La fin de La Presse papier

Le torchon fédéraliste enfin mort

Les souverainistes doivent s'en réjouir

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Chronique de Philippe Plamondon

Après 133 ans de propagande fédéraliste, La Presse écrite a finalement rendu l’âme pour laisser place à sa version tablette déjà ringarde et obsolète.


Certains nostalgiques nous rappelleront qu’il s’agissait du plus vieux journal francophone d’Amérique. Ils évoqueront les grands coups de Foglia en pleurant sur le sort qui attend les autres journaux du continent.


Pour notre part – loin d’y voir un effritement de la liberté d’expression démocratique – nous croyons que la fermeture de La Presse écrite constitue une victoire pour tous les patriotes québécois attaqués depuis des décennies par ce torchon propagandiste au service du régime libéral.


Organe politique de la famille Desmarais, La Presse et le groupe GESCA n’auront servi qu’à la promotion de l’assimilation du Québec au cadre canadien.


Au fond, le fiasco financier qu’était devenu ce journal (1,9 millions $ de pertes par semaine en 2015) nous révèle que les Québécois ne voulaient plus payer pour se faire servir la doctrine multiculturaliste du Parti libéral du Canada.


À force de vouloir faire la morale à la population sur les questions d’identité et d’immigration, la putain de la rue Saint-Jacques aura creusé sa propre tombe.



Car, qui veut payer pour lire sur papier les gémissements antiracistes de Rima Elkouri, les sautes d’humeur de Patrick Lagacé, les pitoyables analyses d’Alain Dubuc ou le léchage de botte multiculturaliste d’Yves Boisvert ?


Personne.


Pour l’avenir du Québec, la disparition de ce torchon mercenaire défendant systématique la mafia libérale est une bonne nouvelle.


Désormais, il ne reste plus qu’à contempler jovialement la décomposition déjà amorcée de l’application La Presse+ en se frottant les mains devant la montée des sites d’information nationalistes au Québec.


La Presse papier est enfin morte ! Voilà une première bonne nouvelle en 2018.


Espérons que cela donne le ton au reste de l’année.



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3 commentaires

  • Yves Corbeil Répondre

    6 janvier 2018

    Merci M.Verrier,



    Et pour tous ceux là qui ne comprennent pas ce qu'il se passe dans notre société qui n'est pas différente de toutes les sociétés occidentales. Lisez le livre de Pascal Bruckner ''La tentation de l'innocence''. Écrit en 1995, on pourrait quasiment dire une prophétie 20 ans plus tard.



    L'individualisme excessif de nos sociétés nous a totalement éloigné de nos obligations sociales. Nous avons gagné en liberté certe mais au détriment de la sécurité du groupe, sommes-nous plus avancé. Une très grande partie des valeurs morales venant d'un enseignement rejeté remplacé par un ensemble de valeurs indidualistes qui guident nos actions quotidiennes depuis (...) L'éthique morale qui prime dans nos sociétés est celle de l'oppressé versus ses oppresseurs, nous sommes passé d'une éthique morale sophistiquée pour retourné à une éthique morale primitive. Ça nous fait sentir mieux indiduellement mais ça nous rend difficile à vivre sociétalement.



    Il n'y a pas juste le torchon fédéraliste qui devrait mourrir mais plusieurs autres mauvais tournants de notre société en commencant par notre système d'éducation.


  • Alexandre Cormier-Denis Répondre

    6 janvier 2018

    @Gilles Verrier


    Personne ne vous empêche d'écrire un texte sur la Gazette.

    Le comité éditorial se fera même un plaisir de mettre votre chronique dans sa revue de presse si vous prenez le temps de l'écrire.


    Vous dites : « C'est la différence entre le vieux Vigile et l'ancien. » Vous vouliez dire entre l'ancien Vigile et la nouvelle plateforme ?



    Oui, il y a une différence : le « nouveau Vigile » met désormais de l'avant les articles de ses contributeurs dans sa revue de presse. Vous devriez vous en réjouir au lieu de jouer au Schtroumpf grognon.



    Évidemment, personne ne vous oblige à embarquer dans le navire si vous désirez tant rester à quai...


  • Gilles Verrier Répondre

    6 janvier 2018

    Il est étonnant que la fin d'un journal papier francophone ne soit pas incendié comme un journal papier incendiaire anglophone aurait du l'être. 25 000 archives de la Nouvelle-France, non pas incendiées par La Presse mais par The Gazette. Naturellement, on peut se réjouir de la presse papier qui disparait. Mais The Gazette ? Responsable de l'incendie du parlement de Montréal, on n'en pipe pas mot. C'est la différence entre le vieux Vigile et l'ancien. Le terrorisme de la Gazette y jouit d'une belle imunité. Et vogue la galère...


    «Il y a exactement 168 ans ce 25 avril avait lieu à Montréal un événement d’une rare violence dans l’histoire politique du Québec. Ce jour de 1849, 1500 émeutiers anglophones prirent d’assaut le parlement, le saccagèrent et y mirent le feu, mettant en fuite les députés qui y siégeaient et détruisant entièrement le bâtiment, incluant sa bibliothèque contenant 25 000 documents des archives du Canada remontant jusqu’aux tout premiers temps de la Nouvelle-France. Mais outre l’immense perte de ces précieux documents, ce qui rend cette attaque particulièrement odieuse, c’est qu’elle visait au premier chef la destruction du tout premier gouvernement véritablement démocratique du Canada. Or, si l’autorité britannique avait voulu empêcher ce saccage, elle n’aurait eu qu’à y envoyer les 10 000 soldats des casernes environnantes. Mais elle a choisi de ne pas le faire. Pire, la foule avait été incitée à se rassembler sur la Place-d’Armes par une édition spéciale de la Montreal Gazette les appelant au combat au nom de la suprématie de la race anglo-saxonne.»