Le musée antiraciste

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L’empire canadien du racisme imaginaire étend ses pattes


Je vous dis souvent que « La diversité, c’est payant ». 


Je vous parle régulièrement de ces postes grassement payés, à la direction de la diversité et de l’inclusion, dans le milieu culturel (Téléfilm, ONF, Radio-Canada, etc.).


Eh bien le Musée des Beaux-Arts du Canada, une société d’État fédéral, vient d’ouvrir un poste à pourvoir... et ça remporte la palme en termes de charabia woke.


LE RETOUR DU JEDI


Le 14 juillet, le MBAC a ouvert un poste de « Directeur, Antiracisme et inclusion » qui relèvera de la « Dirigeante principale de la stratégie et de l’inclusion » au sein du « Département de transformation stratégique et inclusion ». 


Mais en quoi consistera ce boulot qui nécessite 37 heures de travail par semaine ? 


« Appuyer la préparation et la mise en œuvre du plan d’action du MBAC en matière de justice, d’équité, de diversité, d’inclusion et d’accessibilité (JEDI&A) axé sur l’élimination du racisme et de l’oppression ».


Diantre ! L’oppression ! En 2022, dans le milieu des musées, il y a non seulement du racisme... mais de l’oppression !


Mais attention ! Ce n’est pas tout ! Ne pensez pas que notre futur « Directeur, Antiracisme et inclusion », relevant de la « Dirigeante principale de la stratégie et de l’inclusion », va se tourner les pouces. 


Il ou elle « doit également travailler au sein de l’équipe responsable de la mise en œuvre du cadre d’accessibilité du MBAC et collaborer avec la division Voies autochtones et décolonisation. Cette collaboration doit servir de modèle de pratique inclusive par l’adoption d’une optique intersectionnelle ».








Il ou elle ne se tournera pas les pouces, je vous en passe un papier. Il ou elle « doit également mettre l’accent sur l’élimination du racisme systémique par la détermination d’actions significatives qui abordent tous les obstacles et les désavantages ».


On peut dire qu’il/elle aura du pain sur la planche, Mesdames et Messieurs ! « Ses tâches incluent, sans s’y limiter, l’élaboration de stratégies organisationnelles, de systèmes, de programmes, de mesures, de séances d’éducation et d’ateliers de formation ».


Des ateliers de formation ? Bien sûr ! C’est pour ça que dans les qualités et expériences requises pour le poste, on spécifie que « posséder une expérience en formation de formateurs constitue un atout ».


Pour compléter sa tâche, « en collaboration avec la haute direction et diverses autres personnes, la personne titulaire du poste doit appuyer et éclairer le processus de prise de décision afin d’améliorer et de renforcer une culture antiraciste fondée sur les principes de justice, d’équité, de diversité, d’inclusion et de changement culturel ».


Ne pensez pas qu’on va engager n’importe qui pour ce poste stratégique, que dis-je névralgique ! 


Il faut quelqu’un qui possède une « excellente compréhension des théories et des pratiques de lutte contre l’oppression, de décolonisation, de lutte contre le racisme, d’intersectionnalité ou de féminisme intersectionnel ; de 7 à 10 ans d’expérience avec celles-ci ; et la capacité de mettre en pratique ses connaissances ».


Avez-vous remarqué ? Il s’agit d’une offre d’emploi pour le Musée des beaux-arts du Canada, la plus importante collection d’œuvres d’art au pays. 


Mais rien dans l’offre ne parle de connaissances en art...


C’EST PAYANT !


Serez-vous la perle rare ? Vous aurez « un salaire compétitif et un régime complet d’avantages sociaux ». Compétitif, c’est un euphémisme. Ce poste est payé de 90 961 $ à 123 067 $ par année.


Eh oui. Il ne faudrait pas que notre direct.eur.tri.ce soit victime d’oppression. 











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