Les nouveaux Nostradamus

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Le PLQ compte sur l'immigration pour parvenir à nouveau au pouvoir


Les libéraux québécois sont-ils des disciples de Nostradamus ? Après tout, ne voient-ils pas clair dans l’avenir ? Peut-être ont-ils raison de jouer à quitte ou double contre les francophones. Ils s’aliènent aujourd’hui une majorité en train de s’affaisser, mais cela leur permettra peut-être demain de dominer un terrain minoritaire à la croissance prometteuse.


Quand on est un libéral, comme dans la chanson de Claude Léveillé, on se fout du monde entier ! On est loin de Robert Bourassa qui, en ne reniant pas les siens, en multipliant les compromis, a su faire de son Parti libéral une formation forte.


Comment est-ce possible que ce parti n’ait que des Gaétan Barrette ou Dominique Anglade (anciens caquistes) ou un Sébastien Proulx (ancien adéquiste) pour jouer encore la carte québécoise ?


Post-nationalisation


De deux choses l’une :


– Soit les libéraux ont perdu la tête et sont devenus hystériques, auquel cas, ayant bu le Kool-Aid multiculturel, les voilà condamnés à mort, électoralement parlant...


– Soit ils savent que dans notre ignorance crasse de notre passé, nous nous affaissons tranquillement, et que, tels des visionnaires, ils savent que l’immigration va finir par effectivement nous « post-nationaliser ». Dans ce cas, nous avons affaire non pas à des fous, mais à des avant-gardistes !


Charlatanisme


Une tradition populaire fait de Nostradamus, ce personnage de la Renaissance, un mage aux pouvoirs visionnaires surnaturels. Mais ce professionnel de la divination a fait 14 492 pronostics, et 2 ou 3 se sont avérés... Bref, un charlatan.


Comme lui, les libéraux ne savent peut-être pas ce qu’ils font... Les minorités ne vont peut-être pas toujours continuer d’accepter de se faire représenter par des extrémistes hurluberlus parlant en leur nom (comme c’est en ce moment le cas). Même au Canada anglais, malgré des médias unanimes à diaboliser le projet de laïcité de François Legault, environ la moitié de la population a néanmoins le bon sens élémentaire de se déclarer... « pour » !