PQ-Pauline

Occuper le vide

Il m'apparait cependant très important de créer un mouvement politique, indépendant de tout parti politique, EN PREMIER LIEU

PI - Parti indépendantiste

(...) Je crois, plus que jamais, qu'un nouveau parti indépendantiste SOLIDE doit voir le jour. C'est mon opinion et ça semble être l'opinion de beaucoup de gens sur ce forum. Cependant, les émotions sont bien mauvaises conseillères. C'est pourquoi mon cerf-volant repose dans mon portefeuille, intact. Pour l'instant.
Ce serait une erreur de créer un nouveau parti indépendantiste immédiatement. Il aurait pour conséquence de braquer tout ce qu'il y a de péquiste, solidaire ou adéquiste contre nous. Or, lorsque nous sommes braqués, nous n'écoutons plus. Les péquistes sont très inquiets. Ils manquent d'information. Nous avons donc tous l'obligation de leur fournir cette information. Croyez-moi, ils ne lisent pas ce forum. À cette heure, ils doivent préparer le souper, jardiner, regarder la télévision et maugréer contre Marois.
Nous devons briser notre solitude. Parler. Discuter. Nous structurer. En fin de semaine je vais rénover mon patio. Fait anodin, me dites-vous. Pas tant que ça, car j'espère bien y inviter des gens qui, comme vous, veulent parler du pays. Des gens qui veulent faire avancer les choses. Des gens de St-Jean, comme d'ailleurs au Québec.
Afin d'occuper le vide créé par Marois, il m'apparait cependant très important de créer un mouvement politique, indépendant de tout parti politique, EN PREMIER LIEU. Ce mouvement doit prendre la place rapidement, afin de combler les attentes des gens qui voudraient créer un parti politique immédiatement. Un mouvement qui pourrait faire des assemblées de cuisine, des assemblées dans des parcs, voire même dans les gymnases et salles communautaires.
Le mouvement politique, vous le comprendrez, permettra, tel un filet, de recueuillir les pommes tombées du pommier péquiste, adéquiste, solidaire et surtout, mais surtout, abstentioniste.
Que devons nous faire? L'été c'est fait pour jouer. Il fait beau, c'est un beau temps pour inviter des gens, jaser. Une bonne bière, un bon hamburger (ou un blé d'inde) sur un patio, avec des gens de bonne compagnie, c'est si agréable !
***
Réplique de Suzanne Lachance
Pour ma part, je suis en désaccord avec M. Picard. Lorsque nous parlons de démarrer un parti politique, il ne s'agit nullement d'un geste émotif comme il voudrait bien nous le faire croire. Il s'agit d'un choix mûrement réfléchi, depuis longtemps parfois, chez plusieurs personnes.
Je pense qu'au contraire, ce sont ceux qui s'accrochent à du vent qui sont en proie à l'irrationnel.
Des mouvements, il y en a déjà plusieurs, qui sont prêts à jouer le rôle qu'on voudrait faire jouer à ce nouveau mouvement. Il ne ferait que s'ajouter aux autres. Vous en voulez une liste????
Ces mouvements ont besoin de s'unir, de former un leadership fort, cohérent avec l'objectif d'indépendance. Ils peuvent tisser des liens avec les partis indépendantistes (et ils devront bien alors s'avouer que le PQ ne l'est plus!).
Les indépendantistes ont besoin d'avoir leur propre véhicule. C'est tout à fait légitime, et je me demande pourquoi on remet en question cette légitimité. Je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a des raisons partisanes à ces invitations molles à lézarder et attendre, alors qu'il y a urgence d'agir.
Laisser filer le temps, espérer que les gens passeront à autre chose, oublieront les déclarations malheureuses, c'est une tactique souvent utilisée en politique; elle s'appelle "gagner du temps".
Croyez-vous vraiment que l'indépendance peut faire l'objet d'une incessante procrastination? Si oui, demeurez dans le parti de Pauline. Vous y êtes à votre place.
Taboère!
_________________
Suzanne Lachance
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Frédéric Picard16 articles

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St-Jean-Sur-Richelieu

Membre de l'Union démocratique pour l'indépendance du Québec (UDIQ)





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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2007

    Provoquer la formation d’un état-major du MOUVEMENT ?
    7 juillet 2007 Bruno Deshaies
    Je ne crois pas, personnellement, que le MOUVEMENT DOIVE ALLER S’ÉCHOUER SUR LES RÉCIFS D’UN NOUVEAU PARTI POLITIQUE qui n’aura pas fait ses devoirs au sujet des fondements mêmes de l’indépendance. Choisir des candidats qui auraient vraiment le « virus » de l’indépendance n’est pas une mince besogne à entreprendre au Québec. La doctrine fédéraliste a tellement spolié notre pensée collective indépendantiste au Québec qu’il faudrait presque un miracle pour se débarrasser de notre manteau fédéraliste-autonomiste-souverainiste-association-partenariat-ouverture-et-petit-pas du maître chez nous mais sous la domination de l’Autre, c'est-à-dire de l’Autorité fédérale représentant le grand ensemble et le vivre en commun que nous serinent nos belles et grandes Chaires du Canada de 7 ans (renouvelables indéfiniment) et de 5 ans (à renouveler sous surveillance des pairs). Cette chape de plomb fédéraliste a des tentacules canadians et aussi internationales. Une véritable pieuvre qui travaille sept jours par semaine à former des fédéralistes bien endoctrinés et fiers de l’être.
    Le camp indépendantiste, pour sa part, possède très peu de moyens et en plus il est subdivisé à l’infini à tel point que chaque indépendantiste a son « indépendance » à lui. Dans l’esprit des Québécois, le concept d’indépendance étant tellement polysémique qu’on peut se demander si l’on sait ce que c’est. Si on le savait vraiment, on pourrait certainement marcher en avant et progresser sûrement vers l’objectif. Or, ce n’est pas ce que nous observons. Nous sommes dispersés. Nous tournons en rond : fin ou moyen ? Finalement, la souveraineté demeure continuellement à la croisée des chemins.
    Un état major de l’indépendance commencerait d’abord par exprimer les fondements de l’indépendance. Il prendrait une posture qui ne laisse aucun doute sur son objectif. Il veillerait à affirmer clairement ses concepts, à les expliquer ouvertement et à les défendre. Inévitablement, on retrouverait sur ce chemin les fédéralistes. Or le MOUVEMENT qui serait donné par ces idées nouvelles devrait atteindre le cœur et l’esprit des Québécois. Ce n’est plus de l’analyse politique à tour de bras qu’il faudra faire, mais plutôt un travail de diffusion et de persuasion, bref de COMMUNICATION. Pour ce combat, les indépendantistes doivent se préparer et former une élite susceptible de réaliser l’objectif visé.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2007

    Le titre pourrait en faire tiquer quelques uns mais attendez que je m'explique. Pour le faire, je voudrais rappeler l'enthousiasme et la vague de fierté nationale qu'a suscité à ses débuts la fondation du Parti québécois. Pourquoi s'est-elle estompée? Plusieurs raisons. Parmi celles-ci, il faut comprendre que la participation à la vie politique provinciale est une lutte dans le système et non une lutte sur le système (pour reprendre le concept de Maurice Séguin). Tout parti politique provincial, aussi bien intentionné soit-il, risque de se faire bouffer par les inextricables luttes contextuelles qui opposent les partis entre eux dans le cadre de l'accession à un pouvoir provincial limité. La responsabilité d'un parti provincial est de se mêler des enjeux provinciaux. Peut-on le lui reprocher? Je vous pose la question, la voie d'un parti politique, à la lumière des quelques décennies passées, s'est elle avérée à ce point prometteuse pour que nous voulions tout de suite la reproduire sans la questionner?
    Ce que je décode dans les discours de Pauline Marois et de ses prédécesseurs c'est que 1) Le Parti québécois est un Parti provincial et s'est avéré un outil peu adapté pour conduire le peuple à l'indépendance 2) Nous sommes (le Pq) incapables d'assumer le leadership en ce qui concerne la souveraineté 3) Nous demeurons sympathiques à la cause mais nous sommes prisonniers de l'écheveau de la politique provinciale, si d'autres sont capables de renouveler la pensée indépendantiste et de lui donner des assises solides, on aimerait qu'ils puissent influencer le cours des choses. Mais nous on est pas capable.
    Pour répondre à l'appel à l'aide de Pauline Marois, la question clé m'apparaît donc être de renouveler la pensée indépendantiste et de lui donner des assises solides, tel que le propose Bruno Deshaies. Et de constituer un état major capable de faire rayonner cette pensée dans tous les crénaux de la société québécoise, y compris dans tous les partis politiques et mouvements existants afin d'unir les Québécois, où qu'ils se trouvent.
    G. Verrier

  • Frédéric Picard Répondre

    6 juillet 2007

    Merci d'avoir placé mon texte ici,
    J'aimerais remercier également mme Lachance et monsieur Perry. Ce sont des intervenants que j'admire beaucoup.
    Je tiens, encore une fois, à souligner mes observations. Le PQ ne pourra jamais faire l'indépendance. Ni dans un, deux, trois, cinq ou 100 mandats. Le PQ est à ce point corrodé par le girouettage, le bon parti, les "matchs de football en 36 étapes" et les appels à l'unité et à l'aveuglement; que croire qu'il soit capable de mobiliser le Québec pour l'indépendance relève de la pensée magique.
    Croire que provoquer la chute de Pauline Marois réglera le problème est, également, un leurre. Pauline Marois est en train de faire le ménage, forte de son appui dans les sondages. Tout ce qui dépasse est rasé, puis enterré sous le sel, pour que rien y repousse. Toute divergence d'opinion sera rapidement rabrouée et tenue au silence, au nom de "l'unité des indépendantistes".
    On peut s'attendre également que mme Marois adopte son nouveau programme (Pogrom ?) en congrès spécial d'urgence, à la veille du dépôt du prochain budget. Encore une fois, pour museler ceux et celles qui croient à la liberté d'opinion au PQ et à l'indépendance du Québec.
    Néanmoins, plusieurs personnes ont donnés leurs vies au PQ. Il suffit d'aller à une assemblée de comté pour se rendre compte que les gens y ont investis leur vies, leurs espoirs et leurs rêves. Lorsque ça fait 20 ou 30 ans que vous êtes avec un parti, vous vous attachez. Vous y croyez, après tout, vous y avez tout mis. L'échec du PQ semble donc impossible, incompréhensible et injustifiable.
    Le mouvement est un alternative pour sensibiliser ces gens qui ont investis leur vie à l'indépendance à l'intérieur du PQ. Ce mouvement permettra de sensibiliser les gens sur le faux fuyant élaboré par les maîtres du PQ et ses apparatchiks. Ainsi, informés, sensibilisés, les gens seront plus aptes à prendre une décision éclairée.
    Comprenez-moi bien. Un tel mouvement devra être très populaire, voir populiste. Il devra sortir de la Montréalitude. L'indépendance ne se fera pas autour d'un cercle d'intellectuels fermé. Il faudra aller dans la rue, dans les parcs, dans les cuisines, sur les patios. Il faudra informer les gens des réelles intentions du PQ, mais surtout, du caractère essentiel de l'indépendance.
    Comprenez-moi bien, une seconde fois. Ce mouvement aura une courte durée de vie. Ce mouvement pourra servir à élaborer le manifeste sur l'indépendance. Il pourra également coordonner le rassemblement des autres mouvements indépendantistes dans les États Généraux sur l'Indépendance (EGI). Le mouvement servira de base logistique "pré-parti", afin que, quand le grand jour arrivera, nous serons fins prêts. Le mouvement cédera place au parti.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juillet 2007

    Je suis entièrement avec vous Monsieur Deshaies.
    À mon avis, la première chose à faire, collectivement, est de faire un portrait le plus précis possible du Québec actuel dans toutes ces composantes: économie, population, géopolitique, municipale, régionale, ethnique, ressources, etc...
    Non pas un portrait idéaliste, mais réaliste du Québec actuel dont nous voulons l'indépendance.
    Car, le pays que nous allons libérer c'est celui-ci et non celui de nos fantasmes. Nous pourrons le transformer après, mais ce sera à partir de celui-ci que nous le ferons.
    Donc, il faut le connaître. Connaître les personnes qui l'habitent, dans toute sa grandeur.
    Et pour construire ce portrait, il faut établir une communication avec toutes les régions et les couches de la population.
    C'est ce que l'Internet rend possible mais que jamais le mouvement indépendantiste n'a exploité car trop atomisé par le PQ.
    C'est Vigile qui devrait être le point de départ.
    Il faut un carte. Une grosse carte du Québec. Par laquelle on accède aux régions et qu'elles puissent interagir entre elles.
    Il faut unir le Québec.
    Et pour celà il faut lui donner son visage.
    Qu'il se reconnaisse.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juillet 2007

    En tout cas, les nombreux messages livrés ici témoignent du fait que, malgré la période estivale et les vacances, les indépendantistes ont besoin de communiquer entre eux. Ils ont des idées, et ça bouillonne lorsqu'un parti hégémonique (qu'on ne nommera pas...) n'est pas en train de tenter d'aiguiller et récupérer les discussions.
    Nous nous sentons lâchés, abandonnés par ce parti, mais voici ce qui est merveilleux: au lieu de baisser les bras, nous avons envie de repartir à neuf, sur d'autres bases, avec encore plus d'élan et de maturité.
    Des États généraux sur l'indépendance: c'est ce qu'il faudrait pour assouvir notre soif d'approfondir notre réflexion et préparer l'action.
    Suzanne Lachance

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juillet 2007

    Mettre en marche le MOUVEMENT
    Le MOUVEMENT d’idées préconisant l’indépendance du Québec est certainement très important. C’est une approche sérieuse et déterminante. Toutefois, il faudra élaborer un contenu substantiel pour agir si l’on veut vraiment sortir du cadre autonomiste fédéraliste traditionnel. Pour l’heure, ce contenu n’est ni dans les documents du PQ ni dans ceux du BQ. Il y a trop de phraseurs parmi eux. Nous oserions dire, au risque de nous faire accuser de défendre une « secte », que Les Normes de Maurice Séguin et sa synthèse explicative de l'Histoire de deux nationalismes au Canada devraient être parmi les documents clés de la nouvelle approche indépendantiste.
    Avant d’écrire un Manifeste de l’indépendance, il faudrait avoir l’humilité d’étudier en profondeur la pensée de l’historien Maurice Séguin. Il serait important que des discussions entre des indépendantistes sincères et raisonnables se fassent sur des bases solides et un canevas politique indépendantiste bien mûri et clair. Nous possédons déjà les fondements nécessaires dans les deux ouvrages cités ci-dessus de Maurice Séguin. Comme historien chevronné, ce penseur québécois a étudié en profondeur la psyché des Québécois-Français ainsi que des Anglo-Québécois et des Canadians. Si l’on veut se donner le temps et prendre la peine de le comprendre, il faut sans faute se départir des bases traditionnelles de l’optique fédéraliste (par ex. : le gendre de discours sur le déséquilibre fiscal et tout le reste du même acabit par notre élite indépendantiste-optimiste).
    Ce MOUVEMENT d’idées pourra transformer la société québécoise à condition que les idées indépendantistes deviennent autres choses que du romantisme souverainiste et de l’opportunisme électoral et politique. Devant une pareille situation, il importe sérieusement pour les indépendantistes de former un état-major capable de créer un réseau de personnes qui mettront la main à la pâte afin de diffuser en profondeur les fondements de l’indépendance dans toutes les régions du Québec. Par conséquent, il faudra former des formateurs de formateurs. Cela prendra du temps, mais au moins ceux qui auront compris pourront être assez motivés pour influencer d’autres personnes et ils pourront surtout réagir à l’offensive massive que n’éviteront pas de mettre en place les défenseurs du fédéralisme canadien/canadian. Au fond, ce qu’il y a de plus important, comme l’écrit Maurice Séguin, consiste à faire « pénétrer dans la conscience canadienne-française le concept de la nécessité de l’indépendance sur le plan politique d’abord […], de démasquer l’imposture de la tradition LaFontaine-Parent, ce bon vieux mythe séculaire d’une égalité possible entre les deux nationalités […], [et plus encore, le mythe] de la possibilité pour les Canadiens-Français d’être maîtres chez eux et de s'épanouir dans un Québec qui demeurerait à l’intérieur de la Confédération. » (Maurice Séguin, Histoire de deux nationalismes au Canada, p. 430.) »

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juillet 2007

    Salutation citoyennes et citoyens,
    Hé oui, Madame Lachance, ce ne sont pas les groupes nationalistes qui manquent... Sauf qu'il s'agit de repérer lequel d'entre eux pourrait s'avérer la locomotive du mouvement indépendantiste...
    Ainsi, si l'idée d'indépendance ne réussit pas à se faire entendre au sein du PQ, alors, elle n'a qu'à prendre la rue via la distribution de tracts, de sortie des drapeaux... Et l'alternative d'un parti indépendantiste se "pointera" par la suite selon les événements...
    Patrie, Famille, Justice !

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juillet 2007

    Monsieur Picard,
    Vous auriez sans doute fait un philosophe de grande envergure avec un sens de l'analyse aussi fine que celle exprimée dans votre réponse.
    Si je n'écoutais que mon coeur, j'aurais tendance à aller vers la fondation d'un parti politique illico.
    Mais la raison doit primer en toutes choses et toutes circonstances. Votre argumentation est blindée et la raison doit s'incliner.
    Effectivement, la mise sur pieds d'un mouvement politique aurait probablement beaucoup plus d'efficacité à court terme qu'un parti politique, question de rejoindre le plus de gens possible hors de tout contexte partisan.
    Il viendra un temps, vous parliez de pommes, où justement les fruits seront suffisamment mûrs pour transformer ce mouvement en parti. Question de pédagogie des esprits, question de moyens et question de bien doser l'argumentaire de la cause. En ce sens, un mouvement sera un incubateur tout à fait extra-ordinaire.
    Au préalable, au terme de cet été peut-être, la rédaction d'un manifeste signé par des têtes d'affiches du mouvement souverainiste pourrait être la prochaine étape logique de ce qui ce passe actuellement. Des gens de tous les milieux de la société québécoise, du milieu artistique, de l'information, du secteur financier, du secteur des sciences, du secteur de l'éducation tout comme du milieu de la santé pourraient le signer. Évidemment, quelques politiciens actifs ou retirés de la vie publique auront eux aussi apposé leur signature sur un tel manifeste.
    Un manifeste comme celui-là pourrait mettre au monde ce mouvement que vous évoquez, et quelle naissance ! Par un véritable coup de canon.
    Du choc des idées jaillit la lumière. Vive les débats !
    - Mêmes sources