Encore une fois, une nation autochtone est éprouvée par un événement horrible dont les gestes meurtriers dépassent l’entendement humain : la découverte macabre de 215 dépouilles d’enfants enterrés, dont certains avaient à peine trois ans. sur le site d’un ancien pensionnat autochtone.dans la communauté de Kamloops en Colombie-Britannique.
L’ancien pensionnat de Kamloops, dont la gestion avait été confiée à l’Église catholique au nom du gouvernement canadien, était autrefois l’un des plus imposants pensionnats parmi les 139 établissements du genre mis en place dans le pays à la fin du XIXe siècle. Il avait ouvert ses portes en 1890 et avait accueilli jusqu’à 500 élèves dans les années 1950, lesquels ont été coupés de leur famille, de leur langue et de leur culture, plusieurs d’entre eux ayant été soumis à de mauvais traitements ou à des abus sexuels.
À cet effet, la Commission de vérité et réconciliation du Canada a recensé au moins 51 enfants morts au pensionnat autochtone de Kamloops entre les années 1914 et 1963. Dans son rapport final, publié en 2015, la commission écrit que d’après des responsables en poste en 1918, les enfants du pensionnat n’étaient pas adéquatement nourris, ce qui entraînait leur malnutrition.
Mais d’où provient cette malédiction qui plane au-dessus des nations autochtones au Canada? Pourquoi sont-elles considérées et traitées comme des peuples de « second ordre »? Comment se fait-il qu’il soit répandu que rien de ce qui est autochtone n’a de valeur pour quiconque?
La découverte des enfants martyrs de Kamloops nous replace devant la macabre réalité d’une nation dont les droits reconnus par l’ONU ont constamment été bafoués… même le droit à la vie. Un bien triste constat!
Catherine Raîche, les deux mains sur le ballon
Une Montréalaise de 32 ans, Catherine Raîche, atteint les plus hauts sommets
de l’organisation d’une équipe de football américain, les Eagles de Philadelphie, en étant nommée vice-présidente aux opérations football de l’équipe.
Dans un communiqué de presse, la direction des Eagles a annoncé que Mme Raîche «sera impliquée dans tous les aspects des opérations football et du personnel des joueurs, soit le recrutement professionnel et collégial, la gestion des contrats, le développement des joueurs et du personnel et la recherche football.»
La diplômée en droit de l’Université de Sherbrooke et titulaire d’une maîtrise en fiscalité travaille dans le monde du football depuis 2015. C’est Jim Popp, alors DG des Alouettes, qui l’avait engagée comme stagiaire non rémunérée. Elle a ensuite occupé le poste de coordonnatrice de l’administration football chez les Alouettes, avant d’être nommée en janvier 2017 adjointe au directeur général.
En obtenant un poste aussi prestigieux, Catherine Raîche fait un pas de plus vers son rêve de devenir directrice générale d’une équipe de la NFL, rêve dont elle ne s’est jamais cachée. En entrevue en décembre 2020, elle s’exprimait ainsi: «Si on attend toujours de voir quelqu’un qui nous ressemble faire quelque chose, c’est peut-être pour ça que ça fait 30 ans qu’il n’y en a pas, de femme DG, dans la ligue.»
Henri Marineau, Québec
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