Le nouveau chef péquiste Jean-François Lisée est contre l'idée d'offrir des baisses d'impôts aux Québécois, à tout le moins à court terme.
Le nouveau leader souverainiste croit qu'il est temps de donner aux citoyens de meilleurs services. «En ce moment, on a l'impression qu'on n'en a pas pour notre argent», a-t-il soutenu mardi, à l'entrée de la réunion quotidienne des députés péquistes.
«Je pense que dans l'état actuel de la dégradation des services, la priorité, c'est de bien s'occuper de nos enfants, de nos aînés, et non, je ne vois pas de baisses d'impôts à court terme, je vois une amélioration des services et aller chercher des revenus supplémentaires dans les banques» et chez les médecins, insiste le chef du Parti québécois.
Ira-t-il jusqu'à s'opposer à d'éventuelles baisses d'impôts du gouvernement Couillard? «Tant que la Protectrice du citoyen va nous dire qu'il y a des dames en chaise roulante qui couchent la nuit dans leur chaise roulante parce que les compressions font mal, il n'est pas question de faire d'autres compressions pour donner des bonbons préélectoraux», a-t-il répliqué aux journalistes.
Jean-François Lisée assure du même souffle que le fardeau fiscal des Québécois est suffisamment élevé et qu'il n'a pas l'intention de l'augmenter s'il devient premier ministre.
«On peut être progressiste sans être dépensier!», renchérit-il aux attaques de François Legault, qui l'accuse de glisser à gauche pour aller chercher des électeurs de Québec solidaire.
«Pour moi, quand j'entends Québec solidaire, j'entends plus de taxes. Donc, Jean-François Lisée égale Québec solidaire, égale plus de taxes!», a pesté mardi le chef caquiste, en conférence de presse.
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