Samedi, François Legault participait à une activité du groupe Force Jeunesse.
Si plusieurs spectateurs ont trouvé son discours remarquablement peu inspirant, on a quand même souligné son aplomb au moment de répondre aux questions de la foule, dont plusieurs avaient été plantées par de jeunes libéraux mal avisés.
Interrogé sur la place qu’il comptait réserver aux femmes dans un éventuel gouvernement de la CAQ, on aurait cru qu’un piège guettait Legault. Au contraire, il s’est engagé à former un conseil des ministres paritaire – promesse qu’il a répétée hier devant un parterre de femmes d’affaires – et il s’est vanté d’avoir annoncé jusqu’ici autant de candidatures féminines que masculines.
Nouvelles candidates
On savait déjà pour Chantal Rouleau et Caroline Proulx dans Pointe-aux-Trembles et Berthier. Ces derniers jours, c’était dans Laviolette et Saint-François qu’on présentait des candidates bien implantées localement. Attendez-vous à beaucoup voir les Geneviève Guilbault, Nathalie Roy et Sonya Lebel, dans l’avenir prévisible : on cherchera à féminiser un visage qui paraît trop froid.
Bref, François Legault fait sa petite affaire, ces temps-ci. Alors qu’on lui reproche d’être discret, ce qui agace beaucoup ses conseillers, il annonce de nouvelles candidatures aux quatre coins du Québec.
Petit train va loin, comme on dit.
Contre mauvaise fortune...
Les organisateurs de la Coalition avenir Québec anticipent une baisse de leurs intentions de vote, dans les prochains sondages. Le parti est monté haut, très tôt, et tout le monde s’attend à ce que les appuis observés chez les non-francophones s’estompent et retournent vers les libéraux, à l’approche du scrutin.
Contre mauvaise fortune, bon cœur, on fait donc ce qu’on a à faire. Pendant que les adversaires gèrent leurs controverses, on continue de se structurer en étant conscient que la personnalité du chef n’est pas le meilleur atout.
Les autres partis sont-ils mieux nantis à cet égard de toute façon ?