Certains jeunes sautent trop vite aux conclusions, les mêmes qu'il y a 10 et 20 ans : PQ = souveraineté, donc critiquer le PQ est nécessairement contre-productif. Or, lorsque ces jeunes examineront plus en détails l'action et le comportement du PQ, ça prend quelques années pour ça, ils seront moins naïfs, ceci dit sans vouloir manquer de respect. Ils comprendront la mécanique politique : plus longtemps tu exerces le pouvoir, plus longtemps ta Cause est exposée aux critiques, même si tu fais tout pour la cacher (la Cause). Et fatalement, au bout de 2 mandats, les gens en ont assez des péquistes et voteraient NON à un référendum. La faveur pour le projet d'indépendance est alors au plus bas.
Objectivement, par son inaction, le PQ actuel dirigé par Mme Marois qui promet de ne pas faire l'indépendance dans ses premiers mandats, ce PQ-là nuit à l'avènement de l'indépendance. Il nuit parce qu’en laissant aller les choses, en ne construisant rien, lors du retour au pouvoir des fédéralistes, nous nous retrouverons devant rien, assez démolis et complètement démoralisés. Comme la dernière fois.
Rappelez-vous comment Mme Marois est devenue chef. Il n’y avait personne d’autre, le PQ était en panique, il lui fallait un chef coûte que coûte. Tout découle de cette irresponsabilité des instances du parti.
Comprenez-vous cette mécanique ? Ce cycle recommence encore. Combien d'années Mme Marois va-t-elle faire perdre au projet d'indépendance ? Et à voir sa non popularité actuelle et à peu près constante depuis qu'elle est chef du PQ, dans quel état laissera-t-elle le parti dans 8 ou 10 ans ? Combien d’autres années encore faudra-t-il au PQ pour revenir un jour au pouvoir ? A observer l’histoire récente il est raisonnable de penser à une bonne dizaine d'années supplémentaires.
On ne peut pas forcer la population à voter pour Mme Marois, même si elle se prenait pour Parizeau, les gens ne la suivraient pas. Ils ne l'aiment pas et ne lui font pas confiance. C’est injuste pour Mme Marois peut-être, mais c’est comme ça.
Sans attendre un sauveur, quand le PQ cessera d'entretenir des carrières et se donnera un chef déterminé et en qui les gens auront minimalement confiance, on pourra recommencer à espérer.
Du point de vue démographique, il y a la baisse constante de notre proportion par rapport à tous les habitants du Québec. Considérant l'amenuisement constant du sentiment national même avec le PQ au pouvoir, on s'approche du point de non retour, quand il sera trop tard, quand plus personne ne voudra entendre parler d'indépendance, quand les sondages seront à 10% en faveur de la souveraineté.
M. Richard Le Hir, M. Gilles Verrier, dont je savoure chaque commentaire, et Mme Andrée Ferretti, nous disent grosso modo que cette fois-ci, étant donné le risque trop grand d'évaporation de la cohésion nationale, il faut que le PQ conserve le Pouvoir. Mais jusqu'à quand ? Et qu'est-ce qu'on fera quand les libéraux reviendront au Pouvoir ? Parce que dans ce que vous proposez, le PLQ sera de retour un jour ou l'autre sans que rien n'ait avancé pour aider notre projet de pays, au contraire.
M. LeHir vous dites "La conjoncture économique pour les mois et les années qui viennent s’annonce très difficile. Souhaitez-vous vraiment laisser les rênes du pouvoir pendant cette période à des gens qui ne s’en serviront qu’à leurs fins personnelles ?"
La patrie est en danger, il faut maintenir notre patrimoine économique (même si le PQ n’est pas un exemple à suivre en la matière), il faut survivre économiquement et reprendre des forces. Je vous dis que cela retarde de 20 ans le travail que nous n’avons toujours pas commencé depuis 1995, le travail sur les mentalités, l’entretien de notre dignité en tant que peuple autant que dans nos vies quotidiennes. Je disais dans un autre texte que le PQ, par son absence du champ identaire, son anti-nationalisme et sa philosophie multiculturaliste, ne change rien à la course vers le point de non retour.
Dans 20 ans, avec l’évolution de la population du Québec, combien y aura-t-il de sympatisants indépendantistes dans la population ? Il n’y aura pas des cycles péquistes éternellement, je crois nous sommes dans le dernier.
M. Verrier vous dites « sans gouvernail, le projet d’indépendance a atteint ses limites. ». Vous savez que le PQ contrôle toujours l’agenda du mouvement indépendantiste. Dans l’état actuel des choses il n’y a rien de possible tant que Mme Marois est aux commandes du PQ, au pouvoir en plus. Certains veulent que Mme Marois démissionne aujourd’hui, voyons donc, fallait y penser avant. Mme Marois partira quand le PQ perdra le pouvoir.
Pour moi il s’agit de choisir entre le ventre et la raison en quelque sorte, au lieu de choisir l’un et l’autre, les circonstances ne s’y prêtant pas. Comme elles ne s’y prêtent pas souvent, j’ai toujours voté avec mon ventre. Aujourd’hui l’existence d’ON me permet de vivre politiquement selon ma raison, et je ne suis pas le seul. Si c’est ça que ça prend pour faire comprendre le bon sens au PQ, vous devriez tous venir à ON, ça accélérerait le renouvellement du PQ.
Et je ne crois pas, non, qu’un règne libéral l’an prochain ou plus tard, nous fera mourir. Je crains beaucoup plus l’effet dans la population du tournage en rond, du conditionnement qui perdurera, et le report de 20 ans du travail qui n’a toujours pas commencé. Au rythme ou vont les choses le point de non retour sera atteint avant 2050, ça m’apparait clair. Après le règne du PQ, et après le règne subséquent des fédéralistes, serons-nous en 2030, en 2040 ? Et il faudra encore tout recommencer ?
La mécanique des gouvernements péquistes
Choisir entre le ventre et la raison
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10 commentaires
Archives de Vigile Répondre
1 juin 2013L'indépendance c'est la lutte pour le contrôle de l'Etat et des institutions. Dans le cas du Québec deux nations rivalisent. Pour gagner il nous faudra agir avec toute la cohésion possible. Il faudra savoir aussi dintinguer les oppositions entre nous de ce qui nous oppose à la nation canadian.
GV
Archives de Vigile Répondre
31 mai 2013Le probleme Marois en engendre un autre qui durera plus longtemps. Nous avons été une famille péquiste, parents et enfants.
Maintenant nos enfants ceux qui vivent ici ne le sont plus, rien à foutre, mais maintenant ces jeunes ont des ados qui écoutent et savent discuter. Secondaire la politique et le parti, c`est bon pour les vieux. Ils veulent tout gratuit et tout instantané et le gros MOI est installé pour longtemps. Ils ne feront pas de bénévolat pour un parti pas plus qu`ils s` engageront avec temps et argent.
Pas de relève en vue, donc....
Archives de Vigile Répondre
31 mai 2013M. Bouchard
Je suis entièrement d'accord avec votre façon de penser. J'ai voté toute ma vie pour le PQ y compris aux dernières élections mais là, c'est fini. Qu'arrivera-t-il aux prochaines élections si Mme Marois gardait le pouvoir, rien de plus que maintenant ? Elle nous endormirait encore avec des balivernes et ferait encore reculer notre projet de pays. Je suis maintenant membre de ON, et c'est à ce parti que je vais dorénavant faire confiance. M. Aussant a eu le courage de ses convictions, et il a toute mon admiration. Ce n'est pas un carriériste comme Mme Marois et sa bande de suiveux, il travaille très fort à faire du Québec, un pays. Je suis consciente qu'avec lui, çà ne se fera pas demain, mais vaut mieux des petits pas dans la bonne direction que le statu quo ou même le recul.
Si les Indépendantistes votaient massivement pour On, et donnaient quelques voix à ce parti à l'Assemblée nationale, ce serait déjà un bon début dans la bonne direction. Vaux mieux perdre maintenant pour mieux se repositionner et gagner plus tard.
Johanne Lanthier
Archives de Vigile Répondre
30 mai 2013Bonjour à tous les intervenants,
Je voudrais d’abord indiquer rapidement que je suis le même Pierre Bouchard, des Escoumins ; il semble y avoir un problème technique que Vigile réglera à un moment donné.
Je veux dire tout de suite que je ne suis pas membre d’ON, ni d’autres partis. J’ai voté ON aux dernières élections et je le ferai probablement encore longtemps. En même temps je crois que le PQ est le véhicule le plus apte à travailler concrètement à construire l’indépendance, un jour, quand il se décidera. Je crois que si le PQ n’est pas trop con, quand il sera démoli, complètement à terre encore une fois – je ne souhaite pas ça mais c’est écrit dans le ciel -, que ce soit dans 1 an ou dans 9 ans, un grand ménage se produira et ramènera ON au sein du PQ. Je ne dis pas que je veux cela nécessairement écoutez, si ON nous mène à l’indépendance, on va voter ON.
M. Verrier, avec tout mon respect, votre discours m’étonne, vous pelletez les problèmes en avant et vous le savez, comme si l’urgence avait baissé. Il y a des circonstances où il faut bien le faire, oui, et c’est peut-être le cas aujourd’hui mais je ne suis pas convaincu.
Quand vous dites « Il faut oser lutter et gagner avec les nôtres », je comprends cela, et plusieurs sages le disent. Mais je ne suis pas capable d’imaginer avec Pauline Marois « un sursaut qui nous permettrait de renouer avec le sentiment d’avoir du pouvoir comme collectivité nationale », avec ses déclarations et ses actions mal avisées comme elle seule est capable d’en faire aux plus mauvais moments. Elle a le don de se tirer dans le pied, de dire des énormités sur les aspects essentiels de notre vie. Impossible d’imaginer « la confiance partagée et l’audace » avec elle qui dirige le mouvement.
Il ne faut pas sous-estimer les petites victoires, c’est vrai, mais je pense que depuis plusieurs années, de petites victoires en petites victoires, entrecoupées de grandes défaites plus nombreuses, nous allons tranquillement vers la mort. Et c’est imminent maintenant. Espérer que ça va aller en s’améliorant, c’est comme attendre un messie, c’est compter sur la chance et le hasard.
M. Verrier, j’ai une tête de cochon et si j’insiste tant avec ce discours assez simple que je répète depuis quelques temps, c’est que j’aimerais bien qu’un gars comme vous me dise ce qu’il pense du scénario que je redoute. Est-ce que j’exagère dans mes craintes du point de non retour ? Si ce que je dis est plausible, n’est-on pas en train de gaspiller nos dernières chances ?
M. Marcel Haché, que je salue, a répondu franchement à cette question il y a longtemps, et je l’en remercie. Il accepte que le PQ navigue à vue. Je ne comprends pas pourquoi mais cette fois-ci, il voit dans le PQ un espoir qui renait. Moi, je ne vois que le dernier acte d’une longue agonie.
Archives de Vigile Répondre
30 mai 2013M. Bouchard, je vous reçois 10 sur 10. Je ne fais guère plus que vous confiance au PQ. Il est sans véritable direction et n'a pas de plan en rapport avec son option. C'est du n'importe quoi. Comme vous, je suis membre d'ON. Je sais qu'un bon nombre de ceux qui ont cru au PQ et qui l'ont soutenu avec ferveur pendant parfois des décennies se sentent aujourd'hui floués. Nous partageons donc pas mal de choses, là où notre analyse diverge c'est sur les solutions.
Dans le passé, vous avez voté PQ en y croyant, c'est désormais l'heure de voter pour lui la croyance en moins. Pourquoi ? Parce qu'il ne faut pas bouder le plaisir d'une victoire, même minuscule. Pour tenter de nous remettre sur la voie de l'indépendance, nos ambitions immédiates ne peuvent malheureusement pas viser plus haut, si on veut bien demeurer réaliste.
Je vous concède que l'élection majoritaire du PQ ne sera pas l'occasion de trop pavoiser, mais elle aura l'avantage de priver nos pires adversaires des commandes du pouvoir. Accordons-nous cette dignité !
Dans le meilleur des cas, et c'est ce que je souhaite, ce serait l'occasion d'un sursaut qui nous permettrait de renouer avec le sentiment d'avoir du pouvoir comme collectivité nationale. Sentiment qui nous fait défaut depuis trop longtemps, prélude à la confiance partagée et à l'audace.
Le contraire, la victoire des libéraux, nous fera chuter dans quatre autres années de déprime collective. On n'a pas besoin de ça ! Il ne faut pas mépriser la petite victoire qui est à notre portée au nom d'une victoire plus grande et plus alléchante, mais que nous ne pouvons pas remporter dans l'état actuel des choses.
Il faut oser lutter et gagner avec les nôtres (au sens large) pour priver du pouvoir provincial le bloc identitaire anglo-canadian, toujours le favori de l'ensemble de la bourgeoisie d'affaires canadienne et internationale. Il faut priver du pouvoir ceux qui n'ont aucune sympathie envers nous et la cause que nous défendons.
Qu'est-ce qui nous attend : Quatre ans de déprime ou une petite victoire. Une petite victoire qui pourrait inaugurer un nouveau cycle politique. Le PQ, ne serait-ce que parce qu'il n'est pas hostile à la cause de la souveraineté, demeure toujours l'ennemi à abattre pour les fédéralistes anglo-canadiens. Ne leur donnons pas la joie de sa disparition.
Entre temps, avec la lucidité politique que vous avez acquise et qui se répand à travers ON et d'autres groupes, vous savez comme moi qu'il n'est pas nécessaire de défendre point par point le programme du PQ pour voter pour lui. D'autres préparatifs nous attendent dans des structures et des réseaux qui ne sont pas forcément celles du PQ. L'élection majoritaire du PQ ne constitue pas une fin mais une première étape.
Gilles Verrier
Archives de Vigile Répondre
30 mai 2013M. Bouchard,
Votre texte, quoique partisan, avec « raison », me rejoint fortement. Le robinet de l’immigration doit se fermer au plus tôt! Cette boursouflure néolibéraliste de la déstructuration économique systémique a d’énormes conséquences sur notre pouvoir d’indépendance électoralement. Et le minimaire là-là-Tremblay vient d'y ajouter la régression religieuse galopante.
Quoique néolibéraliste (difficile de nier ses Hauts ex-employeurs-amis avec qui on transige politiquement, tous de droite jamais de gauche! puisque c'est la direction du gros argent bullaire), Aussant estime les multimillionnaires et le capitalisme, pas moi, car ils sont la cause de l’inertie face au mal des nations dont la libération est l’inverse de leur souci.
Nationaliser nos ressources naturelles et produire localement est par contre la chose à faire. ON est probablement le vote le plus authentique pour atteindre la « victoire » négative par 2 destructions : faire entrer les libéraux, sans doute, mais expulser Marois qui parasite le PQ – preuves étant faites. Étant ce qu’elle est, le nez dans son air, partira-t-il sans démolir plus? À bien y voir, votre approche devient stratégique, encore un vote de perdant assuré.
Vous avez dit la phrase qui tue littéralement de par son réalisme le plus évident, le plus simple, dont M. Le Hir nie le FAIT en cours : « Mme Marois partira quand le PQ perdra le pouvoir. » En plus, je crois que c’est elle-même qui l’a laissé entendre, qu'elle quitterait la politique si elle n’était pas été élue, donc "Chaffe" (cf. interview à la revue L’Actualité).
Cristal de Paix
Patrick Diotte Répondre
30 mai 2013Je ne suis pas d'accord du tout.
D'abord, si le PQ nuit, qu'est-ce qui aide, de mettre les libéraux au pouvoir ?
Le PQ a bien entendu misé sur prendre le pouvoir. Ce calcul au niveau de l'indépendance dans l'atmosphère suivant 1995 était-il mauvais ? Une large question.. mais il n'y avait pas grand monde pour se battre après 1995.. il serait malhonnête de prétendre que tout reposait sur le PQ.
Cette évidence à laquelle nous devions faire face a entrainé la situation d'attentes, en fait.. de recul, d’introspection, de stabilisation puis aujourd'hui de revalorisation et maintenant d'actions concrètes, on en est là, il ne faut pas le bloquer.
C'est ce qui se passe avec le PQ. La bonne nouvelle est que, il me semble, ça se passe sensiblement au même moment que l'ensemble du mouvement indépendantiste populaire, même si ça s'est manifesté bien avant chez les militants hors-PQ, et de manière plus expressive bien entendu.. au final, on comprendra que tout s'est enflammé assez vite, finalement. Et ça reprend véritablement sa place au PQ, il ne faut pas l'empêcher, tout comme on fait pour QS et ON, il faut l'encourager, le soutenir et le solidifier.
Juste quand le moment est naturellement revenu pour la stratégie qui nous a mené jusque là, au moment précis où dans toute l'envergure de la stratégie du consensus établi autour du PQ depuis sa création, où l'occasion historique est en train de se dessiner, on devrait abandonner le PQ et le déserter pour cause de trahison envers l'indépendance ?
Non, l'action est entamé, il faut nourrir ces actions militantes indépendantistes et arrêter d'être entrainé par la vague médiatique.
Serge Jean Répondre
30 mai 2013Emparons-nous du vaisseau PQ et faisons-le, à notre première image. Quand vous vous êtes fait voler votre maison, il est normal de la reprendre.
Envahissons, inondons, l'espace politique de ce parti qui porte le nom de « Parti Québécois » que des politiciens opportunistes ont confisqué,détourné de sa mission native véritable.
On nous a volé le mots « Canadien » et maintenant on est en train de nous voler le mots « Québécois »
Bonyeu! à l'abordage!
Serge Jean
Archives de Vigile Répondre
30 mai 2013M. Bouchard,
Je suis entièrement d'accord avec vos propos.
Le temps est venu de voter avec ses triples et son cœur! Le vote stratégique simplement pour garder les péquistes au pouvoir est maintenant révolu.
Madame Marois, récemment à demandé à QS et à ON à saborder. C'est exactement le contraire qui devrait se produire. On devrait demander aux péquistes de se tasser et de laisser la place à un vrai parti indépendantiste comme Option nationale de faire le travail s'ils manquent de détermination pour le faire!
Les derniers sondages place notre nouveau parti et notre chef, Jean-Martin Aussant, à 5% à travers le Québec et à 9% à Montréal dans les intentions de vote. Pour un si jeune parti c'est tout un exploi!
Donc, aux prochaines élections votons avec nos triples et notre cœur! Votons massivement Option nationale! Votons pour la libération de notre peuple et de notre pays!
Guy Racicot
Président
Circonscription ON-Gatineau
Stéphane Sauvé Répondre
30 mai 2013Vous avez tout à fait raison. C'est triste mais c'est comme cela.
On nous enfonce Mme. Marois et ses collaborateurs dans la gorge au nom de la patrie. Ca ne peut pas fonctionner comme cela.
Ce qui m'attriste aussi, c'est qu'un homme brillant comme Monsieur Le Hir ne veuilles pas voir ce que vous voyer.