La récente nomination d’un nouveau gouverneur à la direction de la Banque du Canada fournit l’occasion de mettre en lumière le fait que jamais un(e) francophone n’a été appelé à diriger cette vénérable institution Canadian en près de 80 ans d’existence.
En effet, c’est une succession ininterrompue de neuf anglophones qui ont assumé ces prestigieuses fonctions depuis la création de la Banque du Canada en 1934. Sans doute, comme on me l’a déjà dit à Ottawa, qu’il ne s’est jamais trouvé au cours de toutes ces années un(e) francophone ayant la compétence et l’envergure intellectuelle nécessaires pour relever pareil défi !
De plus, la Banque du Canada semble se soucier très peu d’assurer une présence équitable des francophones dans les hautes sphères de son organigramme, où celle-ci est réduite à sa plus simple expression, tant au sein du Conseil de direction (un sur six) que chez ses huit conseillers principaux, dont aucun n’a le français pour langue maternelle.
Enfin, selon la dernière mise à jour de son site Internet en date du 13 mars dernier, la Banque du Canada réserve également la portion congrue aux francophones au niveau des chefs de ses 12 divisions opérationnelles, puisqu’ils n’occupent que deux de ces postes.
Qu’ajouter de plus, si ce n’est qu’au Canada les « choses sérieuses » sont l’apanage de la majorité anglophone et que c’est ainsi qu’on y conçoit la notion d’égalité.
Hélas, trop de Québécois, surtout chez les fédéralistes inconditionnels, préfèrent se réfugier dans l’aveuglement volontaire, plutôt que de voir les choses en face.
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