QUÉBEC – Nicolas Marceau remplacera Bernard Drainville au poste de leader parlementaire du Parti québécois, a annoncé lundi le chef de la formation souverainiste, Sylvain Gaudreault.
Le député péquiste de Rousseau assurera l’intérim jusqu’à l’élection du prochain chef du PQ, prévue en octobre. Sa nomination survient moins d’une semaine après le départ-surprise de Bernard Drainville, qui a démissionné de ses fonctions de député de Marie-Victorin et de leader parlementaire de l’opposition officielle mardi dernier.
«Nicolas est un député aguerri et respecté par l'ensemble de ses collègues. Il se joint à notre équipe d'officiers parlementaires et contribuera à la coordination des travaux des députés du Parti québécois à l'Assemblée nationale. Nous pourrons compter sur son expérience et sa rigueur dans la gestion quotidienne de nos travaux parlementaires, un atout additionnel pour l'équipe de l'opposition officielle», a déclaré Sylvain Gaudreault par communiqué.
Les candidats potentiels pour succéder à Bernard Drainville étaient peu nombreux, la plupart des députés péquistes ne pouvant occuper une fonction officielle en raison de leur implication dans la course à la direction du Parti québécois.
Si on exclut les quatre députés candidats, leurs partisans et ceux qui exercent déjà une fonction d’officier au sein du parti, il ne restait qu’Alain Therrien, Mireille Jean, Pascal Bérubé et Nicolas Marceau. Sylvain Gaudreault a finalement arrêté son choix sur celui qui a été ministre des Finances sous le gouvernement péquiste de Pauline Marois.
Nicolas Marceau a été élu pour la première fois lors de l’élection partielle du 21 septembre 2009. Avant de se lancer en politique, le député de Rousseau enseignait l’économie à l’Université du Québec à Montréal. Il célébrera son 52e anniversaire de naissance jeudi prochain.
Nouvelles responsabilités pour Maltais
Sylvain Gaudreault a par ailleurs annoncé qu’à la suite du départ de Bernard Drainville, Agnès Maltais héritait des dossiers concernant l’éthique, l’intégrité, la réforme des institutions démocratiques, la loi électorale et l’accès à l’information.
Mme Maltais demeure porte-parole du Parti québécois en matière de laïcité et députée responsable de la région de la Capitale-Nationale.
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