Tout me dépasse. Vigile.net serait la victime d’un tir continuellement nourri? Nous avons à prendre fait et cause pour certaines questions fondamentales. Parlons-nous d’indépendance? Le PQ est-il piqué contre la peur? Déplaire pour mieux remonter dans les sondages, dites-vous? Nous ambitionnons davantage que les François Legault et Jean Charest de ce monde. Nous avons toutes les raisons, démonstrations à l’appui, de déplorer un militantisme improductif au PQ. Pierre Cloutier est actuellement l’un des militants le plus sceptiques face aux intentions et discours du PQ. Après s’être activé dans l’opposition face à la non-résolution de l’affaire Michaud, l’avocat de formation a enfourché le cheval de la remise en cause du PQ comme principal véhicule des forces indépendantistes. En ce sens, je reconnais avoir usé d’un artifice rhétorique dans ma dernière chronique pour mieux faire ressortir ce qui s’oppose à la gouvernance souverainiste :
«Comment interpréter la gouvernance souverainiste ? […] Nous n’avons pas osé aller au-delà des apparences. Chose certaine, le scepticisme est érigé en tant que signe de bonne foi. […] La réalité en est toute autre…»
Bernard Landry venait de reprendre l’écho des propos emprunté à Pierre Cloutier. Dans ce texte, j’ai envisagé l’avenir d’une manière inédite. Je m’étais astreint à une discipline quant à une conception de la fidélité envers la cause poursuivie de l’indépendance du Québec. Comme pour ceux qui me suivent régulièrement vous saurez sans doute en consultant mes derniers textes que je me suis découvert récemment une vocation de poète. Sans doute en me relisant au fil des années, j’ai fini par constater que ma prose était avant tout saccadée à la manière d’une poésie.
Afin de mieux revenir au fil du propos, je vous suggère d’examiner le fruit de la création de deux poèmes rédigés de ma part suite aux méditations des dernières semaines sur la question nationale. Il fut notamment question de l’évolution de la carte des partis politiques du Québec. En tant qu’étudiant, je me prépare à l’éventualité d’une grève générale illimitée d’ici le printemps. Dès mon premier poème publié dans un texte antérieur j’inscrivais mon intention de m’établir comme poète québécois. Le titre «La rage de parler» et la ligne «C’est le mépris de la rage » témoignent de mon passage sur les bancs de l’UQAM. Implicitement, j’élisais domicile dans la contrée du poème. Au cours des deux poèmes que vous lirez en pièce jointe en sus du texte, l’indissociabilité des deux textes crée une polyphonie qui remet en cause les fondements des luttes que nous poursuivons. Sans plus tarder, je vous convie à cette nécessaire…
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