Pour contester la bien-pensance, la pensée unique

Projet d'une journée officielle du journalisme sans autocensure

avec liste de 16 sujets tabous généralement évités

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Tribune libre

On ne déplorera jamais assez la pratique si courante de l'autocensure chez une majorité de journalistes qui, par crainte de réactions hostiles des médias sociaux ou de sanctions réelles ou imaginées du milieu et des autorités, évitent volontairement de parler de certains sujets chauds, ou d'émettre des opinions qui ne vont pas dans le sens de ce qui est exigé par la bien-pensance établie, par soumission à la pensée unique, c'est-à-dire la seule vision des choses ayant droit de cité, et qui n'est rien d'autre qu'une indigne forme de propagande déguisée, propre aux régimes totalitaires.



L'autocensure est une forme de censure que s'applique à elle-même une personne, une institution, ou une organisation, déclenchée par la crainte ou la menace de censure par une autorité patronale, politique, financière, ou religieuse.



Il serait hautement désirable de mettre sur pied un projet de journée officielle du journalisme sans autocensure. Supposons que l'événement médiatique ait lieu le 1er juin de chaque année. Dans leurs articles, éditoriaux ou chroniques, tous les journalistes se donneraient le mot et auraient alors le devoir d'honnêteté d'aborder un thème généralement évité, et de dire les vraies affaires pour une fois.



Chaque texte publié porterait la mention "Jour de la liberté d'opinion individuelle et du journalisme sans autocensure".



Un prix d'excellence pourrait même être décerné à l'article le plus courageux qui a su le mieux se soustraire aux pressions bâillonnantes habituelles.



Pourquoi ne pas l'appeler le prix Pierre-Falardeau, en hommage au cinéaste coloré qui brillait par son franc-parler, qu'on soit d'accord ou non avec ses positions tranchées.



Pour lancer le débat, on pourrait établir une liste de sujets tabous à aborder pour aiguiller les journalistes. Et à l'occasion de la journée officielle du journalisme libérée de l'autocensure, tous les journalistes pourraient choisir un thème controversé à aborder, et le feraient en faisant fi des conventions et des positions officielles prévalentes.



Voici une liste partielle de certains sujets tabous que trop peu de journalistes osent aborder avec franchise et décrier sur une base régulière:


 


1- la discrimination positive dans l'embauche est une injustice et une forme de favoritisme injustifiable. Les emplois doivent être accordés en fonction de la compétence, de l'expérience, du talent, des qualifications, mais jamais en raison du genre, de la race, de l'ethnie, du handicap, de la religion


 


2- le multiculturalisme est nocif pour le maintien de l'identité québécoise historique et doit être combattu


 


3- la judiciarisation des lois québécoises voulues et approuvés démocratiquement par la majorité de la population doit cesser. C'est le peuple qui fait ses lois, pas une poignée de juges qui ne sont que de vulgaires citoyens comme les autres, et qui n'ont aucun droit de contrôle sur autrui.


 


4- la contestation systématique par des minorités des lois québécoises voulues démocratiquement par la majorité de la population doit cesser. Ces minorités revendicatrices généralement formées d'étrangers font passer leurs intérêts avant les nôtres, un affront impardonnable.


 


5- l'islam est un mal non nécessaire dont il faut freiner l'expansion malfaisante


 


6- les fusillades quotidiennes à Montréal ont un rapport direct avec la présence de communautés noires et maghrébines. Plus ils augmentent en nombre, plus ce type de violence et de criminalité augmente proportionnellement.


 


7- l'antiracisme québécois perpétré par les wokes, la culture de l'annulation, ou les dénigreurs patentés du Canada anglais et autres idéologies destructrices doivent être dénoncés et combattus


 


8- la liberté académique de penser et de débattre sans carcan doit être protégée et valorisée


 


9- la pratique de l'autocensure chez les journalistes doit être levée. Des sujets controversés doivent leur être assignés sur une base régulière si nécessaire.


 


10- les Anglo-Montréalais possèdent trop de droits acquis, de privilèges indus et de traitements de faveur qui n'ont plus de raison d'être et qui doivent être abolis


 


11- les syndicats ont trop de puissance au Québec et nuisent à l'économie. Aucun autre état d'Amérique n'est autant sous le joug de ces puissances opaques et souterraines. Il faut les remettre au pas.


 


12- l'immigration provenant des pays du tiers-monde sous-civilisé est tout le contraire d'un atout pour nos sociétés, c'est un appauvrissement social assuré, un facteur de régression certain


 


13- Les immigrés criminalisés doivent être expulsés du pays


 


14- la surreprésentation des minorités par rapport à leur proportion réelle dans la publicité, le cinéma, les téléséries, les talk-shows déforme la réalité du monde québécois. On en montre de 5 à 10 fois plus que leur pourcentage statistique dans la population générale.


 


15- l'un des effets pervers de l'idéologie tordue de la diversité vise à relativiser l'importance de toutes les ethnies en les mettant toutes sur un pied d'égalité, et cherche à réduire et abaisser la nation québécoise de souche fondatrice au même rang que les autres


 


16- Les autochtones ont trop souvent recours au mécanisme manipulatoire de la victimisation à outrance pour obtenir compensations monétaires et traitements de faveur


 


Pouvez-vous nommer ne serait-ce qu’un seul journaliste qui a osé abordé récemment ces 16 sujets tabous?



Il conviendrait que le Conseil de presse du Québec prenne les devants et mette sur pied ce projet de journée annuelle du journalisme sans autocensure.



Qui sait, peut-être même qu'avec le temps, cette approche annuelle de libération salutaire de la pensée finira par devenir un exercice intellectuel mensuel, hebdomadaire puis quotidien chez les intéressés qui s'enhardiront, encouragés par la satisfaction de pouvoir exercer sa liberté de pensée et d'expression sans restriction aucune.



Qu'ils se demandent à chaque matin assis devant leur écran: "de quoi vaudrait-il mieux que je ne parle pas aujourd'hui pour éviter de faire des vagues, mais qui est une raison de plus pour en parler quand même?"



On compte sur vous, les gars, les filles! À vos crayons, prêts, partez!



Plus que jamais, les Québécois ont soif de vérité.


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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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1 commentaire

  • Réjean Labrie Répondre

    29 avril 2022

    L’idée de ce projet d’une journée de journalisme sans censure pourrait être reprise dans les établissements d’enseignement, au Cégep et à l’université, dans le domaine des communications et du journalisme, et pourquoi pas tant qu'à faire dans les cours de littérature, de philosophie et de sociologie. L’école doit former un esprit libre et critique, et non pas faire de quelqu'un un mouton conformiste se pliant aux idées reçues.



    Ça pourrait faire l’objet d’un travail scolaire qui permettrait à l’étudiant de s’exercer à aborder tous les sujets, même les plus controversé, sans devoir se soumettre ni à l’autocensure, ni à la bien-pensance.