Place au P. I.

Billet de Caroline



Avec à sa tête Mme Marois,
le PQ se démarquera donc beaucoup moins que par le passé
du Parti libéral ou de l'Action démocratique,
en se contentant, comme eux, de diriger une province
et de "défendre les intérêts du Québec sur tous les fronts", sans plus,
s'il prend le pouvoir.
(La Voix du Sud)


Elle peut « même » parler d’argent.
Elle est sur toutes les lèvres,
proclame la publicité du gouvernement du Québec
sur la langue française.
Il en est pour le croire.
Pour croire que Montréal est une ville de langue française;
que la loi 101 est respectée;
que l’on francise les immigrants;
que tout baigne.
C’est tellement plus simple,
tellement plus rassurant.
Quand tout va bien, on n’a qu’à laisser porter,
sans efforts.
Il en est aussi pour croire que le Parti québécois
mènera le Québec à son indépendance.
Ceux-là mourront la conscience tranquille.
Ils diront : « Nous avons essayé ».
Au P. I. nous disons : Nous allons réussir!
[partiindependantiste.org->www.partiindependantiste.org]
1440, rue Champigny
Montréal (Québec)
H4E 1L8
(514) 373-7200

Featured df5b7351bef44f5ef9d14600f6d8203f

Caroline Moreno476 articles

  • 265 698

Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
http://www.tagtele.com/videos/voir/73927/

Chapitre 2
http://www.tagtele.com/videos/voir/73949/

Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/





Laissez un commentaire



13 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2007

    Qui vous a parlé de violence monsieur Bousquet? La situation de la Palsetine n'a rien à voir avec le Québec. Il n'y a jamais eu de tradition démocratique bien implantée, dans cette partie du monde. Voyons-donc!
    Je m'attendais à cette réplique de votre part.
    J'aimerais à cet effet, vous parler d'une entrevue accordée au comédien Christian Bégin à RDI où il déclarait: "Au Québec, on confond avoir du caractère et avoir mauvais caractère."Je ne vous ferai pas un topo sur l'homme québécois en général. aujourd'hui.Parizeau ne disait-il pas:" Lorsqu'on se comporte comme un paillasson; faut pas se surprendre que les autres s'essuient les pieds sur nous."
    Je vous rappellerais que même René Lévesque n'avait point peur de ruer dans les brancards pour dénoncer ses adversaires politiques.Il était même par moment assez vitriolique, merci! Les souverainistes ne lui en ont jamais tenu rigueur, bien au contraire. Ils voyaient même cela comme une très grande qualité chez-lui . Ca s'appele de la franchise. C'est ce qui manque le plus à nos politiciens actuels.Pensez-vous honnêtement qu'André Boisclair avait les qualités d'un chef et qu'il avait la capacité de convaincre, de mobiliser et de motiver les québécois? Franchement!
    En ce qui concerne Bourgeault, je vous rapellerai qu'il a obtenu plus de 20% du vote populaire dans Duplessis en 1966 bien avant le PQ. On ne pourra pas l'accuser de manque de courage. Aussi,a-t-il failli battre Robert Bourassa en 1970 dans Mercier. Vous êtes injuste et méprisant à sa mémoire. Vous savez très bien que Lévesque lui avait offert ce comté pour qu'il aille à la boucherie. C'est le côté moins valeureux de Lévesque. Vous savez très bien que Bourgault aurait remporté haut la main dans n'importe quel comté à majorité francophone.Votre analyse ne tient pas du tout la route.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2007

    Je savais que je déclencherais l'ire de quelques indépendantistes pressés par mes propos précédent que je considère réfléchis pour le bien des Québécois de toutes croyances constitutionnelles.
    M.Turcotte ne croit plus au PQ mais croit dur comme fer à l'ONU dont les nombreuses résolutions sont totalement ignorées par Israël spécialement et par d'autres pays, en général. L'ONU est quand même utile mais si le Canada n'y était pas, ça ne changerait pas grand chose, à mon avis et le Québec donc. L'ONU était contre l'invasion de l'Irak...
    M. Denis Julien Lothbinière a l'insulte facile, ce qui n'est pas trop bon pour les conversions. S'il ne cherche que le genre kamikase qui est prêt à se faire sauter à Westmount ou dans le West Island pour faire peur aux anglophones, en cas de besoin, ça va prendre pas mal de temps avant de trouver assez de volontaires sauf quelques Québécois qui chercheraient le martyr pour échapper à la fédération canadienne.
    Celles et ceux qui veulent faire l'indépendance, même dans l'acrimonie, devront mettre leur culotte solide comme les Palestiniens l'ont fait. Ils les ont tellement mises qu'ils sont rendus à s'entre-tuer pendant que les Israéliens les regardent faire.
    C'est vrai que M. Pierre Bourgault était fort et très actif dans les manifestations mais le R.I.N. n'a jamais fait élire de députés. Le F.L.Q. avait de bonnes raisons de faire ce qu'ils ont fait "sauf la mort de Laporte» en 1970 mais il a fait reculer le PQ parce que les Québécois ne veulent pas de violences. Les Québécois ont assez avancé économiquement et culturellement depuis pour qu'un tel mouvement ne soit plus nécessaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2007

    Bousquet est l'incarnation même de ce que le PQ a contribué à former depuis plus de 30 ans, des démisionnaires tranquiles. Voilà où on en est rendu. Voilà ce à quoi, ce triste sire, nous convie. De peureux que nous étions avant 1976, nous sommes devenus des chieux-en-culottes avec le PQ.
    Parce que le Canada s'est systématiquement écrapouti devant les États-Unis,nous devons emprunter à notre tour,le même chemin. Quel raisonnement déplorable. Si c'est cela la suite à donner au mouvement souverainiste québécois, moi je rentre dans mes terres.
    Toutes ces années où plusieurs ont cru qu'on pouvait ériger ici une société originale, plus juste et plus équitable. Tous ces militants et militantes du PQ qui pensaient que le pays du Québec pouvait être un exemple de paix et apporter une contibution spéciale aux autres nations.
    Monsieur Bousquet nous invite à une espèce de souveraineté insignifiante qui ne fait pas de bruit et qui surtout ne change pas grand chose.
    Je vous invite donc, monsieur Bousquet, à vous satisfaire de la dernière déclaration sur la reconnaisance de la nation québécoise à la Chambre des Communes du Canada. Cette déclaration se veut parfaitement en accord avec les propos que vous avez tenus dans VIGILE dernièrement.
    Au fait, en ce qui concerne Pierre Bourgault. Il est faux de prétendre comme vous le faites, qu'il était un pelleteux de nuages. Bourgault était un activiste et un homme d'action. Il aimait l'action directe. Le PQ l'a tout simplement muselé comme il l'a fait à plusieurs autres.Voilà pourquoi nous sommes où nous sommes en 2007.
    Ce n'est pas vous monsieur Bousquet qui aurait eu le courage des jeunes qui ont chahuté le bouffon qui nous sert de ministre des Affaires Extérieures du Canada, Maxime Bernier , hier à Montréal.Je tiens à rendre hommage à la jeune étudiante qui lui a lancé que la mission en Afghanistan était illégitime puisque plus de 70% des québécois s'y opposent.Pourtant son gouvernement ne vient-il pas de reconnaître la nation québécoise?
    Continuez à perdre votre temps,vos énergies, votre argent en militant dans un parti qui n'est plus autre chose que l'ombre de lui-même. Finalement, tout cela n'aura été qu'un beau rêve!
    Denis Julien Lotbinière

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2007

    Monsieur Bousquet, fermons l'ONU. Car tous ces pays ne sont pas indépendants.
    On est une majorité de farceurs.
    Nestor Turcotte

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2007

    L'indépendance, M. Turcotte n'est jamais totale. Est-ce que le Canada est indépendant ? NON, il est au pied des Américains pour l'Afghanistan, pour le bois d'oeuvre, pour ses autres exportations et pour sa "protection".
    Est-ce que le Canada a une voix forte à l'ONU ? NON. Est-ce qu'il en a une forte à l'OTAN ? NON. Internationalement, c'est les Américains qui mènent le jeu, un peu la Chine et les Russes qui doivent parler anglais s'ils veulent prospérer.
    Une vraie confédération réalisable est pas mal mieux qu'une recherche sans fin d'un Québec indépendant qui ne se fait pas parce que non voulu par les Québécois en assez grand nombre. "Un tien vaut mieux que deux tu l'auras".
    Est-ce qu'un Québec indépendant pourrait mieux faire baisser la polution des pétrolières américaines de l'ouest canadien ? NON M. Turcotte. Est-ce que le chômage serait plus bas dans Québec indépendant ? Est-ce le fédéral qui empêche le gouvernement du Québec de mieux enseigner le français au Québécois ?
    On ne peut quand même pas tordre le bras en arrière du dos des Québécois fédéralistes quand ils votent pour avoir une majorité de OUI au prochain référendum.
    L'histoire de la grosse boîte à outils monétaire "toutes nos taxes et impôts" à Québec si on était indépendant a été maintes fois présentée aux Québécois par M. Boisclair et quelques uns de ses prédécesseurs au PQ mais ça passe par dessus la tête de 50 % des Québécois. C'était même un des "running gag" à Gérard D. Laflaque.
    Le jour où le ROC nous taperait dessus comme Israël tape sur la Palestine, là, on aurait même pas besoin de sortir la boîte à outils pour faire l'indépendance, on serait alors mieux d'émigrer en France ou aux États à la place de se faire sauter dans les autobus de Westmount.
    Sans rancune M. Turcotte mais, tant q'on aura environ 50 % de fédéralistes au Québec, on est mieux de ne pas trop s'énerver avec la souveraineté ou l'indépendance du Québec en pensant qu'il y a autre chose dans la vie que le nationalisme qui a conduit les Israéliens et les Palestiniens là où ils sont parce que les affaires se sont faites un peu trop vite là en bulldozant les étapes, ce que ne veut pas faire Mme Marois.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2007

    Monsieur Bousquet, on n'a pas lu les mêmes livres.
    Suggestions: Vastel, Landry le grand dérengeant et l'auteur
    Pierre Godin, Les trois tomes sur la vie de René Lévesque, où celui-ci affirme carrément que ce qu'il veut, c'est une nouvelle confédération.
    La souveraineté-association, ce que n'est que du fédéralisme renouvelé. Ce n'est pas l'indépendance.
    Nestor Turcotte
    Matane

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2007

    M. Nestor Turcotte,
    Le PQ n'est pas confédérationiste, il est Souveraineté-associationiste et, même souverainiste tout court depuis son dernier congrès où il a barré l'association de son programme. M. Landry a flirté, pendant son reigne, un peu avec le modèle européen qui n'est pas une confédération. C'est synonyme avec indépendance. Quand Mme Marois parle du pays à faire, elle ne parle pas du Canada remodelé mais du Québec, associé ou non avec le ROC.
    Même que le PQ était confédérationiste, comme vous le prétendez depuis longtemps, ce serait quand même mieux que la situation actuelle de fédéralisme centralisateur Libéral très provincial de couleur mauve-Charest.
    Votre "tout ou rien" qui est celui du PI mène des fois à rien dans la vraie vie. Redevenez compréhensif envers le PQ, il le redeviendra avec vous...probablement.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2007

    Monsieur Bousquet,
    Vous posez bien le problème, mais la solution n'est pas dans le PQ.
    Combien de partis nationalistes avons-nous au Québec? Il y en a plusieurs, et à différentes degrés.
    Le PQ l'est, mais il n'est pas indépendantiste, il est confédéraliste. L'ADQ l'est mais il n'est pas indépendantiste: il est autonomiste. Le PLQ, jusqu'à un certain point, a son aile nationaliste: mais il est fédéraliste.
    Pour en sortir, il faut cesser de croire que le péquisto-bloquistes-confédéralistes vont faire l'indépendance du Québec. Tant et aussi longtemps que nous nous détacherons pas de ce vieux rêve confédéraliste à la Lévesque et aux autres, on n'avancera pas.
    Il faut sortir de ce tourbillon qui nous entraîne dans toutes les directions et former un parti voué à l'indépendance du Québec. J'ai cessé ,depuis 1976, de croire que le PQ allait nous mener à l'indépendance. 31 ans plus tard, il y en a encore qui croient que le Parti québécois est l'engin qui va nous propulser dans le concert des nations, comme le dit Landry...Comme le disait....M. Landry. Bon courage aux croyants péquisto-bloquistes.
    Nestor Turcotte
    Matane

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2007

    M. René Lévesque appelait "pelleteux de nuages" les idéologues comme M. Pierre Bourgault qui faisaient plus dans les idées que dans la réalité.
    C'est ce qui peut facilement arriver au P.I. qui pourrait virer P.N. "pelleteux de nuages" en plus de nuire au PQ qui est le moins pire des façons de réaliser la souveraineté du Québec avec Mme. Marois, pour l'instant.
    Est-ce qu'on s'en viendrait comme en Palestine avec ses 2 partis nationalistes qui se combattent pendant que les Israéliens les regardent faire en se frottant les mains de contentement ?

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2007

    Salutation citoyennes et citoyens,
    Dans la foulée de la réaction étoffée, fournie de Monsieur Gervais face aux propos de Monsieur Deshaies, à mon humble avis, c'est un travail d'ensemble qui importe : l'approche électorale : l'option du PI, l'approche éducative, pédagogique et le virage militant dans la société civile avant, pendant et après les élections.
    Pour ma part, j'oeuvre pour l'élargissement de l'espace patriotique dans la société civile...
    Patrie, Famille, Justice !

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    18 septembre 2007

    Voilà un échange viril! Quand j’explore un peu les écrits de l’historien, qui propose « d’instiller dans la conscience des gens un sentiment national… » il me conforte sur ma perception de générations montantes imperméables à nos scrupules nationalistes. Quant à la question de savoir par quel « big bang » nos descendants deviendraient soucieux des vertus de la nation, l’historien me perd un peu dans la sémantique…
    Je ma rabbats alors sur le politicien pragmatique : Le PI va offrir aux citoyens le choix électoral de l’indépendance. Ils n’ont pas besoin d’un cours… Bien!… mais… ces citoyens qui élisent Charest à répétition… Ou ces jeunes qui ne s’intéressent pas à la politique… trop divisif… qui ne vont même pas voter…tous des pareils, disent-ils… ou qui considèrent même la langue française comme un boulet… On est près de l’assimilation! Comment leur inculquer le goût de faire ce choix électoral? Qui les rendra à l’évidence de la servitude où les entraînent les géants de la finance, ceux pour qui les Québécois ne sont rien d’autre que les descendants des colons arrivés de France il y a 400ans?
    Nous voici maintenant dans les ligues majeures!
    Quoi qu’il en soit, après ces 40 ans de luttes infructueuses, personne ne tient à recommencer à gaspiller toutes ces énergies!

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2007

    Aux académiciens de l'indépendance
    ou
    Réponse à Bruno Deshaies


    Le Parti indépendantiste va parler d'indépendance et il va la faire. Mais le P.I. va surtout offrir aux Québécois le choix électoral de l'indépendance.

    Le Parti indépendantiste n'a pas seulement l'indépendance comme programme. Le P.I. a un programme axée sur les priorités de la nation, dont au premier chef, l'affranchissement du carcan canadien, l'indépendance (en utilisant le gouvernement comme levier), mais aussi l'intégration citoyenne et linguistique des immigrants, le français langue nationale et commune, le contrôle national de notre économie, etc.

    Le Parti indépendantiste ne croit pas que le peuple québécois soit « idéologiement impréparé », comme le pense Bruno Deshaies, et qu'il faille organiser son éducation par des cours, fussent-il dispensés par l'Académie de l'indépendance. Le P.I. croit que le peuple a surtout besoin qu'on lui propose enfin l'indépendance au moment des élections. C'est surtout dans la lutte politique, ce qui veut dire chez nous dans la lutte électorale et parlementaire, que se combat l'idéologie canadienne et ses porte-parole, parce qu'en même temps on donne la chance aux citoyens québécois de les vaincre. Partant, l'indépendance est réalisable avec l'appui du peuple seulement si elle devient un enjeu électoral explicite et que le parti qui s'en réclame, une fois élu, utilise le gouvernement pour réaliser son programme national, à commencer par l'indépendance. Renvoyer cela à une autre instance (référendum péquiste) ou exiger au préalable la « formation des esprits » (pédagogisme de l'Académie de l'indépendance), c'est exclure l'option indépendantiste de la vie politique normale des Québécois et tenir les Québécois pour des ignorants ou des insensibles nationaux. L'aspiration nationale est déjà là, dans le peuple : on le voit bien à propos des accommodements déraisonnables et de l'insécurité linguistique par exemple. Le parti n'a pas à faire naître l'aspiration nationale, comme le répète erronément Bruno Deshaies. Il l'incarne plutôt dans une équipe dirigeante forte et crédible et il la fait aboutir à sa pleine réalisation. Il offre aux Québécois une prise réelle sur leur devenir politique, le choix de l'indépendance quand ils vont voter.

    L'Académie de l'indépendance peut faire l'éducation qu'elle veut et répandre à souhait la doctrine de Maurice Séguin. Rien contre. Mais considérer pareille éducation comme une stratégie pour l'indépendance ou comme un préalable au combat électoral pour l'indépendance est un mignon travers d'intellectuels. Désapprouver la création d'un parti indépendantiste sous prétexte que le peuple ne dispose pas des fondements théoriques appropriés pour bien appréhender l'indépendnace, c'est mépriser le peuple et sa résistance effective, ouverte ou larvée, à l'assujettissement canadien. Et de toute façon, quand donc la « formation des esprits » atterrira-t-elle dans l'action politique réelle, c'est-à-dire dans l'électoralo-parlementaire ? Avant que l'Académie de l'indépendance soit prête à passer des cours à la pratique, m'est avis que le peuple a le temps de faire l'indépendance cent fois !

    Richard Gervais

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2007

    « Au P. I. nous disons : Nous allons réussir ! » Caroline Moreno
    18 septembre 2007 Bruno Deshaies
    Il y a plus d’une quarantaine d'années, un certain Pierre Bourgault avait dit au sujet de l'indépendance du Québec à l’occasion d’une réunion publique à la suite d'une rencontre avec Maurice Séguin ce qui suit : « Nous, on ne parlera pas de la faire, on va la faire ! »
    Le temps a passé, les souverainistes ont été au pouvoir à plusieurs reprises et avec de nombreux chefs différents. Ils ont perdu deux référendums puis, finalement, ils se retrouvent à la case départ et même pire encore, car l'option est sciemment mise en veilleuse.
    Nous voulons croire en la bonne foi et en la bonne volonté des partisans du P. I., mais il se trouve qu'un programme de gouvernement ne fera jamais l'indépendance du Québec. L'impréparation idéologique d'un très grand nombre de Québécoises et de Québécois rend presque impossible la réussite d'une telle entreprise. La majorité des Québécois-Français sont incapables de penser l’indépendance dans un cadre conceptuel indépendantiste. Des notions aussi importantes qu’annexion, remplacement, subordination, superposition, provincialisation, oppression essentielle et surtout, cette notion centrale de l’indépendance, à savoir l’agir par soi collectif, doivent se trouver au cœur du raisonnement indépendantiste. Ce n'est même pas le cas chez la majorité de nos leaders nationalistes tant politiques que sociaux et même culturels et économiques.
    Vouloir faire jouer les mécanismes démocratiques dans la poursuite d'un tel objectif dépasse de beaucoup les seuls combats électoraux. Ce n’est qu’un élément du fonctionnement démocratique. Pour faire l’indépendance du Québec, il faut plus, car il s’agit d’instiller dans la conscience des gens et de la société québécoise un sentiment national qui ne peut naître uniquement par la seule magie de l’existence d’un parti politique. Il faut que soit entreprise une lutte pour la formation des esprits. C’est ce que font les instances fédéralistes à la vitesse grand V avec des moyens énormes et dans tous les domaines de l’activité politique, économique et culturelle.