Québec solidaire rejette la main tendue par le chef péquiste Jean-François Lisée, qui a proposé un candidat indépendant, commun au Parti québécois et à QS, en vue de l’élection partielle à venir dans la circonscription de Verdun.
La formation solidaire a affirmé ce lundi matin qu’il est « hors de question » que sa candidate, Véronique Martineau, cède sa place lors de l’élection partielle dont le déclenchement paraît imminent.
« Cette main tendue m’apparaît beaucoup plus comme une pelure de banane qu’autre chose », a dit la députée solidaire Manon Massé, au cours d’un point de presse à Verdun.
Une première
Le chef du PQ a suggéré une stratégie inédite, en fin de semaine : que les deux partis se dotent d’une candidature commune dans la circonscription de Verdun, dans l’espoir de remporter cette forteresse libérale. S’il était élu, ce député siégerait comme indépendant.
« L’alliance aujourd’hui à Verdun ça passe par Véronique Martineau », a dit Andrés Fontecilla, porte-parole et président de QS.
Le parti de Françoise David reproche au chef péquiste d’avoir fait son « offre » dans les médias, sans même approcher formellement Québec solidaire, à quelques jours du déclenchement probable de l’élection partielle. Or, ce sont les membres de QS qui doivent se prononcer sur de tels enjeux, en conseil général en novembre et en congrès au printemps prochain, fait valoir Andrés Fontecilla.
Un candidat indépendant et souverainiste
Le PQ proposait à QS et au Parti vert une investiture commune pour désigner un candidat dans Verdun qui, s’il est élu, siégerait comme indépendant à l’Assemblée nationale.
Un sondage péquiste montre que sans alliance, les libéraux devraient gagner Verdun, tandis qu’un front commun du PQ et de QS placerait cette alliance au coude à coude avec eux.
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