1980 était une erreur ! »
Rodrigue Tremblay199 articles
Rodrigue Tremblay, professeur émérite, Université de Montréal, ancien ministre de l’Industrie et du Commerce.
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4 commentaires
Carole Jean Répondre
24 juillet 2019Cliquez pour avoir accès aux deux sites web de l’auteur :
http://rodriguetremblay.blogspot.com
http://rodriguetremblay100.blogspot.com
Jean-Claude Pomerleau Répondre
21 juillet 2019Égalité ou indépendance, Daniel Johnson. Sur le droit à l'autodétermination :
[p.120] Le droit à l’autodétermination, pour la nation canadienne-française, est de cet ordre. C’est un patrimoine collectif que je considère comme définitivement acquis et que je ne consentirai jamais à remettre en jeu dans aucune négociation.
Carole Jean Répondre
20 juillet 2019N. B. : Il y a d’autres commentaires concernant cette vidéo sur le site de Youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=0F1aSNm8jCw&feature=player_embedded&fbclid=IwAR18FDFa2--92yBFZB8_lpFUhfA2ZmRPBSpXmexzHhxZUD-OTz3oOWeneGM
Éric F. Bouchard Répondre
20 juillet 2019M. Tremblay, faire la chronique de notre dénationalisation peut-être utile si cela nous amène à réfléchir aux causes du phénomène. Dans ce cas précis, se limiter aux naïvetés politiques des uns ou à la duplicité des autres, ne fait qu’éluder le problème.
Pour expliquer les agissements des Lévesque, Trudeau, Bourassa, Mulroney ou Bouchard, qui n’étaient assurément pas des imbéciles, il faut convenir, qu’en accord avec les préceptes du néonationalisme d’après-guerre (du post-nationalisme, dirait-on aujourd’hui), ils poursuivaient l’édification d’un ordre sociétal qu’ils jugeaient supérieur et qui condamnait à terme la nation canadienne-française.
Mais avoir raison d’une nation aussi résiliente n’était pas si simple, cela exigeait de lui faire subir 50 ans de reculs, de défaites, d’acculturations et de fausses illusions qui auront mené à la profonde « dénationalisation » que nous déplorons tous aujourd’hui.
En conséquence, nous sommes à terre. Pour relever la tête, il ne suffira pas de continuer à croire naïvement en un autre gouvernement se disant « nationaliste » ou aux écrits de ceux qui le servent. Pour reprendre le combat -si c’est bien là ce que nous voulons- il faudra se débarrasser du cadre dénationalisant qui est le nôtre depuis 1968. Il nous faudra rejeter la québécitude.
Seule votre génération peut apporter une caution morale à une telle chose, car elle seule se souvient d’un temps où la Caisse de dépôt, Desjardins et nos grandes écoles, d’un temps où toutes nos institutions et jusqu’à l’État du Québec, défendaient ouvertement les intérêts des Canadiens-Français. Et finalement, comme « le nerf de la guerre c’est l’argent », seule votre génération pourrait y apporter un soutien financier conséquent.
Pour se relever, il nous faut exister à nouveau.
Ne serait-il pas temps de se réunir pour en discuter?