La doctrine politique anti-malthusienne* de la Chine communiste néo-impérialiste, une fuite en avant pour la domination du monde

Pourquoi Donald J. Trump est le seul Président depuis 1972 qui va cesser de << nourrir le Dragon >>**

Le régime communiste de Xi Jinping : son défi politico-militaire et économico-géostratégique face aux États-Unis de DJT***

Tribune libre

Monsieur le 47ème Président des États-Unis


M. Donald J. Trump,


<< La puissance de la population est infiniment plus grande que la puissance dans le globe pour produire des subsistances pour l'homme. >> Thomas Malthus


<< L’ordre mondial d'après-guerre est non seulement obsolète, c’est aussi une arme utilisée contre nous. >> Marco Rubio (actuel Secrétaire d’État américain)


<< Connaître les autres est une question d'intelligence, se connaître soi-même est une véritable sagesse. Maîtriser les autres est une force, se maîtriser soi-même est un véritable pouvoir. >> Lao Tseu (père fondateur du taoïsme)


<< La Chine dominera le monde. >> Qiao Liang (général chinois)


Le patriotisme du 45-47 Président des États-Unis a fait de cette volonté politique le principe essentiel de son Pouvoir nationaliste. Dans son 2ème mandat présidentiel (2025-2028), il sera impérieusement consacré à déployer géo-stratégiquement son Nouvel Ordre Mondial(1). En parallèle de ce déploiement à l’extérieur des États-Unis il est inéluctable de démanteler la mafia politique du Parti Démocrate, << hors la loi >>, puisque ce corps politico-bureaucratico-financiero-judiciaire ne sert que les intérêts des antipatriotes américains monopolisant l’appareil de l’Administration fédérale. Ce constat est de plus en plus évident par l’ampleur des révélations concernant les agences gouvernementales impliquées dans les détournements de fonds publics, mafias bureaucratico-syndicales, connivences entre ONG’s écolo-socialo-islamo-wokistes subventionnées, étant constituées expressément pour financer des corporations municipales, des gouvernements étatiques corrompus tant aux États-Unis qu’ailleurs dans le monde.


Ce double objectif à atteindre dans les prochains mois s’est avéré déjà une révolution dans la débureaucratisation de plusieurs agences administratives au niveau fédéral impliquant ce corps politico-bureaucratico-financiero-judiciaire antipatriote ne servant qu’à la destruction des États-Unis(2) renforçant ainsi les néo-impérialismes chinois, russe, turque… :


L'Agence des États-Unis pour le développement international ( USAID ) a versé plus de 6 milliards de $US à partir de la présidence de l’antipatriote Richard Nixon (1969-1974) jusqu’au mafieux de la politique Joe Biden (2021-2024) au régime communiste chinois en  aide pour le développement << économico-social >>, pour l’arnaque du réchauffement climatique et pour la fabrication de l’arme bactériologique du coronavirus chinois de Wuhan (COVID-19) impliquant des complices bureaucrates de l'Agence des États-Unis pour le développement international ( USAID ), contrôlée par la mafia du Parti Démocrate << hors la loi >> afin de continuer à << nourrir le Dragon >> chinois qui s’est avéré le principal ennemi des États-Unis :


Agence des États-Unis pour le développement international ( USAID )


https://en-m-wikipedia-org.translate.goog/wiki/United_States_Agency_for_International_Development?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=rq&_x_tr_hist=true


SHOCKING U.S. Senate Hearing: Trump Aide's 'China Link To USAID' Reveal Sparks Clash | Watch


https://www.youtube.com/watch?v=LxPsCNVLpZU


Comme il a été déjà souligné dans plusieurs documents écrits par l’auteur de celui-ci, la mafia politique du Parti Démocrate << hors la loi >> se voit confrontée à ses propres << démons internes >> en rapport au << nettoyage >> de l’appareil des bureaucrates au service de cette mafia anti-USA qu’Elon Musk a entrepris depuis qu’il est mandaté par le 47ème Président Trump pour le faire de manière radicale. En effet, << l’argent étant le nerf de la guerre >>, Musk terminera, tout d’abord, avec la << caisse noire pour le blanchiment d’argent >> provenant de fonds publics que cette organisation d’escrocs et de mercenaires politiques à la solde emploie pour financer ses agences dédiées à saboter les intérêts nationaux américains :


Dems demand Elon Musk firing over 'illegal power grab'


https://www.youtube.com/watch?v=G3F9KCrpoL8


Cynthia Lummis Slams USAID 'Bureaucrats', Touts Musk, Other Unelected DOGE Members Gutting 'Waste'


https://www.youtube.com/watch?v=oNxM6-5SDAM


Hannity: This should shock the conscience of every American


https://www.youtube.com/watch?v=IcNynWmC5zI


Le Congrès reste complètement SILENCIEUX alors que Ted Cruz EXPOSE la NOIRE VÉRITÉ sur les DÉMOCR...


https://www.youtube.com/watch?v=zAHiB-RTNz8


La CIA propose des plans de départs volontaires à l’ensemble de son personnel


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2138280/cia-departs-volontaires-donald-trump


Rand Paul Exposed USAID Role in Creating Coronavirus at the Wuhan Lab


https://www.youtube.com/watch?v=HoxM1fxsD90


Comme cette agence citée antérieurement de bureaucrates spoliateurs de fonds publics est sous la mainmise du Parti Démocrate, le 47ème Président des États-Unis vient de décréter le démantèlement de cette autre organisation anti-USA :


La CIA propose des plans de départs volontaires à l’ensemble de son personnel


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2138280/cia-departs-volontaires-donald-trump


Tout ce démantèlement et changement radicaux de l’appareil bureaucratique anti-USA, était ce que le candidat présidentiel Trump promettait de faire s’il était élu Président. C’est la majorité de l’électorat ayant voté pour Donald J. Trump, lors de l’élection présidentielle du 5 novembre 2024, qui a bien compris pourquoi il faut en finir avec la mafia politico-bureaucratique du Parti Démocrate, << hors la loi >>, celle-ci se servant de la misère de ses concitoyens et celle des autres peuples qui ont fait renforcer leur privilège de caste, prébendes et de << statut social de sauveur des démunis >>, comme la << gauche caviar >> et ses mercenaires médiatiques mondialistes cyniquement aiment être considérés.


En effet, << L’industrie de l’aide étrangère et la bureaucratie des États-Unis ne sont pas alignées sur les intérêts américains et [sont], dans de nombreux cas, contraires aux valeurs américaines. >> Fragment extrait du Décret signé, 20 janvier 2025, par le patriote-humaniste 47ème Président des États-Unis :


Comprendre l Pourquoi Trump veut-il couper l’aide étrangère et quelles conséquences cela aurait-il?


Avec 40 milliards de dollars américains en 2023, le budget de l'USAID représente moins de 1 % du budget du gouvernement des États-Unis, mais 40 % de l'aide humanitaire mondiale.


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2138592/usaid-agence-developpement-international-etats-unis-elon-musk


USAID was 'flowing money' to Hamas, GOP senator says


https://www.youtube.com/watch?v=KjnpWT_OFpg


Les réactions prosélytes anti-USA de l’<< élite >> universitaire ad hoc et syndicales complices de la mafia politique du Parti Démocrate, << hors la loi >> et de leurs mercenaires judiciaires(3) et médiatiques au service de ce conglomérat parasitaire ne fait plus face à ses propres << fake news >> sinon face à la réalité du démantèlement en cours de l’État-profond et de ses succursales institutionnelles idéologiques socialo-islamo-écolo-wokistes :


(…).


Linda Bilmes craint que la fonction publique perde ses travailleurs les plus qualifiés. << Certains se disent que tout ça va passer et qu'Elon Musk va perdre de l’intérêt et que le chaos va s’atténuer… Mais d’autres ne veulent pas être forcés à abandonner le télétravail et à vivre ce chaos. >>


(…).


Elon Musk étend ses tentacules dans l’administration publique américaine


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2138950/elon-musk-fonction-publique-doge-trump


Il faut aussi révéler que l’étau se resserre de plus en plus sur le spéculateur-prédateur financier George Soros, autre agent anti-USA subventionné par l'USAID afin d’exécuter des mandats politico-criminels de Biden-Blinken contre des adversaires idéologiques en Europe opposés à l’Internationales Socialiste (IS) :


L’Albanais Sali Berisha est le champion charismatique de l’opposition conservatrice de son pays à l’élite vieillissante qui détient le pouvoir. L’ancien président Joe Biden, alors qu’il était encore en fonction, a tenté de le faire condamner à la prison pour le reste de sa vie. Biden a été aidé par des procureurs idéologiques de gauche financés par le milliardaire George Soros. Berisha se trouve à près de 5 000 milles des États-Unis, dans la nation à peine connue de l’Albanie, mais ses expériences politiques reflètent celles du président Donald Trump. Il a combattu contre les mêmes types d’adversaires et a fait face au même type de guerre.


USAID assisted Blinken's State Department and Soros-backed group with partisan arrest


https://www.youtube.com/watch?v=wvATZZfj0Tw


Biden and Soros's effort to set up Albanian court


https://www.youtube.com/watch?v=bq1tuMsE4lg


Comment l’Albanie est devenue le premier narco-État européen


https://www.vice.com/fr/article/comment-lalbanie-est-devenue-le-premier-narco-etat-europeen/


Les Chinois et les Turcs « se réjouissent » de la concession de cuivre en Albanie


https://citizens.al/fr/2024/07/25/kinezet-dhe-turqit-gezojne-koncesionin-e-bakrit-ne-shqiperi/


Les conséquences de tous ces changements radicaux et démantèlement de l’appareil des États-Unis se traduisent par cette autre décision sans précédent :


Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a déclaré mercredi qu'il ne se rendrait pas en Afrique du Sud pour une réunion du G20 prévue dans deux semaines, accusant ce pays de faire de << très mauvaises choses >>.


<< Je ne participerai pas au sommet du G20 à Johannesburg. L'Afrique du Sud fait de très mauvaises choses >>, a écrit le secrétaire d'État américain sur le réseau social X, citant notamment << l'expropriation de propriétés privées >>.


La réunion du G20 au niveau des ministres des Affaires étrangères est prévue les 20 et 21 février.


<< Mon travail consiste à promouvoir les intérêts nationaux de l'Amérique, et non à gaspiller l'argent des contribuables ou à encourager l'antiaméricanisme >>, a-t-il écrit, déplorant notamment le fait que ce groupe de pays défende le << changement climatique >> et les programmes de << diversité et d'inclusion. >>


(…).


Le chef de la diplomatie américaine boude le sommet du G20


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2138469/rubio-diplomatie-g20-afrique-sud


Autre des conséquences de la menace légitime faite par le 47ème Président concernant la récupération du Canal de Panama qui se négocie avec le gouvernement panaméen :


Les navires du gouvernement américain navigueront gratuitement sur le canal de Panama


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2138467/navires-gouvernement-etats-unis-canal-panama-gratuit


D’autre part, ces changements et démantèlement radicaux évoqués antérieurement ont provoqué aussi que Justin Trudeau, l’imposteur et complice du régime communiste néo-impérialiste chinois(4), continue à s’accrocher au pouvoir sachant qu’il ne sera pas l’interlocuteur patriote que le Président Trump attend, puisque celui-ci sait pertinemment que le manipulateur premier ministre du Canada gouverne avec la complicité du NPD et BQ, des partis antiaméricains :


Tarifs douaniers : Justin Trudeau accueillera un sommet Canada–États-Unis vendredi


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2138438/justin-trudeau-sommet-reponse-tarif-douanier-donald-trump


Cet historique récent exposé conduit à l’argument le plus percutant et le plus important du présent document. En effet, la portée qui projecte le Nouvel Ordre Mondial s’exécutant depuis le 20 janvier 2025 par les multiples Décrets signés par Donald J. Trump va aussi s’attaquer à l’économie souterraine dans le monde. Une économie informelle d’environ 25 000 milliards $US, soit 10-15 % de l’économie globale en 2023. En exemple, l’économie souterraine aux États-Unis, en Chine, Canada et au Québec représente 8-10 % du PIB. L’économie informelle au Mexique est d’environ 15-20 % du PIB dans la même période étudiée de 2020-2022 :


Pays émergents : l’économie informelle, un avantage concurrentiel pour les exportateurs


https://theconversation.com/pays-emergents-leconomie-informelle-un-avantage-concurrentiel-pour-les-exportateurs-178917


Incorporer et formaliser l’emploi informel en Chine


https://journals.openedition.org/rdctss/380


L'économie souterraine au Canada, 2021


https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/230220/dq230220b-fra.htm


L’économie souterraine causes, importance, options


https://www.iedm.org/files/cdr_nov07_fr.pdf


Économie souterraine


https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_souterraine


Sous la protection de l’ombre La croissance de l’économie souterraine (2002)


https://www.imf.org/external/pubs/ft/issues/issues30/fra/issue30f.pdf


Le plus déterminant dans l’imposition du Nouvel Ordre Mondial du 47ème Président des États-Unis, est d’arrêter de << nourrir le Dragon >> chinois. Pour se faire le rôle que va jouer le nouveau patron du FBI au sujet des activités << légales >> de l'économie souterraine des mafias chinoises (Triades) aux États-Unis, Canada et au Mexique, on peut énumérer les revenus non déclarés provenant du travail indépendant ou du troc. Parmi les activités illégales, on peut citer le trafic de drogue, le commerce de biens volés, la contrebande, les jeux de hasard illégaux et la fraude :


'Let Them Get Out There And Do The Mission': Kash Patel Outlines Plan To Boost Morale At FBI


https://www.youtube.com/watch?v=M04lWlTNg1k


La production de fentanyl au Canada dépasse la demande locale, admet Ottawa


Plusieurs rapports et notes confidentielles confirment l’exportation de plus en plus importante de comprimés de fentanyl fabriqués au Canada, avec l’implication de multiples groupes criminels.


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2138348/fentanyl-production-canada-drogue-exportation


La Ministre de la Justice du 47ème Président des États-Unis va aussi s’attaquer aux trafiquants des Fentanyl et des drogues illégales :


BREAKING NEWS: Trump Hosts Pam Bondi Being Sworn In As Attorney General By Justice Clarence Thomas


https://www.youtube.com/watch?v=rx7g1U-5dQI


JUST IN: Top Trade Adviser Peter Navarro Gives Update On Trump's Canada, China, And Mexico Tariffs


https://www.youtube.com/watch?v=JmOKmDbXrbM


Diaspora chinoise (50 millions répartis dans 32 pays les plus importants du monde)


https://fr.wikipedia.org/wiki/Diaspora_chinoise


Le rôle que joue la diaspora chinoise dans le monde multipolaire


Si seulement 10 % de ces 50 millions de Chinois résidant hors de la Chine étaient des collaborateurs du régime communiste néo-impérialiste de Xi Jinping, ce pourcentage représenterait 5 millions d’agents répartis sur les pays développés de la planète en raison de la mobilité d’action qui procure les liens étroits entre eux, la langue parlée et le sentiment d’appartenance leur caractérisant : Confucianisme et taoïsme, deux valeurs du socle sociétal chinois de philosophie persuasive.


Cette philosophie persuasive s’inscrit dans la dynamique de construction d’une stratégie de puissance politique, économique, technologique, diplomatique, géostratégique et militaire de domination du monde en s’infiltrant, tout d’abord, dans les organisations et agences gouvernementales, institutions internationales décisionnelles de manière à soutirer le maximum possible de ressources financières et d’information sensible comme ce fut le cas pour la création du coronavirus au laboratoire bactériologique de Wuhan (COVID-19), causant la pandémie planétaire et la destruction de centaines de milliers de moyennes et petites entreprises dans le monde.


C’est l’une des principales raisons, celle de la pandémie par l’arme bactériologique du << virus chinois >>, financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID) que le 47ème Président des États-Unis, Donald J. Trump, poursuit avec courage et détermination au démantèlement de l’État-profond et ses mercenaires mondialistes anti-USA au service de la mafia politique du Parti Démocrate, << hors la loi >>, complice de l’expansionnisme néo-impérialiste du régime communiste chinois(5). Autre agence américaine criminelle de l’État-profond vient d’être neutralisée avec un budget de 50 milliards de $US(6) :


(…).


La veille, Elon Musk avait qualifié l'Agence américaine d'«organisation criminelle», tout en soulignant l'implication de l'organisation dans le parrainage de la création d'armes biologiques : «Savez-vous que l'USAID a utilisé vos impôts pour financer la recherche sur les armes biologiques, y compris la COVID-19, qui a tué des millions de personnes ?».


(…).


L’USAID « n'est pas amendable : l'Agence américaine pour le développement international pourrait être fermée


https://francais.rt.com/international/116588-usaid-nest-pas-amendable-siege-agence-ferme


Musk annonce le démantèlement brutal de l’Agence américaine pour le développement


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2137509/trump-musk-usaid-agence-developpement-international


USAID shake up: Secretary of State Marco Rubio put in charge of agency | LiveNOW from FOX


https://www.youtube.com/watch?v=qe47hTyUh5g


Se basant sur les données de 2016 (gouvernement Obama 2012-2016) :


Dotation en personnel


L'effectif de l'USAID signalé au Congrès en juin 2016 s'élevait à 10 235 personnes, y compris les deux missions sur le terrain « à l'étranger » (7 176) et le siège de Washington DC (3 059).[42]


Sur ce total, 1 850 étaient des agents du service extérieur de l’USAID qui passent leur carrière principalement à l’étranger (1 586 à l’étranger en juin 2016) et en partie en rotation à Washington DC (264). Les agents du service extérieur en poste à l'étranger ont travaillé aux côtés des 4 935 employés locaux des missions de terrain de l'USAID.


Protest outside USAID office after Trump removed top security officials at USAID | Washington D.C. https://www.youtube.com/watch?v=4QzJPMH4Nv0


Dans ce contexte de dualisme sino-américain le 45ème Président des États-Unis, Donald J. Trump (2017-2020), avait constitué par Décret présidentiel l’USIDFC, afin de contrecarrer l’expansionnisme chinois au Continent africain :


Les États-Unis créent une agence du développement pour concurrencer la Chine en Afrique


Le Sénat américain a adopté le 3 octobre un texte créant l’USIDFC, une nouvelle institution de financement du développement. Cette agence est la réponse de Donald Trump à l’initiative chinoise « One Belt, One Road », alors que Xi Jinping a annoncé début septembre 60 milliards de dollars en faveur du développement de l’Afrique.


Le président Donald Trump, à droite, serre la main du président kényan, Uhuru Kenyatta, au bureau ovale de la Maison Blanche, le lundi 27 août 2018, à Washington. © Alex Brandon/AP/SIPA


Le président Donald Trump, à droite, serre la main du président kényan, Uhuru Kenyatta, au bureau ovale de la Maison Blanche, le lundi 27 août 2018, à Washington.


(…).


Ce texte est consensuel car l’OPIC, qui est au cœur de la nouvelle agence, est bénéficiaire, mais son activité était limitée par un plafonnement de ses engagements à 30 milliards de dollars et l’interdiction de détenir des participations dans des projets. Avec un plafond doublé à 60 milliards de dollars, l’USIDFC pourra réaliser des investissements sous forme d’actions.


« L’OPIC, un petit organisme très performant, a été le principal véhicule de financement du développement aux États-Unis. Mais il a été créé en 1971 et s’en est tenu aux règles de l’ère Nixon qui ne lui permettent plus de suivre le rythme de ses pairs européens et de l’activité de la Chine et d’autres pays », soulignent les deux spécialistes du développement international Todd Moss et Erin Collinson.


Concurrencer la Chine sur le continent


Ce projet de loi pourrait être promulgué par le président américain dès le 5 octobre, croit savoir le Financial Times. Cette législation a été soutenue par la Maison Blanche, qui cherche à contrer l’ambition de la Chine de devenir un leader mondial du financement du développement.


« La BUILD Act reconnaît que les investissements du secteur privé sont essentiels à la croissance économique et au développement et offre une alternative financièrement saine aux initiatives dirigées par la Chine qui ont laissé de nombreux pays en développement profondément endettés », explique Ray W. Washburne, le dirigeant de l’OPIC, dans un communiqué daté du 3 octobre.


Selon le Financial Times, 16 sénateurs avait écrit en août au secrétaire du Trésor américain, Steven Mnuchin, en s’indignant que le Fonds monétaire international (FMI) renflouait des pays en difficulté à cause de financements chinois. La lettre exprimait la crainte que les prêts chinois à Djibouti permettent à Pékin de prendre le contrôle du port à conteneurs du pays.


Lors de la dernière édition du Forum sur la coopération Chine-Afrique, qui s’est tenu à Pékin début septembre, le président chinois avait annoncé 60 milliards de dollars pour le développement de l’Afrique, dont 15 milliards sous forme de dons et de prêts sans intérêts.


Les États-Unis créent une agence du développement pour concurrencer la Chine en Afrique


https://www.jeuneafrique.com/640173/economie-entreprises/les-etats-unis-creent-une-agence-du-developpement-pour-concurrencer-la-chine-en-afrique/


La saignée de centaines de milliards de $US de fonds publics américains se réalise aussi en Ukraine par des transferts consentis par la mafia politique du Parti Démocrate, << hors la loi >>, dont son capo di tutti capi, Joe Biden, n’échappera pas comme son complice, le clown-Président ukrainien, à des accusations de corruption par cette sorte d’évasion de ressources fiscales fédérales :


Volodymyr Zelensky n’a pas pu expliquer où ont disparu les 200 milliards de dollars alloués par Washington à Kiev. Lors d’une interview accordée à Associated Press, agence de presse américaine, il a affirmé que l'Ukraine n'a reçu qu’environ 75 milliards de dollars de la part des États-Unis. Lire aussi Déléguée russe aux droits de l’homme : << Les nazis ukrainiens ont organisé une provocation sanglante à Soudja >> Pour rappel, le 21 janvier, le président américain Donald Trump a déclaré que les États-Unis avaient dépensé 200 milliards de dollars de plus en aide militaire à l'Ukraine que les autres pays de l'OTAN, soit un montant encore plus élevé que les 200 milliards de dollars revendiqués, à en croire le président américain.


(…).


L’argent lui fond dans les mains : Zelensky ne sait pas où sont les 200 milliards de dollars alloués par les États-Unis


https://francais.rt.com/economie/116584-argent-lui-fond-dans-mains-zelensky-ne-sait-pas-ou-sont-200-milliards-dollars-alloues-par-etats-unis


Face à ces évasions de ressources fiscales, détournements de fonds publics, de financement mafieux, des guerres stériles, << parachutages >> de milliers de bureaucrates parasitaires, des ONG’s ad hoc constituées par des objectifs des saccages organisés et de votes captifs…, provoquant un déficit gouvernemental et dette publique abyssale de 36 000 milliards de $US ayant servi à 40 % pour financer des pays se positionnant contre les intérêts nationaux américains.


Le président Donald Trump a écrit sur Truth Social : << Le ‘’ lobby tarifaire ‘’, dirigé par le mondialiste, et toujours dans l'erreur, le Wall Street Journal, travaille dur pour justifier que des pays comme le Canada, le Mexique, la Chine et bien d'autres pour les nommer continuent d’Une à arnaquer l'Amérique qui dure depuis des décennies, en ce qui concerne le COMMERCE, LE CRIME ET LES DROGUES TOXIQUES qui sont autorisées à affluer si librement vers l'AMÉRIQUE, CES TEMPS SONT FINIS ! (et presque tous les pays !), doit 36 ​​000 milliards de dollars, et nous n'allons plus être le « pays stupide » FABRIQUEZ VOTRE PRODUIT AUX ÉTATS-UNIS ET IL N'Y A PAS DE DOUANIERS Pourquoi les États-Unis devraient-ils perdre des MILLIARDS DE DOLLARS ! EN SUBVENTIONNANT D'AUTRES PAYS, et pourquoi ces autres pays devraient-ils payer une petite fraction du coût que les citoyens américains paient pour les médicaments et les produits pharmaceutiques, par exemple, CE SERA L'OR ? L'ÂGE DE L'AMÉRIQUE ! Y AURA-T-IL UNE PEU DE DOULEUR ? OUI, PEUT-ÊTRE (ET PEUT-ÊTRE PAS !). MAIS NOUS RENDRONS L'AMÉRIQUE GRANDE À NOUVEAU, ET TOUT CELA VAUT LE PRIX QUI DOIT ÊTRE PAYÉ. NOUS SOMMES UN PAYS QUI EST MAINTENANT GÉRÉ AVEC BON SENS — ET LES RÉSULTATS SERONT SPECTACULAIRES !!! >> Donald J. Trump. 47ème Président des États-Unis (2 février 2025)


Alors, pour résoudre cette catastrophe d’endettement public et de massification de la fonction publique dans les milliers d’organismes, agences et institutions dépendant de l’Administration fédérale américaine. Il y a un seul issu à la globalité de cette situation de ruine collective : l’imposition de tarifs douaniers, de mises à pied de 70 % du personnel dans la fonction publique, définancement massif de l’appareil de l’État-profond, élimination de 90 % des ONG’s subventionnées par l’État, la force de l’Armée pour la neutralisation de conflits, expulsion de millions d’immigrants illégaux, reprise ou contrôle des enclaves géostratégiques, ostracisation  ou affaiblissement des organismes mondialistes anti-USA, dépassement dans la bataille de l’Intelligence Artificielle (IA) face aux mondialistes anti-USA(7), etc., etc.


En exemple la guerre tarifaire États-Unis-Canada-Mexique-Chine-UE, laquelle sera gagnée par les États-Unis de Donald J. Trump(8). La réfutation du 47ème Président aux anti-USA-Trump si ces pays osent répliquer à ces tarifs douaniers sur les produits américains exportés ne se fera pas attendre :


Dans sa riposte tarifaire, le Canada a ciblé des produits provenant d’États républicains dans l'espoir de faire pression sur les gouverneurs qui dirigent ces États « rouges ». « Ça va être les Américains qui vont lever les tarifs, pas les Canadiens », a déclaré la ministre fédérale des Affaires étrangères Mélanie Joly.


À partir du moment où les [consommateurs canadiens] vont arrêter d’acheter leurs produits, il va y avoir un impact, et ils vont perdre des [emplois]. Donc l’objectif est de créer beaucoup de pression au sein de la famille républicaine, et par conséquent, de l’administration Trump, a expliqué la ministre Joly, qui s’exprimait sur le plateau de l’émission Tout le monde en parle, dimanche soir, en compagnie du ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne.


Le président américain Donald Trump a décrété samedi des tarifs douaniers de 25 % sur tous les biens canadiens entrant aux États-Unis, à l’exception des ressources énergétiques pour lesquelles ce tarif est de 10 %.


En réponse, le Canada a annoncé dimanche qu’il imposerait mardi des contre-tarifs de 25 % sur une liste de quelque 1200 produits américains totalisant, pour l’instant, une valeur de 30 G$.


(…).


Ce sont les Américains qui feront reculer Donald Trump sur les tarifs, croit Mélanie Joly


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2137451/donald-trump-tarifs-joly-champagne-canada


La fanfaronnade des politiciens parachutés au sein du gouvernement PLC de l’imposteur Justin Trudeau concernant le Pouvoir décisionnel du Président Trump sera telle qu’il s’en suivra d’autres tarifs et moyens persuasifs comme l’acquiescement de la présidente du Mexique.


Le Mexique se plie aux exigences du Président Donald J. Trump :


(…).


<< Au cours d'une conversation très amicale, [la présidente Sheinbaum] a accepté de fournir immédiatement 10 000 soldats mexicains à la frontière entre le Mexique et les États-Unis >>, a-t-il indiqué sur son réseau Truth Social.


< <Ces soldats seront spécifiquement chargés d'arrêter le flux de fentanyl et d'immigrants illégaux dans notre pays. Nous avons également convenu de suspendre immédiatement les droits de douane prévus pendant une période d'un mois au cours de laquelle nous mènerons des négociations >>, a-t-il précisé.


L’administration Trump suspend les tarifs douaniers visant le Mexique pour un mois


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2137550/tarifs-mexique-etats-unis-suspendus-guerre-commerciale


Pour le redéploiement du Nouvel Ordre Mondial qui se manifeste davantage depuis le retour à la Maison-Blanche de Donald J. Trump avec son Pouvoir de la première puissance globale, il ne sera qu’une constante de fermeté face au régime communiste néo-impérialiste de Xi Jinping :


Panama’s President Jose Raul Mulino has announced China’s Belt and Road Initiative will not be renewed by his government. Started by China in 2013, the initiative saw Beijing funding infrastructure projects in various countries Panama joined the initiative in 2017 under a previous government. Many have welcomed the Panamanian President's decision to end the partnership with China. United States Secretary of State Marco Rubio called for President Mulino to reduce Chinese influence over the Panama Canal or face potential retaliation from the Trump administration.


Panama ‘bends the knee to Trump’ after ending initiative with China


https://www.youtube.com/watch?v=8Rk4RGkStUI


U.S. Secretary of State Marco Rubio held a meet and greet with employees and families of U.S. Embassy in Panama City. In a private message to Panama President, Rubio reportedly threatened action against Panama without immediate changes to reduce Chinese influence on the canal. However, Panama president insisted he was not afraid of a U.S. invasion and offered talks. Watch.


Marco Rubio ADDRESS LIVE: Trump Aide Warns Of US Action On Panama | 'Reduce China Influence Or...'


https://www.youtube.com/watch?v=lxVRvStV0Fk


Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a menacé dimanche le Panama de « mesures » en l'absence de « changements immédiats » sur le canal de Panama, mais le président Jose Raul Mulino a quant à lui proposé des discussions « techniques » aux États-Unis et a dit ne pas croire à une intervention militaire.


Pour sa première visite à l'étranger en tant que chef de la diplomatie américaine, M. Rubio a transmis au président du Panama la position du président américain Donald Trump sur la violation du traité qui régit le canal du Panama, carrefour maritime stratégique pour le commerce mondial.


Dès le jour de son investiture, le 20 janvier, Donald Trump a dit qu'il voulait en « reprendre » le contrôle pour contrer l'influence de la Chine.




Deux hommes en veston saluent des gens hors champ à l'entrée d'un palais présidentiel.


Le président panaméen Jose Raul Mulino et le secrétaire d'État américain Marco Rubio ont discuté du canal de Panama dimanche.


Lors de son entretien avec le président Mulino, M. Rubio a déclaré que la position actuelle d'influence et de contrôle du Parti communiste chinois sur la zone du canal de Panama constitue une menace pour le canal et représente une violation du traité concernant la neutralité permanente et le fonctionnement du canal de Panama, selon la porte-parole du département d'État, Tammy Bruce.


De plus, M. Rubio a clairement indiqué que ce statu quo était inacceptable et qu'en l'absence de changements immédiats, les États-Unis devraient prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs droits en vertu du traité, a-t-elle ajouté.


Construit par les États-Unis et inauguré en 1914, le canal de Panama est passé sous contrôle panaméen fin 1999, en vertu de traités signés en 1977 par les présidents de l'époque, l'Américain Jimmy Carter et le Panaméen Omar Torrijos.


Au terme de la rencontre, le président panaméen a proposé des discussions en matière technique avec les États-Unis pour répondre aux préoccupations de Donald Trump.


Des hommes en veston sont assis devant une table. Des drapeaux de l'Argentine, des États-Unis, de l'Organisation des États américains ainsi que du Panama se trouvent derrière eux.


Le 7 septembre 1977, le président américain Jimmy Carter, le secrétaire général de l'Organisation des États américains, Alejandro Orfila, et le président panaméen Omar Torrijos ont signé le traité Carter-Torrijos, qui stipulait que les États-Unis devaient céder le contrôle du canal de Panama au Panama.


Nous avons présenté la possibilité que nos équipes techniques clarifient tout ce qui doit l'être, a déclaré M. Mulino lors d'une conférence de presse.


(…).


Canal de Panama : le secrétaire d’État américain exige des « changements immédiats »


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2137416/etats-unis-rubio-panama-visite-canal


La migration chinoise en Afrique : accélérateur du développement ou « sanglot de l'homme noir » ?


https://shs.cairn.info/revue-afrique-contemporaine1-2006-2-page-199?lang=fr


Migration et déplacement, un enjeu géopolitique mondial ?


https://www.clionautes.org/migration-et-deplacement-un-enjeu-geopolitique-mondial.html


Géopolitique des drogues au Mexique


https://shs.cairn.info/revue-herodote-2004-1-page-49?lang=fr


Donald Trump vient-il de provoquer un CHAOS économique mondial ?


https://www.youtube.com/watch?v=6_Z-x9N3sDY


De plus. Dans une suite de messages publiés sur son réseau Truth Social, la plupart rédigés en majuscules, le président américain a ragé contre ceux qui s'opposent à la guerre commerciale déclarée hier avec le Canada et le Mexique. Mais il a également admis que les tarifs de 25 % imposés aux marchandises canadiennes ainsi que les contre-tarifs promis par Ottawa pourraient avoir un effet sur le portefeuille des Américains.


Ce sera l'âge d'or de l'Amérique. Est-ce qu'il y aura un peu de douleur ? Oui, peut-être (ou peut-être pas !). Mais nous rendrons à l'Amérique sa grandeur, et ce tribut doit être versé, a-t-il écrit.


Plus tôt, il s'en était pris à la réponse canadienne mise en branle hier. On paie des centaines de milliards de dollars pour subventionner le Canada. Pourquoi?, a écrit Donald Trump, répétant ainsi un de ses arguments récurrents, qui ne résiste pas à l'épreuve des faits.


Nous n'avons besoin de rien de ce qu'ils ont. Nous avons de l'énergie illimitée, on devrait fabriquer nos propres voitures, et nous avons plus de bois d'œuvre qu'on ne pourra jamais en utiliser, a-t-il ajouté.


Sans nos énormes subventions, le Canada cesserait d'exister comme pays viable. Dur, mais vrai!


Une citation de Donald Trump, président des États-Unis


Consultez notre couverture en direct pour connaître les derniers développements concernant la guerre commerciale qui se profile.


Le président a une fois de plus invité le Canada à se joindre à l'union américaine et à devenir le 51e État des États-Unis. Des impôts beaucoup plus bas et une bien meilleure protection militaire pour les Canadiens, a-t-il vanté. Et pas de tarifs, a-t-il ajouté, une fois de plus en majuscule.


Le président parle assis derrière son bureau.


Le président américain Donald Trump, dans le bureau ovale, le 30 janvier 2025


Cette idée, mainte fois répétée par Donald Trump, a déjà été rejetée en bloc par la classe politique canadienne.


La guerre commerciale la plus stupide de l'histoire, selon le Wall Street Journal


Le président américain s'en est également pris au Wall Street Journal et aux membres de son équipe éditoriale, qui a fait paraître hier un texte d'opinion intitulé The Dumbest Trade War in History (La guerre commerciale la plus stupide de l'histoire).


M. Trump semble croire que les États-Unis ne devraient rien importer du tout, et que le pays peut être une économie parfaitement fermée, qui produit tout à l'intérieur de ses frontières. Ça s'appelle l'autarcie, et ce n'est pas le monde dans lequel on vit, ni dans celui qu'on devrait vouloir vivre. M. Trump pourrait s'en rendre compte bien vite, lit-on dans l'éditorial.


Des propos qui ont fait réagir le président américain, qui y a vu une justification pour que des pays comme le Canada, le Mexique, la Chine et tant d'autres continuent d'arnaquer les États-Unis.


 


Donald Trump admet que les tarifs pourraient faire mal aux Américains


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2137290/donald-trump-tarifs-mal-economie-americains


Le sport professionnel et la créativité fiscale


https://ici.radio-canada.ca/sports/2137198/salaires-athletes-fiscalite-impots


La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a qualifié samedi de « calomnie » l'accusation de son homologue américain Donald Trump selon laquelle son gouvernement aurait des liens avec le narcotrafic.


La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum fustige la « calomnie » de Trump


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2137229/mexique-presidente-sheinbaum-trump-tarifs-cartels


La Chine a promis dimanche de répliquer aux nouveaux droits de douanes américains sur ses produits officialisés par Donald Trump, en réaffirmant que les guerres commerciales ne faisaient « pas de vainqueurs. »


Le président républicain a imposé la veille 10 % de taxes supplémentaires à celles déjà existantes sur les biens provenant du deuxième plus important partenaire des États-Unis, derrière le Mexique.


Le commerce sino-américain a représenté environ 518 milliards $US sur les 11 premiers mois de 2024, mais la balance est grandement en défaveur des États-Unis, avec un déficit de quelque 269 milliards $US sur la période, selon les chiffres de Washington.


La Chine est vivement mécontente et s'oppose fermement au relèvement des taxes, a fustigé le ministère du Commerce dans un communiqué, en annonçant des mesures correspondantes pour protéger résolument les droits et intérêts chinois.


Il n'y a pas de vainqueurs dans une guerre commerciale ou une guerre de droits de douane.


Une citation deLe ministère des Affaires étrangères chinois par communiqué


Pékin a annoncé porter plainte contre Washington auprès de l'Organisation mondiale du commerce pour ce qu'il a qualifié d'imposition unilatérale de droits de douane en violation sérieuse des règles de l'OMC.


« S'occuper de leurs problèmes »


Ces taxes ne sont pas seulement inutiles à la résolution des problèmes des États-Unis, elles sabotent aussi une coopération économique et commerciale normale, a dénoncé le ministère du Commerce.


La Chine espère que les États-Unis vont objectivement et rationnellement regarder et s'occuper de leurs problèmes tels que le fentanyl, plutôt que de menacer à tout bout de champ d'autres pays avec des droits de douane, a-t-il poursuivi.


Pékin exhorte les États-Unis à corriger leurs pratiques erronées, [...] à faire face à leurs problèmes, à avoir des discussions franches, à renforcer la coopération et à gérer les différences sur la base de l'égalité, du bénéfice et du respect mutuels, toujours selon le communiqué du ministère.


Tarifs douaniers : la Chine promet de répliquer


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2137238/chine-etats-unis-tarifs-douaniers-politique-commerce


Narco-État https://fr.wikipedia.org/wiki/Narco-%C3%89tat


Depuis la présidence de l’imposteur-apostat Barack Hussein Obama (2008-2016) et du professeur de théâtre premier ministre du Canada Justin Trudeau (2015-2025), des procommunistes et pro-islamistes, les relations américaines et canadiennes avec le régime communiste néo-impérialiste de Xi Jinping se sont tellement amplifiées dans les secteurs économiques, financiers, diplomatiques, géostratégiques, militaires, scientifiques de lèse humanité (COVID-19)…, que le 47ème Président des États-Unis prend en compte cet expansionnisme chinois pour décréter des mesures appropriées afin de faire face à cette menace contre les intérêts nationaux des États-Unis :    


Depuis l’arrivée au pouvoir de Barack Obama, Washington a opté pour un partenariat durable avec la Chine, afin de répondre aux enjeux globaux, comme la crise économique et financière internationale, ou encore les questions environnementales et énergétiques. Mais un tel partenariat est-il réellement possible ? La montée en puissance de la Chine génère de telles inquiétudes outre-Atlantique qu’il est difficile de ne pas entrevoir, derrière les déclarations de bonnes intentions, les limites de ce qui fut qualifié de smart diplomacy le 13 janvier 2009 par la secrétaire d’État Hillary Clinton, lors de son discours d’investiture à la tête de la diplomatie américaine.


Si la rivalité entre les États-Unis et la Chine est bien réelle, Washington doit également définir de nouvelles règles dans son partenariat avec Pékin, ces dernières années ayant été marquées par une nette progression de la Chine, que ce soit au niveau régional ou international. C’est le cas dans le domaine économique mais également dans le domaine stratégique, Pékin jouant un rôle diplomatique de plus en plus important sur de nombreux dossiers, de la Corée du Nord au réchauffement climatique.


La marge de manœuvre politique des États-Unis est désormais d’autant plus réduite que la Chine est devenue une puissance commerciale qui impose le respect, et dont les consommateurs américains ne peuvent plus se passer. C’est ce qui explique que Washington l’encourage à agir raisonnablement sur la scène économique autant que sécuritaire, en tant que puissance influente. Pékin apprécie cette position, mais ne souhaite pas nécessairement jouer un rôle dicté par Washington et prendre, selon les souhaits américains, ses responsabilités sur la scène internationale. Non seulement la Chine n’accepte pas sans conditions d’être plus docile, mais elle se montre par ailleurs de plus en plus arrogante, voire hégémonique, de l’avis des dirigeants politiques américains, qu’ils soient républicains ou démocrates.


(…).


Chine : dépendance extérieure accrue. Le destin économique de la Chine est de plus en plus lié à celui de l’économie mondiale


https://www.imf.org/external/pubs/ft/fandd/fre/2007/09/pdf/cui.pdf


L’extrait au complet de l’entrevue réalisée par les journalistes Wei Dongsheng et Zhuang Lei à l’un des généraux les plus imminents de l’Armée chinoise, Qiao Liang, révèle la détermination de domination planétaire du régime communiste néo-impérialiste de Xi Jinping, l’on comprendra pourquoi le Nouvel Ordre Mondial du 47ème Président des États-Unis, Donald J. Trump, est le moyen dissuasif de stopper l’objectif totalitaire de ce régime communiste :


Écouter ce que dit la Chine pour comprendre ce pays, sa vision du monde et son système de pensée est une nécessité pour affronter le nouvel ordre mondial. La Chine souhaite envahir Taïwan et assurer son hégémonie sur le monde. C’est ce que dit le Général Qiao Liang, dans un entretien publié en chinois. Un document exceptionnel, à lire pour comprendre.  


Conflits vous propose ce texte pour comprendre la Chine et la vision des dirigeants chinois. Il est essentiel d’aller aux sources et d’écouter ce que disent les autres pour comprendre leur vision du monde. Sans complexe, ce général dit sa volonté d’envahir Taïwan et de développer l’hégémonie chinoise. C’est un document exceptionnel qui nous plonge au cœur du système chinois.


Nous remercions Laurent Gayard qui a assuré la traduction de ce texte et Waldemar Brun Theremin pour nous l’avoir signalé.


Les intertitres sont de Conflits. Ils permettent de suivre les thèmes de l’entretien.


L’auteur : Qiao Liang est un général de l’armée de l’air à la retraite. Il est professeur à l’Université et il a publié de nombreux ouvrages de stratégie, dont un a été traduit en français La guerre hors limite. Il est directeur du Conseil pour les Recherches sur la Sécurité Nationale et membre de l’Association des Écrivains Chinois. Il s’exprime ici à titre privé et sa parole n’engage pas le gouvernement chinois. Toutefois, ce qu’il dit est dans la ligne de ce que pense les plus hautes autorités chinoises.


Le Général Qiao Liang est interviewé par les reporters Wei Dongsheng et Zhuang Lei les reporters Wei Dongsheng et Zhuang Lei  ) dans le numéro de mai 2020 du magazine Bauhinia (Zijing), revue chinoise publiée à Hong Kong.


Actuellement, la situation épidémique de la Nouvelle Pneumonie coronarienne a été essentiellement contrôlée en Chine. Mais ce que l’on ne peut ignorer, c’est que la propagation de l’épidémie mondiale et la réaction en chaîne qui en résulte pourraient provoquer une deuxième « onde de choc » énorme pour la Chine. Récemment, les États-Unis ont lancé des opérations d’évacuation dans de nombreux pays et ont appelé toutes les entreprises américaines en Chine à évacuer. M. Trump a signé le « Taipei Act » [1] lorsque la nouvelle épidémie de pneumonie américaine a fait rage. Comme le dit le proverbe, si quelque chose tourne mal, il doit y avoir un démon. Quelle conspiration se cache derrière ces comportements anormaux aux États-Unis ? Quel impact majeur l’épidémie aura-t-elle sur le schéma mondial ? Y aura-t-il des conflits entre la Chine et les États-Unis et entre les deux parties ? Dans le contexte actuel, comment la Chine devrait-elle réagir ? Notre reporter a récemment interviewé le général Qiao Liang, professeur à l’université de la défense nationale et célèbre expert militaire, sur ces questions brûlantes.


Les États-Unis face à la Chine


Journaliste : Récemment, les États-Unis ont commencé à évacuer les Chinois d’outre-mer dans de nombreux pays. De plus, l’armée américaine a également mobilisé la base militaire de Cheyenne Mountain, a fait appel à des millions de forces de réserve et a mis en garde les citoyens et les soldats américains à l’étranger. La réalité est que les États-Unis sont devenus le pays le plus sévère du monde, et il est évidemment plus sûr pour les Américains de rester dans des pays étrangers que dans leur propre pays. Pourquoi est-il nécessaire de déclencher l’évacuation des Chinois à l’étranger dans de telles circonstances ? Ces circonstances indiquent-elles que la « guerre mondiale est sur le point d’éclater », ce que certains médias estiment non sans fondement ?


Qiao Liang : Mon opinion est exactement l’inverse sur cette question. Les États-Unis ont pris ces mesures alors que l’épidémie se contracte complètement. Les États-Unis sont un pays très vigilant, et je pense que ces pratiques sont des mesures de précaution opportunes, visant à empêcher les gens de profiter de l’occasion pour « conspirer » contre les États-Unis. Cela semble un peu ridicule, car aucun pays ne prend prétexte actuellement du danger que représentent les États-Unis pour les inquiéter. Bien sûr, on ne peut pas exclure que des organisations terroristes puissent faire quelque chose, mais il est peu probable que la plupart des pays aient la capacité de viser les États-Unis. Bien qu’il soit certain que personne n’attaquera les États-Unis, ces derniers doivent cependant prendre des précautions.


Les États-Unis sont actuellement dans un moment d’épidémie, et non de crise économique ou autre crise intérieure. La guerre extérieure ne peut pas résoudre le problème de l’épidémie ni détourner l’attention de la crise intérieure. Qui plus est, les États-Unis mobilisent actuellement les quatre principaux secteurs économiques, plus de 150 bases sont infectées, et quatre porte-avions et un sous-marin nucléaire se trouvent à quai. Certains disent qu’il faut empêcher une montée aux extrêmes. Mais le problème est-il vraiment qu’il soit possible de monter ? Quelle montée ? Cela peut-il atténuer l’épidémie aux États-Unis ?



Général Qiao Liang


Certains disent que la guerre d’aujourd’hui est une question de haute technologie. Les États-Unis ont une avance incontestable en matière de haute technologie. Il n’est donc pas exclu qu’ils puissent encore mener une guerre de haute technologie face à l’épidémie. Cela semble tout à fait raisonnable, et même irréfutable. Mais la haute technologie dépend de l’industrie manufacturière. Avoir des capacités de R&D ne se traduit par automatiquement par des capacités high-tech, et la transformation de capacités de R&D en moyens high-tech est indispensable et dépend de l’un des facteurs les plus importants qui sont les capacités de fabrication. En d’autres termes, la bataille finale reste la fabrication. À en juger par la situation actuelle de l’industrie manufacturière américaine, qui est en déclin, si elle veut aujourd’hui faire la guerre à un pays quelconque, elle est en train de manger son stock d’armes et d’équipements. Si les États-Unis veulent se battre contre le plus grand pays manufacturier alors que l’industrie manufacturière s’est vidée, comment vont-ils combattre ? Ils épuisent leurs stocks, et comment faire s’il n’y a pas d’augmentation ultérieure ? C’est ce dont les Américains, y compris ceux qui sont optimistes à l’égard des États-Unis, doivent vraiment s’inquiéter aujourd’hui.


Beaucoup de gens ne le voient pas, pensant que la force de la science et de la technologie américaines peuvent leur permettre de tout faire. La puissance scientifique et technologique des États-Unis est effectivement importante, mais si la recherche et le développement ne peuvent pas être convertis en produits à grande échelle, cela équivaut en fait à se décerner un diplôme de puissance technologique et scientifique sans résoudre le problème. Par exemple, aux États-Unis, la détection des acides nucléiques du nouveau coronavirus permettrait de moderniser six générations d’équipement médical, et d’instruments qui sont plus perfectionnés de génération en génération. On peut donc constater que la puissance scientifique et technologique des États-Unis est effectivement avancée, mais combien de ces appareils peuvent-ils produire ? Cet équipement peut-il être utilisé par les Américains ? Même si le matériel de test est très avancé, qu’en est-il du système médical ? Pour détecter ces patients, s’il n’y a pas assez de matériel médical et pas assez de ventilateurs, le problème ne peut être résolu et des milliers de personnes devront mourir.


À cette occasion, la société américaine Medtronic a complètement violé ses droits de propriété intellectuelle pour leur respirateur et a laissé d’autres pays le produire, notamment la Chine. Pourquoi ? Est-ce parce que les considérations humaines et morales ont prévalu dans ce cas ? Je ne nie pas qu’il y ait une telle possibilité, mais ce qui est plus important c’est que les Américains n’ont pas la capacité de produire de respirateurs dont ils possèdent les brevets. Sur 1 400 pièces du ventilateur, plus de 1 100 doivent être produites en Chine, y compris l’assemblage final. C’est le problème des États-Unis aujourd’hui. Ils disposent d’une technologie de pointe, mais n’ont pas de méthodes et de capacité de production, ils doivent donc s’appuyer sur la production chinoise.


Il en va de même pour la guerre. Aujourd’hui, la guerre est toujours une industrie manufacturière. Certains disent que la guerre aujourd’hui est une confrontation de réseaux, la puce est reine. Oui, les puces jouent un rôle irremplaçable dans les guerres modernes de haute technologie. Mais la puce elle-même ne peut pas combattre, la puce doit être installée sur diverses armes et équipements, et toutes sortes d’armes et d’équipements doivent d’abord être produits par une industrie manufacturière forte. On admet que les États-Unis se sont appuyés sur une industrie manufacturière forte pour gagner la Première et la Seconde Guerre mondiale.



 


Il n’y a rien de mal à cela. Mais les États-Unis disposent-ils encore d’une industrie manufacturière assez forte pour gagner la Première et la Seconde Guerre mondiale ? Depuis un demi-siècle, après que le dollar se soit séparé de l’or, les États-Unis ont progressivement utilisé le dollar pour profiter du monde. De fait, ils ont abandonné leur industrie manufacturière bas de gamme et se sont progressivement transformés en un pays d’industries fantômes. Si le monde est en paix et que tout le monde est en paix avec les autres, il n’y a pas de problème. Les États-Unis impriment des dollars américains pour acheter des produits du monde entier, et le monde entier travaille pour les États-Unis. Tout cela est très bien. Mais en cas d’épidémie ou de guerre, un pays sans industrie manufacturière peut-il être considéré comme un pays puissant ? Même si les États-Unis continuent à disposer de la haute technologie, à avoir des dollars et à avoir des troupes américaines, tous ces éléments ont besoin d’un soutien manufacturier. Sans industrie manufacturière, qui soutient votre haute technologie ? Qui soutient votre dollar ? Qui soutient votre armée américaine ?


Pour parer à cela, la réponse de la Chine est de continuer à maintenir, développer et améliorer son industrie manufacturière, non seulement pour améliorer, mais aussi pour maintenir la fabrication traditionnelle. Il est impossible de moderniser toutes ces capacités de production. Si toutes devaient être mises à niveau et remplacées, l’industrie manufacturière traditionnelle serait abandonnée. Lorsque les États-Unis ont besoin d’un grand nombre de masques comme aujourd’hui, le pays tout entier ne dispose même pas d’une chaîne de production complète. Dans de telles circonstances, ils ne peuvent pas réagir à l’épidémie aussi rapidement et avec autant de force que la Chine. Par conséquent, ne sous-estimez pas l’industrie manufacturière bas de gamme, et ne considérez pas l’industrie manufacturière haut de gamme comme le seul objectif du développement manufacturier de la Chine. Vous ne pouvez pas vous passer des compétences en matière d’entretien et de gestion ménagère.


En outre, nous devons également voir que l’efficace campagne antiépidémique de la Chine, en plus des mesures introduites par le gouvernement, donne à voir que les mesures correctives furent très opportunes et que les gens ont été très coopératifs, et qu’une chose venue des États-Unis a été bénéfique, c’est l’Internet. Des choses comme le paiement en ligne, la livraison du commerce électronique et les services de courrier sont toutes originaires des États-Unis, mais où ces inventions américaines ont-elles finalement prospéré ? En Chine. La Chine a adopté l’Internet, et l’Internet des Objets, mettant l’Internet, en particulier le cloud pour l’e-commerce, au service de la production et de la vie dans la société moderne et on peut dire qu’elle est en tête dans ce domaine. Bien que la propriété intellectuelle ne soit pas entre nos mains et que le serveur racine ne soit pas entre nos mains, cela ne nous empêche pas de l’utiliser au mieux.


Il y a de nombreuses raisons à cela, qui sont complexes. Cependant, on peut effectivement constater que nous sommes meilleurs que d’autres pays dans l’utilisation de la haute technologie et des nouvelles technologies, ce qui est dû aux forte capacités d’apprentissage des Chinois. Nous devrions continuer à cultiver notre avance à cet égard. En plus des qualités du système national, nous devons également apprendre des autres puis appliquer ce que nous avons appris pour en tirer avantage. C’est là notre force face à un avenir imprévisible si une nouvelle épidémie se déclare. Nous devons la maintenir.


A lire aussi : Taïwan, entre l’enclume américaine et le marteau chinois


Industrie et délocalisation


Journaliste : Certains médias ont rapporté que M. Kudlow, président de la Conférence économique nationale de la Maison-Blanche, a appelé au retrait de toutes les entreprises américaines en Chine, et a déclaré que le gouvernement américain rembourserait à 100 % les frais de retour de Chine. Cela signifie-t-il que les États-Unis se préparent à se « découpler » de la Chine et à accélérer progressivement le rythme ? Les États-Unis joueront-ils un rôle positif dans la mise à niveau de l’industrie manufacturière locale ? Quel est l’objectif réel derrière le fait d’encourager les entreprises nationales à quitter la Chine ?


Qiao Liang : À mon avis, il n’est pas si facile pour les pays développés de se « découpler » de la Chine et de reprendre la fabrication locale. Le dilemme est que si vous voulez reprendre la fabrication, vous devez être mentalement préparé, ou partager les mêmes difficultés et douleurs avec la Chine, et recevoir un salaire égal pour un travail égal, afin que les produits et la main-d’œuvre soient au même prix que la Chine (sinon les produits ne seront pas plus compétitifs que la fabrication chinoise). Cela équivaut à renoncer à l’hégémonie de la monnaie et au pouvoir de fixer les prix des produits et à descendre du sommet de la chaîne alimentaire ; ou à continuer à être au sommet de la chaîne alimentaire, de sorte que le revenu des employés continue à être plus de 7 fois supérieur à celui de la Chine, ce qui rend le produit non compétitif et les entreprises peu rentables. Si le premier objectif est recherché, les États-Unis et l’Occident devront revenir au niveau des pays ordinaires, en particulier les États-Unis. Si cela n’est pas possible, le retour des industries manufacturières aux États-Unis et en Occident ne sera qu’une vue de l’esprit.


L’argument selon lequel le Vietnam, les Philippines, le Bangladesh, l’Inde et d’autres pays sont susceptibles de devenir des substituts à la main-d’œuvre bon marché en Chine ne consiste en fait qu’à compter la population, mais réfléchissez au fait de savoir lequel des pays susmentionnés compte plus de travailleurs formés que la Chine ? Même avec l’augmentation des revenus des Chinois d’année en année, le dividende du travail est épuisé, mais combien de ressources humaines de milieu et de haut de gamme ont été produites en Chine au cours des 30 dernières années ? Qui a formé plus de 100 millions d’étudiants de premier cycle et de niveau universitaire ? L’énergie de cet ensemble de personnes est encore loin d’être libérée dans le développement économique de la Chine. Par conséquent, laisser la main-d’œuvre bon marché d’autres pays se substituer au made in China est un vœu pieux.


Quant à ceux qui disent que l’Occident peut utiliser beaucoup de robots pour compléter la localisation de la fabrication, on ne peut pas dire que cette possibilité est inexistante, mais si les robots sont vraiment utilisés pour restaurer la fabrication locale des États-Unis ou d’autres pays occidentaux, y compris le Japon, comment résoudre le problème du taux d’emploi ? L’utilisation d’un grand nombre de robots signifie qu’une plus grande partie de la main-d’œuvre est au chômage. La population active a diminué. Que devrait faire le gouvernement américain ? Qu’en est-il des gouvernements des pays occidentaux ? Ont-ils vraiment les moyens financiers de nourrir en vain l’armée de chômeurs de ces différents pays ? Mais si vous ne les soutenez pas, qui votera pour votre arrivée au pouvoir ? De toute évidence, Trump et Abe n’ont pas bien réfléchi à la question en soutenant le retour de leurs entreprises respectives en Chine sur le marché local.


Les Occidentaux sont tous conscients de l’importance de restaurer l’industrie manufacturière et sont conscients de l’état de détresse dans lequel se trouve leur économie réelle. Que cette prise de conscience soit réelle c’est une autre question. Ce qui importe c’est de se demander : lorsqu’un pays comme les États-Unis se rend compte que l’industrie manufacturière doit reprendre, peut-il réellement reprendre la fabrication ? C’est en fait très difficile.


A lire aussi : Chine, États-Unis, UE : qui gagnera la guerre ?


En fait, après la crise financière internationale de 2008, les États-Unis ont déjà pris conscience des conséquences de l’effondrement de l’industrie. L’épidémie actuelle n’a pas plus mis en lumière l’absence douloureuse d’industries manufacturières qui manquent plus cruellement aux moyens de subsistance des gens, mais dans quelle mesure est-il facile de reprendre la fabrication ? Où sont les entrepreneurs, les ingénieurs et les travailleurs qualifiés ? Le coût de la main-d’œuvre aux États-Unis est 7 fois plus élevé qu’en Chine. Comment les bénéfices des entreprises peuvent-ils être créés ? Même si le gouvernement réduit les impôts et que les employés diminuent automatiquement leurs salaires de moitié, ce sont autant de mesures d’urgence à court terme. Parce que les taxes seront réduites, les recettes fiscales américaines le seront aussi. Comment maintenir une puissance nationale et militaire forte ? Les salaires bas, c’est possible en période extraordinaire, est-ce que ça l’est en temps normal ? De plus, les revenus des particuliers seront réduits de moitié, et la consommation sera également réduite de moitié. Comment stimuler la production ? Si la production n’augmente pas, le PIB diminuera, les États-Unis peuvent-ils alors conserver leur position de leader mondial ? Ces questions, M. Trump n’a pas dû y penser lorsqu’il a fait les promesses évoquées ci-dessus. De plus, si l’industrie manufacturière repart, les produits doivent être vendus, et un excédent sera généré, et l’hégémonie du dollar ne peut être obtenue qu’en fournissant des liquidités au monde, c’est-à-dire qu’elle doit être acceptée par le biais du déficit. Comme les autres pays n’accepteront pas l’hégémonie du dollar s’ils n’utilisent pas de dollars, les États-Unis doivent également faire avec une économie déficitaire.


La canne à sucre n’est pas douce aux deux bouts, et pour fournir des liquidités aux autres, il est nécessaire d’acheter les produits des autres. Mais si vous relancez l’industrie manufacturière, vous n’avez pas besoin d’acheter les produits des autres. De cette façon, il y aura moins de dollars qui circuleront vers les autres pays, et lorsque d’autres pays commercent entre eux, ils devront trouver d’autres devises. Y aura-t-il encore une hégémonie du dollar ? Plus important encore, le rétablissement de l’industrie manufacturière portera gravement atteinte aux intérêts des groupes de capitaux financiers américains. Que peut faire Wall Street ? Que peut faire la Fed ? L’approche de Trump est différente de celle des précédents présidents américains depuis 50 ans. Les précédents présidents américains depuis 50 ans maintenaient tous l’hégémonie du dollar, et Trump veut maintenant relancer l’industrie manufacturière. Avec un tel coup d’éclat subversif aux États-Unis, il y a une plus grande possibilité que la finance et l’économie virtuelle n’en reviennent pas. En conséquence, l’empire est en danger.


La Chine n’a pas renoncé à envahir Taïwan


Journaliste : Récemment, Trump a signé le « Taipei Act » [2], qui a été signé au moment où la nouvelle épidémie américaine de pneumonie coronaire faisait rage. Ils ont choisi d’intervenir dans la question de Taïwan à cette époque. Qu’est-ce qui les a poussés à s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine ? Quel impact cela aura-t-il sur les relations entre la Chine et les États-Unis et sur les relations entre les deux rives du détroit ? Certains médias pensent que l’épidémie actuelle aux États-Unis est grave et que nous n’avons plus le temps pour l’automédication. Il faut saisir l’opportunité offerte pour résoudre la question de Taïwan. Qu’en pensez-vous ?


Qiao Liang : Est-ce le meilleur moment pour résoudre la question de Taïwan ? La première chose à considérer est de savoir si la Chine se trouve actuellement à un point critique dans le processus de renaissance nationale. En ce moment, la Chine est confrontée à une situation complexe qui n’a jamais été vue dans le monde moderne, en particulier dans une situation où les États-Unis ignorent totalement la Chine. Si nous nous employons à résoudre la question de Taïwan, est-il possible que nous nous perdions de vue et que cela puisse interrompre le processus de redressement de la Chine ?


Deuxièmement, la solution de la question de Taïwan est-elle en relation partielle ou globale avec la grande revitalisation de la nation chinoise ? Si elle n’est-elle pas résolue immédiatement, cela ne laisse-t-il pas le temps de pousser plus avant le processus de rajeunissement national ?


Troisièmement, la question de savoir si le détroit de Taïwan entrera en guerre dépend-il du nombre de mesures prises par les États-Unis sur la question de Taïwan ou de l’attitude de la Chine ? Cela dépend-il du jugement que la Chine porte sur la situation internationale et sur la situation intérieure (à mon avis, le jugement sur la seconde est meilleur que sur le premier) ? Quatrièmement, la nature de la question de Taïwan est-elle une question de relations sino-américaines, ou s’agit-il simplement de relations entre les deux pays ? La question de Taïwan peut-elle être entièrement résolue avant que le conflit entre la Chine et les États-Unis ne soit soldé ? Si elle est réglée à l’avance, maintenant, le prix que la Chine aura à payer sera-t-il plus ou moins élevé, et quel sera l’impact sur les transports chinois ?


Même si nous avons compris les questions ci-dessus, il y aura une d’autres questions qui se poseront, ce qui nous oblige à continuer à réfléchir et à y répondre. Bien que les États-Unis soient en situation d’épidémie et de difficultés économiques, ils disposent encore d’une puissance militaire pour s’ingérer directement ou indirectement dans la question du détroit de Taiwan, choisir Wutong [3] donnerait aux États-Unis une bonne excuse pour bloquer et sanctionner la Chine et la couper du monde occidental, tout en donnant l’occasion aux Américains de mettre leurs propres difficultés de côté et de nous affaiblir parce que les États-Unis et la Chine sont bien conscients que la Chine est toujours fortement dépendante des ressources et des marchés étrangers. En tant que pays producteur, nous ne pouvons pas encore satisfaire notre industrie manufacturière avec nos propres ressources et nous reposer sur notre propre marché pour digérer nos produits. Donc, à l’heure actuelle, si nous pensons que c’est la meilleure occasion de reconquérir Taïwan, est-ce que ce ne sera pas une bonne chose également pour les États-Unis et certains pays mal intentionnés ? Ces facteurs externes sont également des facteurs dont nous devons tenir pleinement compte lors de la prise de décisions.


C’est sans aucun doute une bonne chose à faire pour les Chinois de mener à bien la grande cause de la réunification, mais c’est toujours une erreur si la bonne chose est faite au mauvais moment. Nous ne pouvons agir qu’au bon moment. Il ne faut pas prendre une décision stupide qui fera perdre tout le temps. Nous ne pouvons pas laisser notre génération commettre le péché d’interrompre le processus de renaissance de la nation chinoise. En ce qui concerne la question territoriale, la plupart des gens ont encore une pensée traditionnelle, c’est encore la sensibilité des petits agriculteurs qui aiment la terre qui prédomine en dernière analyse. Élargie, la souveraineté territoriale est considérée comme un synonyme de souveraineté nationale, pourtant elle ne peut englober à elle seule le sens complet de la souveraineté nationale moderne.


Dans le monde actuel, la souveraineté économique, la souveraineté financière, la cyber-souveraineté, la souveraineté de la défense, la souveraineté des ressources, la souveraineté alimentaire, la souveraineté des investissements, la souveraineté biologique, la souveraineté culturelle, la souveraineté du discours et d’autres aspects liés aux intérêts et à la survie des pays font tous partie de la souveraineté nationale. Ne pensez pas que seule la souveraineté territoriale est liée aux intérêts fondamentaux du pays. D’autres souverainetés sont également des intérêts fondamentaux majeurs, parfois plus prioritaires encore que la souveraineté territoriale, déterminant aussi la vie ou la mort.


Par exemple, afin de sauver leur propre économie, les États-Unis n’hésitent pas à vendre des billions de devises, de sorte que leurs réserves de change sont diluées avec de l’eau. La guerre commerciale vous a obligé à faire usage des produits physiques contre les profits et à être volé en retour par le biais de tarifs douaniers plus élevés. Les intérêts économiques de la Chine ont été grandement atteints et la souveraineté économique a été gravement affaiblie, mais vous êtes également incapable de la protéger. À l’heure actuelle, même si vous avez le pouvoir de protéger l’intégrité territoriale, pensez-vous que tout va bien, ne pouvez-vous pas envisager d’autres questions de souveraineté qui sont tout aussi importantes, voire plus importantes encore ? Qui connaît le problème de cette façon n’est pas une personne vraiment moderne.


Je ne dis pas cela pour dire que la question territoriale n’est pas importante, mais pour souligner qu’en tant que personne moderne, on doit comprendre que d’autres souverainetés du pays sont aussi importantes que l’intégrité territoriale, et ne pas les perdre de vue. La question territoriale ne peut pas être mise en avant à un degré plus élevé que les autres souverainetés même si elle ne doit pas être négligée. Mais en même temps, nous devons aussi nous demander si la question de « l’indépendance de Taïwan » ne risque pas de nous entraîner trop loin si nous envisageons la guerre pour résoudre cette question. Face au soutien des États-Unis et des pays occidentaux, pouvons-nous seulement faire quelque chose ? Pas nécessairement. Pour freiner « l’indépendance de Taïwan », en plus des options de guerre, davantage d’options doivent être prises en considération. Nous pouvons penser à des moyens d’agir dans l’immense zone grise entre la guerre et la paix, et nous pouvons même envisager des moyens plus particuliers, comme lancer des opérations militaires qui ne déclencheront pas de guerre, mais qui peuvent consister en un usage modéré de la force modérée pour dissuader « l’indépendance de Taïwan ».


Certains demandent si l’usage de la force n’est pas une guerre. Je pense qu’il s’agit d’un malentendu évident. Lorsque les États-Unis ont bombardé l’ambassade de Chine en Yougoslavie, ou ont décapité le commandement des Gardiens de la Révolution [4] , pouvait-on dire qu’il s’agissait d’une guerre contre la Chine ou l’Iran ? Non. Mais n’était-ce pas une opération militaire ? Oui. Parce qu’elle utilise la force. Pour résoudre les problèmes liés aux « opérations militaires non guerrières », nous devrions vraiment apprendre des Américains avec un esprit ouvert. Il y a toujours plus de solutions que de problèmes. Il y a un problème, et il peut y avoir dix solutions. La clé est de savoir comment nous choisissons la meilleure solution.


Pourquoi formuler l’analyse et le jugement ci-dessus ? C’est parce que, à mon avis, le Congrès américain et le gouvernement ont introduit la « loi de Taipei » [5] à ce moment précis. L’intention n’est pas de pousser la Chine dans ses retranchements. C’est principalement parce que le gouvernement américain, le Congrès et les décideurs politiques sont en difficulté aux États-Unis, que ce soit face aux problèmes de l’épidémie ou à ceux du manque de fabrication, qu’il est nécessaire de se débarrasser de leur propre dilemme, et il n’y a pas de solution du tout, donc les États-Unis ne peuvent pas laisser la Chine « en paix », ils veulent rallier ses opposants, créer des sujets de préoccupation, occasionner des dépenses d’énergie, l’amener à se disperser et utiliser cette méthode pour se donner à lui-même des occasions de respirer et de gagner du temps. En même temps, cette méthode de dispersion de l’énergie et du pouvoir conduit à affaiblir notre force nationale et à entraver la marche du progrès. Telle est la principale intention des États-Unis en continuant à ajouter du chaos pour la Chine.


Quant à l’impact sur la Chine, je pense que si nous devons danser avec les loups, nous ne devons pas danser au rythme des États-Unis. Nous devons avoir notre propre rythme, et même essayer de casser son rythme, afin de minimiser son influence. S’il le pouvoir américain a retourné son bâton, c’est qu’il est dans le piège. Nous ne pouvons pas permettre aux États-Unis de creuser des fosses une par une pour nous (le Taipei Act est la dernière fosse pour la Chine), et sauter dans les fosses un par un. Au lieu de sauter dans la fosse, il faut compenser son impact. Il y a des choses que nous pouvons ignorer, d’autres que nous pouvons ignorer d’une manière que les Américains n’aiment pas. Les Américains nous posent des questions maintenant et nous y répondons. Mais nous ne pouvons pas changer notre façon de penser, poser nous aussi des questions et laisser les Américains y répondre ? Ces méthodes sont autant de moyens de compenser l’influence des États-Unis, y compris la façon dont ils utilisent la question de Taïwan pour nous affecter.


L’influence de l’attitude des politiciens américains sur les relations entre les deux rives du détroit va sans aucun doute réjouir les autorités de Tsai Ing-wen [6]. Mais les Taïwanais, y compris Tsai Ing-wen, ne se racontent-ils pas des histoires ? Dans quelle mesure les Américains vont-ils tenir leurs promesses envers Taïwan ? Les Américains encouragent l’indépendance de Taïwan, mais y aura-t-il vraiment un risque de guerre pour Taïwan quand l’indépendance de Taïwan sera punie alors que le Congrès américain proclame « nous ne laisserons jamais notre jeunesse saigner pour la question de Taïwan » ? Sans compter que même si les Américains laissent vraiment leur jeunesse saigner pour la question de Taïwan, cela ne suffira peut-être pas à contrer la détermination et la capacité de la Chine à réunifier Taïwan. Qu’arrivera-t-il à l’indépendance de Taïwan si les Américains ne saignent pas pour Taïwan ? Qu’arrivera-t-il aux autorités anglaises de Taïwan ? À ce stade, je pense que Tsai Ing-wen a en fait beaucoup de choses à l’esprit. Ainsi, à ce jour, elle n’ose toujours pas tirer ouvertement le drapeau de l’indépendance de Taïwan et n’ose faire qu’un petit pas en avant, en disant que Taïwan est en fait un pays. Elle a seulement osé aller jusque-là, mais pas plus loin. Parce qu’aller plus loin, mettra en colère 1,4 milliard de personnes, cela peut avoir des conséquences inimaginables et désastreuses pour n’importe quel pays ou région.


La Chine doit d’abord faire preuve de détermination stratégique pour résoudre la question de Taïwan, et ensuite de patience stratégique. Bien entendu, cette prémisse est que nous devons développer et maintenir notre force stratégique pour résoudre la question de Taïwan par la force à tout moment.


Épidémie et nouvel ordre du monde


Journaliste : Tout le monde parle de l’impact de l’épidémie sur le monde, en évoquant des événements aussi importants que la Première et la Deuxième Guerre mondiale et la désintégration de l’Union soviétique. Que pensez-vous de cette déclaration ? Comment l’épidémie va-t-elle changer le schéma mondial ?


Qiao Liang : L’impact de l’épidémie de Nouvelle Pneumonie coronarienne sur le monde, parce qu’il s’agit d’un événement actuel et qu’il est encore en fermentation, peut être considéré comme un événement aussi déterminant que ceux connus par le passé, et on peut même le décorréler de la Première Guerre mondiale, de la Seconde Guerre mondiale et de la chute de l’Union soviétique. Tous ces événements sont à la même hauteur. Je pense qu’un tel jugement est fondamentalement conforme aux faits, et il n’est pas exagéré, mais la plupart des gens ne le voient pas.


En fait, le nouveau coronavirus lui-même n’a pas un effet si important. Au moins jusqu’à présent, il n’a pas été aussi tragique que la Première et la Deuxième Guerre mondiale qui n’ont cependant pu changer le paysage international du jour au lendemain, comme l’effondrement de l’Union soviétique. Ce n’est pas la première fois que l’homme est confronté à une épidémie, et toutes les épidémies n’apportent pas un changement aussi important. Pour tout changement, la cause externe est le facteur déclenchant, et la cause interne est le facteur décisif. Cette épidémie n’est que la dernière goutte d’eau qui viendra écraser ce cycle de mondialisation et la force motrice de la mondialisation.


Si cette épidémie se produisait dans les années 1950 et 1960, penserait-on vraiment qu’elle mettrait les États-Unis dans un tel embarras, et l’Europe dans un tel embarras ? Pourquoi l’épidémie qui se produit aujourd’hui embarrasse autant l’ensemble du monde occidental ? L’essentiel n’est pas de savoir à quel point l’épidémie est terrible, mais de réaliser que les États-Unis et l’Occident ont tous deux connu leur heure de gloire, et qu’ils sont confrontés aujourd’hui à cette épidémie alors qu’ils déclinent. L’épidémie arrive à ce moment, et même si ce n’est qu’une brindille, elle peut faire briser le dos du chameau qui a déjà du mal à marcher. C’est la raison la plus profonde.


Pourquoi les pays occidentaux ont-ils franchi ce pas ? Nous pouvons y réfléchir. Au cours du dernier demi-siècle, les États-Unis ont ouvert la voie, puis l’Europe et les pays occidentaux ont suivi, ils se sont engagés dans une voie économique virtuelle et ont progressivement abandonné l’économie réelle. Pour ces pays, cette tendance peut sembler être un avantage que les pays développés obtiennent pour rien, mais en fait, elle a entamé leurs forces vives. C’est en fait la même raison pour laquelle la Rome antique s’est progressivement effondrée au cours de la période ultérieure en raison de son arrogance et de son extravagance, qui a finalement conduit à l’effondrement de l’empire.


Je pense qu’après l’épidémie, les États-Unis et les pays occidentaux vont certainement essayer de se remettre sur pied. Beaucoup de gens ont encore confiance dans les États-Unis et les pays occidentaux, c’est-à-dire qu’ils croient qu’ils ont une forte capacité à corriger les erreurs, mais il n’est possible de corriger les erreurs qu’avec une force économique et une confiance suffisante. Dans le passé, les Américains corrigeaient les erreurs et ne se plaignaient jamais des autres. Maintenant que les Américains ne peuvent plus corriger leurs propres erreurs, ils commencent à faire porter la responsabilité sur les autres. Les pays occidentaux ont également renvoyé la balle à la Chine, et même certains de nos pays amis d’origine se sont trouvés dans la même situation et ont agi de même. La raison fondamentale en est que quiconque n’a pas la capacité de corriger ses erreurs aime automatiquement renvoyer la balle. Ils fantasment qu’il est tout simplement impossibles de restaurer leur propre économie et renvoient les responsabilités afin de pouvoir les réparer et les corriger. En fait, les Occidentaux devraient réfléchir à de nombreux aspects de cette séquence, y compris à leur système médical et à leur système de valeurs. Lorsqu’ils ont été confrontés à l’épidémie, ces systèmes étaient presque impuissants et sans défense. Quelle en est la raison ? Si vous n’arrivez pas à le comprendre, pouvez-vous résoudre le problème en rejetant simplement la responsabilité sur la Chine ? Tout comme la guerre ne peut pas être utilisée pour vaincre l’épidémie, il est également impossible de renvoyer la balle pour corriger ses propres erreurs.


Je pense que l’Occident passera au moins une douzaine de mois à deux ans après l’épidémie pour réparer sa propre économie et réparer son propre traumatisme. Dans ce processus, les soi-disant responsabilités et revendications envers la Chine sont toutes fantaisistes, et finiront par disparaître face à la une situation post-épidémique plus grave. La Chine devrait avoir suffisamment confiance en elle pour savoir que tant qu’elle pourra rester suffisamment forte et maintenir avec ténacité ses capacités de production, personne ne pourra lui porter atteinte.


Quand les États-Unis sont forts, qui peut les accuser de la propagation du sida ? Les gens n’ont pas accusé les États-Unis parce que les forces expéditionnaires américaines ont apporté en Europe la grippe qui a éclaté aux États-Unis à la fin de la Première Guerre mondiale et qui a finalement été appelée grippe espagnole. Pourquoi personne n’a mis en cause les États-Unis ? C’était à cause de la force des États-Unis à cette époque. Tant que la Chine restera forte et se renforcera, personne ne pourra la faire tomber avec des prétendues revendications de responsabilité. La Chine devrait avoir confiance en elle.


Source : Cet article a été publié dans le numéro de mai 2020 du magazine Bauhinia


La Chine dominera le monde. Entretien avec le Général Qiao Liang


https://www.revueconflits.com/general-qiao-liang-hegemonie-chine-laurent-gayard/


Conclusion


Pour faire face de manière déterminante et sans détour au régime communiste néo-impérialiste de Xi Jinping, le 47ème Président des États-Unis, Donald J. Trump, sera celui qui cessera de contribuer à << nourrir le Dragon >> chinois. En effet, depuis 1972 l’antipatriote Richard Nixon, son secrétaire d’État, le traite Henri Kissinger et leurs complices mondialistes, entre autres imposteurs procommunistes antiaméricains, le premier ministre << canadian >> Pierre-Elliot Trudeau (1973), avaient facilité l’ouverture au monde occidental le régime du sanguinaire communiste Mao Zetung ayant assassiné 25 millions de Chinois(9).


Monsieur Donald J. Trump, le patriote-humaniste, que l’Histoire recueillera dans ses pages comme le plus redoutable dirigeant qui sut contrer le monde du chaos politique, de l’anarchie sociale, de l’arnaque du réchauffement climatique, de la corruption institutionnalisée, du système judiciaire des juges << politisés >> de la mafia politique du Parti Démocrate << hors ls loi >> anti-USA-Trump, la paupérisation des classes moyennes, des mensonges et des manipulations de la néo-aristocratie corrompue gouvernante dans la plupart des pays en Occident, afin d’imposer un Nouvel Ordre Mondial dont la Liberté, la Prospérité et la Démocratie concrète seraient le rempart de cet objectif humaniste :


FULL PRE-SUPER BOWL GAGGLE: Trump Takes Question After Question From Reporters On Air Force One


https://www.youtube.com/watch?v=fQeH5bLjeag


BREAKING NEWS: President Trump & Elon Musk Take Multiple Questions From Reporters In The Oval Office


https://www.youtube.com/watch?v=RncK73kM_FM


***


Monsieur le 47ème Président des États-Unis


M. Donald J. Trump,


Que Dieu continue à vous protéger, l’Amérique en fera de cette protection le levier de sa propre survie nationale.


Cordiales salutations,


Jean-Louis Pérez-Martel


______________________


*. Le malthusianisme est une doctrine politique prônant la restriction démographique inspirée des travaux de l'économiste britannique Thomas Malthus. Le terme est utilisé pour la première fois par Pierre-Joseph Proudhon en 1849.


À l'origine doctrine hostile à l'accroissement de la population d'un territoire ou d'un État et préconisant la restriction volontaire de la natalité1, le mot « malthusianisme » désigne aussi par extension toute attitude réservée devant la vie et le développement.


Pour davantage d’information sur la doctrine malthusienne, veuillez consulter :


Malthusianisme https://fr.wikipedia.org/wiki/Malthusianisme


**. Trump OPENS MAJOR Investigation into Gavin Newsom KICKBACKS


https://www.youtube.com/watch?v=-x9G-_ZWT6E


California Governor Newsom Vows $50MN Against Trump’s “Big” Action Against Immigrants In LA | CLRCUT


https://www.youtube.com/watch?v=X13D9jt3YLY


Trump Slams California Rail Project As 'Worst Thing', Will Probe Dig Up Dirt On Pelosi? CLRCUT


https://www.youtube.com/watch?v=ggq8F_x7spk


China’s first high-speed train in the US will connect Los Angeles to Las Vegas


https://qz.com/504194/chinas-first-high-speed-train-in-the-us-will-connect-los-angeles-to-las-vegas


La Chine endigue la fabrication de puces des États-Unis


https://www.forbes.fr/business/la-chine-endigue-la-fabrication-de-puces-des-etats-unis/


L’archipel japonais d’Okinawa se prépare à une guerre sino-américaine


En Asie, de nombreux analystes craignent que le retour à la présidence américaine de Donald Trump n'exacerbe les tensions dans la région.


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2132827/archipel-japonais-okinawa-guerre-chine-trump


This is ‘absolutely critical’ to the US’s global prosperity, China expert warns


https://www.youtube.com/watch?v=iRI-JSwv7OA


***. La Chine, un géant démographique aux pieds d’argile


https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/focus/chine/


1. Comment Trump a Remodelé l'Économie Mondiale en 20 jours ? Analyse


https://www.youtube.com/watch?v=jmYaadheAfY


Le Nouvel Ordre Mondial du Président Donald J. Trump se concrétise de plus en plus en Europe à travers le mouvement des patriotes contraires aux mafias politico-bureaucratico-écolo-socialistes dans les institutions gouvernementales de l’Union Européenne (UE) :  


« Make Europe Great Again » : l’extrême droite européenne veut suivre la « tornade Trump »


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2139051/madrid-extreme-droite-europeenne-trump


2. Analyse Pourquoi Trump met la hache dans l’ordre mondial


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2138980/trump-ordre-mondial-politique-etrangere


3. Aux États-Unis, une attaque frontale contre des juges « politisés »


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2139574/trump-juge-doge-musk


4. Bernard Généreux est inquiet concernant des exercices conjoints de l'Armée canadienne avec les Forces militaires communistes chinoises



Foxnews


14 décembre2020


Alors que certains médias américains et canadiens ont mis en lumière une étroite collaboration entre l’Armée canadienne et l’Armée de libération populaire de Chine, ce qui implique notamment que des militaires chinois se seraient entrainés en sol canadien, CMATV Nouvelles a demandé au représentant fédéral de la circonscription de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, M. Bernard Généreux ce qu’il en pensait.


Ce dernier s’est dit visiblement inquiet, car il estime que Justin Trudeau fait fi des conseils de militaires canadiens et américains au sujet de la Chine en acceptant naïvement de coopérer avec les forces militaires communistes chinoises.


Bernard Généreux se réfère ainsi à la position de son chef le conservateur, Erin O’Toole – position ayant été prise le 10 décembre dernier sur la question.


Voici donc la déclaration de ce dernier :


« Je suis très inquiet. Les liens complexes du Canada avec la Chine communiste sous Justin Trudeau sont pires que ce que quiconque aurait pu imaginer. Affaires mondiales Canada, sous l'influence des libéraux de Trudeau, fait pression sur les Forces armées canadiennes pour réaliser des exercices conjoints et coopérer avec les forces militaires communistes chinoises : l'Armée de libération populaire. Depuis des années, Justin Trudeau ignore les conseils de nos militaires et de nos alliés au sujet de la Chine. Cette approche dangereusement naïve met le Canada à risque – encore et encore. Aujourd'hui, marque l'anniversaire de l'enlèvement et de l'emprisonnement illégaux de deux innocents Canadiens en Chine. Depuis des mois, la Chine cible injustement nos agriculteurs. Depuis des années, le Parti communiste chinois enferme massivement des Ouïghours dans des camps de concentration. Pourtant, les libéraux veulent s'impliquer plus encore avec la Chine. Nos militaires voulaient mettre un terme aux exercices conjoints avec la Chine parce que le vol de propriété intellectuelle, le cyberespionnage et les activités d'influence ne sont pas occasionnels en Chine, c'est la norme. Soyons très clairs. La Chine n'agit pas comme un partenaire ou un ami. Il est temps que le gouvernement Trudeau mette fin à la dangereuse influence de l'argent et des agents chinois. Le nouveau cadre du gouvernement pour la Chine communiste doit être mis en place maintenant. Le gouvernement doit se réveiller – l'approche naïve du premier ministre Justin Trudeau face à la Chine doit cesser maintenant. »


Bernard Généreux est inquiet concernant des exercices conjoints de l'Armée canadienne avec les Forces militaires communistes chinoises


https://cmatv.ca/bernard-genereux-est-inquiet-concernant-des-exercices-conjoints-de-l-armee-canadienne-avec-les-forces-militaires-communistes-chinoises-2020-12-14/


« Pas de plan pour envahir le Canada », dit le conseiller à la Sécurité nationale de Trump


Le premier ministre Justin Trudeau avait affirmé vendredi que le président américain Donald Trump avait l'intention « d'absorber » le Canada.


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2139169/canada-annexion-trump-invasion-51e


Donald Trump réitère son intention d’annexer le Canada


Le premier ministre Justin Trudeau a affirmé vendredi que le président américain Donald Trump a l'intention « d'absorber » le Canada.


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2139169/canada-annexion-trump-invasion-51e


5. Kristi Noem reveals how Biden helped China 'destroy America from within'


https://www.youtube.com/watch?v=6QX7JiMbK-Y


6. United States Agency for International Development


https://en.wikipedia.org/wiki/United_States_Agency_for_International_Development


 Agence des États-Unis pour le développement international


https://fr.wikipedia.org/wiki/Agence_des_%C3%89tats-Unis_pour_le_d%C3%A9veloppement_international


7. Les États-Unis s’opposent à un « dialogue mondial » au sommet de Paris sur l’IA


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2139493/sommet-intelligence-artificielle


8. Trump fixe au 12 mars l’application des nouveaux tarifs douaniers


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2139430/tarifs-douaniers-aluminium-acier-donald-trump


9. Dans Le livre noir du communisme (Stéphane Courtois & All, 1997) l’on fait une analyse des assassinats en masses de Mao Zedong et de ses hordes communistes sanguinaires.


Archives21 février 1972 : le président Richard Nixon visite la République populaire de Chine


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861324/nixon-visite-chine-etats-unis-mao-histoire-archives


Archives La longue marche du Canada entre 1968 et 1970 pour reconnaître la Chine communiste


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1331706/chine-canada-relations-histoire-archives



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