Les organismes choisis pour mener les consultations régionales sur la discrimination systémique pourront organiser des « assemblées publiques », mais seulement s’ils le souhaitent.
Ils devront toutefois, dans un premier temps, recueillir les témoignages des victimes alléguées de discrimination dans une audience à huis clos, a insisté la ministre de l’Immigration, Kathleen Weil, vendredi, après avoir semé la confusion sur le format de l’exercice.
Rien n’empêchera les participants des consultations publiques de participer aux assemblées publiques — qui pourraient s’inspirer des « town hall meetings » américains, selon Mme Weil — tenues par certains des 26 organismes choisis par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ).
Les victimes alléguées de discrimination pourront aussi livrer leur témoignage en tout ou en partie aux journalistes présents sur les lieux des consultations, a fait valoir l’élue libérale.
Confusion sur le rôle des médias
En matinée, la ministre avait laissé sous-entendre que le public pourrait assister aux témoignages, à l’exception des journalistes. « C’est public, dans le sens que les gens sont là, mais ce n’est pas médiatisé. Il faut faire la distinction », avait-elle déclaré dans le hall de l’hôtel Forestel de Val-d’Or où est réuni le caucus libéral à l’approche de la reprise des travaux à l’Assemblée nationale. « Ce qui est proposé […], c’est que la partie “témoignages” soit privée. Mais, ça ne veut pas dire que ce n’est pas public. […] Jamais on ne parle de huis clos », avait-elle ajouté. Elle est revenue sur ses paroles quelques minutes plus tard.
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